Henri Dickson
Élias Cohen dit Henri Dickson ou Dickson, né le à Tlemcen (Algérie française)[1] et mort le dans le 17e arrondissement de Paris[2], est un chanteur et compositeur français de café-concert.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 66 ans) HĂ´pital Marmottan |
SĂ©pulture |
Cimetière du Montparnasse (depuis le ) |
Nom de naissance |
Élias Cohen |
Pseudonyme |
Henri Dickson |
Nationalité | |
Activité |
Biographie
Henri Dickson débute à Montmartre, en interprétant les romances de Paul Delmet, Gabriel Montoya et Marcel-Legay, et poursuit sa carrière au café-concert.
Il compose lui-même des mélodies des chansons-valses, « genre qu'il [est] un des premiers à illustrer[3] ».
Dickson collabore avec le parolier Georges Millandy (1870-1964), dont il crée de nombreuses « valses lentes », genre de chansons très en vogue au début du XXe siècle ; certaines de ces valses-lentes ont été reprises, et font partie du patrimoine chansonnier.
En 1904 Dickson a créé Quand l'amour meurt, paroles de Georges Millandy musique d'Octave Crémieux, enregistrée sans discontinuité depuis 1905, entre autres par Mansuelle, Mayol, Fred Gouin, Jean Sablon, Jean Lumière, Lina Margy, Line Renaud, Réda Caire, Mathé Altéry, Danielle Darrieux, André Dassary, Suzy Delair, Patachou ; elle est chantée par Marlène Dietrich dans une célèbre scène du film Cœurs brûlés (Morocco, 1930) de Josef von Sternberg, et par Jeanne Moreau dans Le Petit Théâtre de Jean Renoir (1969).
Il meurt brusquement le à l'hôpital Marmottan[4] où il avait été transporté à la suite d'un malaise alors qu'il interprétait le Testament de Pierrot sur la scène du Cabaret du Front populaire[5]. Il est enterré au Cimetière du Montparnasse (29e division)[6].
Bibliographie et sources
- Georges Millandy, Lorsque tout est fini : souvenirs d'un chansonnier du quartier latin (préface de Gustave Fréjaville, éd. Albert Messein, 1933.
- Chantal Brunschwig, Louis-Jean Calvet, Jean-Claude Klein, Cent ans de chanson française, Seuil (1re éd. reliée), 1972 ; ré-éd. coll. Points actuels), 1981 (ISBN 2-02-00-2915-4)
- Philippe Chauveau, « Dictionnaire historique des cafés-concerts et des music-halls de Paris, suivi d'un article sur les établissements de province » in André Sallée et Philippe Chauveau (dir.), Music-hall et café-concert, Bordas, 1985, p.113-189 (ISBN 2-04-016371-9)
- Martin Pénet (réunies par) et Claire Gausse (coll.), Mémoire de la chanson : 1100 chansons du Moyen Age à 1919, Omnibus, 1998 (ISBN 2-258-05062-6) (2e éd. 2001)
Notes et références
- La galerie algérienne de Paris. Henri Dickson. L'Écho d'Alger, 1er août 1935, p. 4, à lire en ligne sur Gallica.
- Acte de décès n° 2087 (vue 22/31). Archives en ligne de la Ville de Paris, état-civil du 17e arrondissement, registre des décès de 1938.
- Brunschwig, Calvet, Klein, 1972, p. 120-121.
- « Mort du chanteur Dickson », sur gallica.bnf.fr, Excelsior, (consulté le )
- « Henri Dickson est mort », sur gallica.bnf.fr, Le Populaire, (consulté le )
- Registre journalier d'inhumation, 12 octobre 1938, n°2491, page 7
Liens externes
- Montmartre 1900
- Notice biographique
- Enregistrement de Dickson sur Phonobase.org