Henri James Simon
Henri James Simon, né le à Berlin où il est mort le , est un entrepreneur allemand et un mécène d'origine juive.
Naissance | |
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Décès |
(à 80 ans) Berlin |
Sépulture |
Cimetière juif de Schönhauser Allee (d) |
Nom dans la langue maternelle |
James Simon |
Nom de naissance |
James Henry Simon |
Nationalité | |
Activités | |
Fratrie |
Eduard Simon (d) |
Enfant |
Hélène Simon (d) |
Parentèle |
Leonor Reichenheim (d) (beau-père) |
Propriétaire de |
Buste de Néfertiti, River landscape with boats and cottages on the bank (d), An Extensive Dune Landscape with Corn stooks and a Mill and a distant view of the Grote kerk in The Hague (d), A view of a small town square with figures promenading ('In Cologne') (d) |
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Distinction |
Il était un des hommes les plus riches de Berlin à l'époque de l'empereur Guillaume II (1890-1918) et une personnalité aux multiples facettes : entrepreneur plein de succès, bienfaiteur des musées de Berlin, interlocuteur de l'empereur Guillaume II, fondateur et financeur de nombreuses institutions de bienfaisance. Son nom est associé au buste de la reine Néfertiti qu'il a transmis au musée égyptien de Berlin.
Biographie
Isaac, le père de Simon, était venu à Berlin avec son frère en 1838 ; leur entreprise commune de commerce de coton était devenue rapidement prospère. C'est un évènement survenu de l'autre côté de l'Atlantique qui allait rendre la famille vraiment riche : la Guerre de Sécession aux États-Unis eut comme conséquence, en 1863/64, que le coton et les produits dérivés du coton sont devenus très rares en Europe et spécialement aussi en Prusse. Les frères Simon profitèrent de cette conjoncture. Bientôt ils furent surnommés les « rois du coton », et plus tard Simon héritera de cette appellation.
James Simon est né le , sa mère Adolphine était fille de rabbin. James a fréquenté le célèbre lycée berlinois du monastère franciscain, il a développé une inclination pour le latin et le grec ; il jouait du piano et du violon. Une carrière de commerçant était pour lui toute tracée et après son baccalauréat en 1869, il entra comme apprenti dans l'entreprise familiale. Vers 1900, il figurait sur la liste des millionnaires de Berlin et son entreprise faisait partie des plus grosses entreprises textiles du continent européen.
Bibliographie
- Wolfgang Büscher: Ein Leben für Berlin. In: DIE ZEIT Nr.15 vom 06.04.2006
- Hans-Georg Wormit: James Simon als Mäzen der Berliner Museen, in: Jahrbuch der Stiftung Preußischer Kulturbesitz, Bd. 2 (1963), S. 191-199.
- Ernst Feder: James Simon. Industrialist, Art Collector, Philanthropist, in: Leo Baeck Institut (de) Year Book, Bd. 10 (1965), S. 3-23.
- Olaf Matthes: James Simon. Mäzen im Wilhelminischen Zeitalter (= Bürgerlichkeit, Wertewandel, Mäzenatentum, Bd. 5), Berlin 2000.
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative aux beaux-arts :
- (nl + en) RKDartists
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (de) Courte biographie
- (de) article de Wolfgang Büscher: une vie pour Berlin, Article du ZEIT le