Henri-Jacques Proumen
Henri-Jacques Proumen (Dison, - Bruxelles, ) est un poète et romancier belge.
Langue d’écriture | Français |
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Å’uvres principales
Le Sceptre volé aux hommes (1930)
Biographie
Henri Jacques Proumen a une formation scientifique. Il est ingénieur civil des mines et se consacre d’abord à la physique. Il est directeur de l'École industrielle de Bruxelles. Il publie des ouvrages de vulgarisation consacrés aux rayons X, au radium, à l'électricité… Mais il est aussi poète et romancier. Dans son premier roman, La Pétaudière, il décrit la vie dans un internat.
Durant la Première Guerre mondiale, il fonde le lycée français de Londres dont il est proviseur. Ce qu’il voit l’amène à publier Les Transplantés chez Albion, préfacé par Henri Barbusse qui est une étude documentaire sur les réfugiés de guerre en Grande-Bretagne. Il publie des contes dans des journaux et revues, édités ensuite en livres[1].
Prix et récompenses
- Prix Émile-Zola 1928, (Société des gens de lettres)[2].
- Prix Maurice-Renard 1931 (Société des gens de lettres) pour Le Sceptre volé aux hommes[3].
- Prix de l’Académie des Jeux floraux de Constantine pour Il pleut Bergère et Le nez de mon oncle[4].
- Premier prix du concours de poésie « fables », 1937, de la société des Amis de La Fontaine[5].
- Prix de la langue-française 1949 de l’Académie française.
Publications
- La matière, l'éther et l'électricité, ouvrage de vulgarisation scientifique, 2 t., 1909, Henri Desforges, 269 et 302 p.
- Les Transplantés chez Albion. Préface de Henri Barbusse (1921)
- Le Petit Lapin de maman, croquis et souvenirs, Paris, 1923, A. Kemplen, 212 p.
- Totor et moi, roman, Paris, 1923, Société mutuelle d'éditions[6]
- Le Ver dans le fruit, roman, Paris, 1925, Henri Parville, 255 p. lire en ligne sur Gallica
- La Suprême flambée, Paris, 1927, la Renaissance du livre, 1927, 191 p.
- Sur le chemin des dieux, roman, 8e édition, Paris, 1928, la Renaissance du livre
- La Boîte aux marionnettes, nouvelles, Paris et Bruxelles, 1930, J. Vermaut
- Le Sceptre volé aux hommes, roman, 1930, la Renaissance du livre[7]
- Le Nez de mon oncle, contes, Bruxelles, 1932, Vanderlinden, 136 p.
- Il pleut, bergère... contes, Bruxelles, 1932, Vanderlinden, 131 p.
- Cupidon sans fard... Coll. Yvette, n° 116, Bruxelles, 1933, M. Mention, 183 p.
- Gens de la plèbe, Paris, 1933, l'Eglantine, 226 p.
- Ève proie des hommes, roman de la femme préhistorique, 1934, ed. Labor, 235 p.
- Fables sur tout et sur rien, illustrations de Lucienne Dumoulin, Bruxelles, 1936, Vanderlinder , Paris, 1936, Picart, 152 p.[8]
- La Tabatière d'or, roman fantastique, Charleroi, 1951, Spirou-sélection. Série verte, J. Dupuis fils, 220 p.
Notes et références
- Gaston Reuillard, « Henri Jacques Proumen », Paris-Soir,‎ , p. 1 (lire en ligne)
- « A la Société des gens de lettres », Le Gaulois littéraire et politique,‎ (lire en ligne sur Gallica)
- « Prix de la Société des gens de lettres », Ouest-Eclair,‎ , p. 2
- « Les prix littéraires », Jean-Jacques : hebdomadaire politique, littéraire, artistique et économique,‎ , p. 6 (lire en ligne sur Gallica)
- « Concours de poésie », La liberté,‎
- Victor Margueritte, « Henri-Jacques Proumen », Le Peuple,‎ , p. 2 (lire en ligne sur Gallica)
- Marcel Millet, « Les livres », Lumière et radio : sciences, lettres, arts, magazine synthétique de la vie moderne,‎ , p. 29 (lire en ligne sur Gallica)
- J. Schyrgens, « Ma corbeille de livres. M. Henri Jacques Proumen », Le Vingtième artistique et littéraire,‎ (lire en ligne sur Gallica)
Annexes
Bibliographie
- Arnaud Huftier, « « Combattre les moulins de l’Éther » : H.-J. Proumen et la « haute comédie surhumaine » », dans Patrick Bergeron, Patrick Guay et Natacha Vas-Deyres (dir.), C'était demain : anticiper la science-fiction en France et au Québec (1880-1950), Pessac, Presses universitaires de Bordeaux, coll. « Eidôlon » (no 123), , 428 p. (ISBN 979-10-91052-24-5), p. 257-275.
- Jean Lacroix, Science et littérature, la double passion d'Henri-Jacques Proumen (1879-1962), Bruxelles, Éditions Bernard Gilson, .