Henri Frechon
Henri Jean Baptiste André Frechon[alpha 1] né à Eu (Seine-Maritime) le et mort à Melun le [1] est un peintre, dessinateur et aquarelliste français.
Biographie
Fils d'un professeur de sciences et d'agriculture au collège d'Eu, il se dirige lui aussi vers une carrière d'enseignant. Il est d'abord professeur au collège de Meaux. En 1888, il épouse à Épernay Marguerite Parmentier, fille d'un professeur de mathématiques[2].
Puis il arrive à Melun où il sera professeur de dessin au collège Jacques-Amyot, à l'école normale et à l'école primaire supérieure de jeunes filles[alpha 2].
Excellent professeur, il n'hésitait pas à emmener les élèves hors de la classe pour dessiner sur le motif[3].
Ses aquarelles, souvent conçues à partir des dessins de François-Julien Decourbe, cherchent à faire revivre le Melun ancien, particulièrement celui datant de l'époque médiévale.
Il est nommé officier d'académie lors de la promotion du 14 juillet 1901[4].
En 2021, la municipalité de Melun a donné le nom d'Henri Frechon à une nouvelle rue de la ville[5].
Œuvres dans les collections publiques
- Melun, musée d'Art et d'Histoire :
- Le Pont aux moulins et la rive sud de Melun, dans les années 1830, d'après les dessins de Decourbe, aquarelle[6] ;
- Le Quai Saint-Aspais ;
- Le Clocher de l'église Saint-Aspais. Intérieur d'une cour de la rue du Miroir. 1848, aquarelle[7] ;
- Le Moulin Landry ;
- L'Hôtel des Cens ;
- L'Église Saint-Sauveur ;
- Le Château de la Reine Blanche ;
- Melun. La rue du Presbytère le .
Publications
- Traité pratique de composition décorative, répondant aux programmes des cours complémentaires des écoles primaires, des écoles primaires supérieures et professionnelles ; servant à la préparation au brevet supérieur, au certificat d'études primaires supérieures, au certificat d'aptitude à l'enseignement du travail manuel, Melun, Imprimerie Lemaire, 1902, In-4°, 80 p., fig.
- Cours élémentaire de composition décorative, répondant aux programmes des cours supérieurs et complémentaires des écoles primaires et des écoles annexes, des classes élémentaires des collèges et des lycées de jeunes filles, de la première année des écoles primaires supérieures, du certificat d'études primaires, Paris, Masson, 1908, In-4° , 56 p., fig.
- Traité pratique de composition décorative, à l'usage des jeunes filles, répondant aux programmes des cours complémentaires des écoles primaires, des écoles primaires supérieures et professionnelles, des écoles normales, Paris, Masson, 1908, In-4°, 96 p., fig.
- Traité pratique de composition décorative à l'usage des jeunes gens, répondant aux nouveaux programmes du dessin et du modelage des écoles normales d'instituteurs, des écoles professionnelles, des écoles d'ouvriers d'art, Paris, Masson, 1908, Grand in-8°, 96 p., fig.
- Traité pratique de composition décorative, à l'usage des jeunes filles, répondant aux programmes des cours complémentaires des écoles primaires, des écoles primaires supérieures et professionnelles, des écoles normales, deuxième édition, Paris, Masson, 1912, In-4, 112 p., fig.
- Traité théorique et pratique de travaux à l'aiguille, répondant aux derniers programmes du travail manuel dans l'enseignement primaire supérieur et dans l'enseignement secondaire, In-4°, avec planches.
Notes et références
Notes
- Tant dans son acte de naissance que dans son acte de mariage, sur les listes électorales de 1914 (où un accent superflu a été explicitement rayé), sur la couverture des ouvrages dont il est l'auteur et dans sa signature au bas de ses œuvres picturales, son patronyme s'écrit sans accent.
- Comme indiqué sur ses ouvrages.
Références
- Archives départementales de Seine-et-Marne Tables de successions et absences, cote 371Q7 01/1923-12/1925, vue 56 sur 155, no 64
- Archives départementales de la Marne, acte de mariage no 73 dressé à Épernay le , vue 78 sur 135.
- Émile Langlade, Artistes de mon temps, vol. 3, Arras, INSAP, , 272 p. (lire en ligne), p. 176 :
« Ce professeur du collège de Melun s'appelait Frechon […] Il organisait de longues promenades dans la campagne, vers Voisenon, où se trouve le manoir du Jard, qui est du XIIe siècle, ou vers Rubelles où s'élève une église du XIIIe siècle. Les élèves emportaient un cahier de croquis et un crayon ; et chemin faisant, s'arrêtaient pour mettre en place une meule, une ferme, un bouquet d'arbres, un vieux portail […] Cette méthode était excellente, la meilleure même ; car, attrayante pour l'élève, elle complétait l'enseignement de la classe en le mettant en présence de la nature. »
- « Les Palmes académiques », Le Matin, no 6363, , p. 2 (lire en ligne, consulté le )
- Julien Van Caeyseele, « Melun. Qui sont les personnalités derrière les nouveaux noms de rues ? », La République de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le pont aux moulins et la rive sud de Melun, dans les années 1830 », notice sur inventaire.iledefrance.fr.
- « Le Clocher de l'église Saint-Aspais. Intérieur d'une cour de la rue du Miroir. 1848 », notice sur inventaire.iledefrance.fr.