Harold Cottam
Harold Thomas Cottam, né le à Southwell, et mort le , est l'opérateur radio du Carpathia qui a reçu l'appel de détresse du RMS Titanic, le . Il s'apprêtait alors à se coucher et a ainsi pu prévenir son capitaine qui s'est lancé au secours du paquebot naufragé. Le navire ayant récupéré les rescapés, Cottam transmet des informations à la terre ferme, notamment des listes de survivants. Arrivé à New York, il vend son récit au New York Times.
Naissance | |
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Décès |
(Ă 93 ans) Lowdham (en) |
Nationalité | |
Activité | |
Conjoint |
Elsie Jean Shepperson |
Il poursuit ensuite sa carrière d'opérateur radio et meurt en 1984. Il a notamment aidé à la réalisation du film Atlantique, latitude 41°.
Biographie
Jeunesse
Harold Cottam est né le et est le fils de William Cottam, un constructeur anglais. Il a quatre frères dont il est l'aîné. Il part à Londres dans le but d'étudier la télégraphie, en particulier le système Marconi et sort diplômé à l'âge de 17 ans[1].
Il travaille un moment à terre avant d'embarquer sur le Medic, navire de la White Star Line, et de faire deux traversées à destination de Sydney. Il est ensuite affecté en sur le Carpathia, appartenant à la Cunard Line[2].
Naufrage du Titanic et fin de vie
La nuit du , Cottam est sur le point de se coucher lorsqu'il reçoit le SOS émanant du Titanic[3]. À la suite de ce message, il réveille immédiatement le commandant Arthur Rostron, qui modifie le cap pour porter secours au navire naufragé et prend de nombreuses mesures pour récupérer les rescapés[4]. Les rescapés sont récupérés entre quatre heures et huit heures du matin, puis le navire fait route vers New York. Cottam est alors assisté par Harold Bride, opérateur rescapé du Titanic. Ils ont en effet de nombreux messages à transmettre, venant de Joseph Bruce Ismay, président de la compagnie, mais aussi de passagers voulant annoncer leur sauvetage à leurs proches, et du commandant Rostron ayant besoin de communiquer avec les navires proches[5]. C'est également par eux que parviennent les premières listes de rescapés à la terre ferme[6].
Après le naufrage, Cottam témoigne devant la commission d'enquête américaine[7]. Il parvient également à vendre son récit au New York Times pour 750 $[8].
Il épouse Elsie Jean Shepperson en 1922. Ils ont ensemble quatre enfants. Cottam continue à servir comme télégraphiste, et est invité en 1958 à la première du film Atlantique, latitude 41°[8]. Il meurt le [9].
Notes et références
- (en) « Harold Thomas Cottam », Encyclopedia Titanica. Consulté le 18 février 2010
- (en) « Boy Wireless Saved Them », Encyclopedia Titanica. Consulté le 18 février 2010
- GĂ©rard Piouffre 2009, p. 178
- Hugh Brewster et Laurie Coulter 1999, p. 62
- Hugh Brewster et Laurie Coulter 1999, p. 67
- GĂ©rard Piouffre 2009, p. 209
- (en) « Testimony of Harold T. Cottam », « Titanic » Inquiry Project. Consulté le 18 février 2010
- (en) « Excuse Sending… Am Half Asleep », Encyclopedia Titanica. Consulté le 18 février 2010
- (en) « Harold Cottam », The Times sur Encyclopedia Titanica. Consulté le 18 février 2010
Annexes
Articles connexes
Bibliographie
- Hugh Brewster et Laurie Coulter (trad. de l'anglais), Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le « Titanic », Grenoble/Toronto (Ontario), Glénat, , 96 p. (ISBN 2-7234-2882-6)
- Gérard Piouffre, Le « Titanic » ne répond plus, Paris, Larousse, , 317 p. (ISBN 978-2-03-584196-4)
Liens externes
- (en) Biographie d'Harold Cottam sur Encyclopedia Titanica, site de référence anglophone proposant des biographies et articles de journaux, ainsi que des essais de spécialistes
- (fr) Le Site du « Titanic », site de référence francophone consacré au Titanic