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Hassan Alavikia

Hassan Alavikia (en persan : حسن علوی کیا ; né le et mort le ) est un général de l'armée impériale iranienne sous le règne de Mohammad Reza Pahlavi. Il est également l'un des cofondateurs de la SAVAK[1] - [2].

Hassan Alavikia
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
حسن علوی‌کیا
Nationalité
Allégeance
Formation
Activité
Conjoint
Jila Alavikia (1956–2013)

Jeunesse

Hassan Alavikia est né le à Hamedan, en Iran. Il est le fils aîné d'Abu Torab Alavikia, un propriétaire foncier. Hassan fait ses études primaires et secondaires au lycée Saint-Louis à Isfahan et Téhéran. En 1932, il entre à l'École militaire de Téhéran où, après deux ans, il obtient une licence avec le grade de sous-lieutenant. Il continuera ensuite ses études à l’université de Téhéran d'où il obtient sa licence de droit[3]. Il parle couramment quatre langues : perse, français, anglais, et allemand.

Politique

Il fut sous-directeur de la deuxième division du Bureau fédéral d'enquête de l'Armée de terre d'Iran (1949-1951). Il quitta la Deuxième Division en 1956 et devint chef adjoint des affaires intérieures de la SAVAK (1956-1961)[2] - [4] - [5] - [6] - [7] - [8]. En 1962, il fut nommé chef de la division européenne du SAVAK, basée à Cologne, par Mohammad Reza Pahlavi (1962-1967)[9] - [10]. Il se retira de l'armée en 1967[11] - [12] et puis lança avec succès des entreprises agricoles.

Dernières années

En , il partit l'Iran avec sa femme pour rendre visite à ses filles à Paris, en France, où elles firent ses études à l'université américaine de Paris. Cependant, quelques jours après leur arrivée à Paris, la Révolution islamique commença en Iran, et ils ne purent pas y retourner. Il passa le reste de sa vie avec sa femme en exil à Paris et puis en Californie du Sud, où ses filles habitèrent avec leurs familles.

Famille

Le , le général épousa Jila Pourrastegar, la fille de Hossein Pourrastegar, un colonel de la Brigade cosaque persane, commandée par Reza Chah Pahlavi. Ils eurent trois filles: Tannaz, Golnaz, et Farnaz.

Décès

Hassan meurt le à La Jolla, en Californie, entouré par sa femme, ses trois filles, et ses cinq petits-enfants.

Notes et références

  1. (en) Ramy Nima, The Wrath of Allah : Islamic Revolution and Reaction in Iran, Pluto Press, , 170 p. (ISBN 0-86104-733-8), p. 36
  2. (en) Abbas Milani, Eminent Persians : the men and women who made modern Iran, 1941-1979, Syracuse (N.Y.)/New York (N.Y.), Syracuse University Press, , 1211 p. (ISBN 978-0-8156-0907-0 et 0-8156-0907-8, lire en ligne)
  3. (ar) Kayhan London, « سرتیپ علوی کیا درگذشت » [PDF], sur Kayhan London (en), Londres.
  4. (en) Habib Ladjevardi, Reference Guide to the Iranian Oral History Collection, Harvard University, Center for Middle Eastern Studies, Iranian Oral History Project, (ISBN 0-932885-04-7)
  5. Habib Ladjevardi, « "Hassan Alavi-Kia. Interview recorded by Habib Ladjevardi, 1 mars 1983, Paris, France. Iranian Oral History Collection, Harvard University." » [PDF], université Harvard, Paris, France,
  6. (en) Abbas Milani, The Shah, Macmillan, , 496 p. (ISBN 978-0-230-11562-0 et 0-230-11562-4, lire en ligne), p. 122
  7. (en) Gholam Reza Afkhami, The Life and Times of the Shah, University of California Press, , 740 p. (ISBN 978-0-520-94216-5 et 0-520-94216-7, lire en ligne), p. 381–382
  8. (en) Kristen Blake, The U.S.-Soviet Confrontation in Iran, 1945-1962 : A Case in the Annals of the Cold War, University Press of America, , 224 p. (ISBN 978-0-7618-4495-2 et 0-7618-4495-3), p. 107
  9. (ar) Ghanei Fard, Erfan, « داستان ساواک و 'ژنرال' حسن علوی کیا », sur BBC, Londres.
  10. (en) Akbar E'temad, « Alavi-Kiya, General Hasan », Foundation for Iranian Studies, (consulté le )
  11. (ar) Ghanei Fard, Erfan, « ناگفته هايي از ساواك », sur Kurd Tabnak, Washington
  12. (en) « Reading the Shah, and Ayatollahs in Tehran and What the U.S. Should Learn from the History »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), Omid Memarian, (consulté le )
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