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Haraiki

Haraiki[2] est un atoll situĂ© dans l'archipel des Tuamotu en PolynĂ©sie française. Haraiki est administrativement rattachĂ© Ă  la commune de Makemo situĂ©e Ă  80 km au nord.

Haraiki
Photo satellite de la NASA
Photo satellite de la NASA
GĂ©ographie
Pays Drapeau de la France France
Archipel Tuamotu
Localisation Océan Pacifique
CoordonnĂ©es 17° 28′ 00″ S, 143° 28′ 00″ O
Superficie 3,5 km2
GĂ©ologie Atoll
Administration
Collectivité d'outre-mer Polynésie française
District Tuamotu
Commune Makemo
DĂ©mographie
Population hab. (2017[1])
DensitĂ© 0,29 hab./km2
Plus grande ville Opipine
Autres informations
DĂ©couverte 1768
Fuseau horaire UTC-10
Géolocalisation sur la carte : îles Tuamotu
(Voir situation sur carte : îles Tuamotu)
Haraiki
Haraiki
Géolocalisation sur la carte : Polynésie française
(Voir situation sur carte : Polynésie française)
Haraiki
Haraiki
Atolls en France

GĂ©ographie

Haraiki est localisĂ© Ă  42 km au sud-ouest de Marutea Nord, le plus proche atoll, et Ă  600 km Ă  l'est de Tahiti. C'est un petit atoll triangulaire de km de longueur et km de largeur maximales pour environ 3,5 km2 de terres Ă©mergĂ©es et un lagon de 11 km2 accessible par une large passe naturelle situĂ©e au sud[3].

D'un point de vue gĂ©ologique, l'atoll est l'excroissance corallienne (d'un hauteur de 295 mètres) du sommet d'un très petit mont volcanique sous-marin homonyme – qui mesure 2 465 mètres depuis le plancher ocĂ©anique – formĂ© il y a 49,9 Ă  50,6 millions d'annĂ©es[4].

L'atoll est habité de manière plus ou moins temporaire par une vingtaine de personnes, provenant essentiellement de l'atoll de Makemo et vivant au nord de l'île dans le village d'Opipine[3]. Cependant, le recensement de la population effectué en 2017 n'y dénombre officiellement qu'un seul habitant permanent[1].

Histoire

Découverte par les Européens

La première notification de cet atoll, par un Européen, a été faite par l'explorateur français Louis Antoine de Bougainville lors de son expédition en Polynésie en 1768[5] - [6]. Le navigateur espagnol Domingo de Boenechea l'aborde le , le nomme San Quintín[7], et y revient le [8]. L'atoll est abordé le par le capitaine britannique Frederick William Beechey qui lui donne le nom d'île Crocker[8] - [2] et enfin le par son compatriote l'explorateur Edward Belcher[8].

PĂ©riode moderne

Vers 1850, l'atoll devient un territoire français[9]. En , un important cyclone détruit l'intégralité de la végétation de l'atoll[10].

Lors de l'éclipse solaire totale du 11 juillet 2010, Haraiki était, avec l'atoll voisin d'Hikueru, l'un des lieux terrestres où la magnitude (1,054) et la durée (4 min 03 s) de l'éclipse étaient les plus importantes au monde[11].

Économie

Haraiki est exploité sur tous les motus le constituant pour la production de noix de coco et de coprah.

Notes et références

  1. Répartition de la population de la Polynésie française par île en 2017, Institut de la statistique de la Polynésie française (ISPF), consulté le 27 février 2019.
  2. J.L. Young, Names of the Paumotu Islands, with the Old Names So Far As They Are Known, The Journal of the Polynesian Society, vol. 8, no 4, décembre 1899, pp. 264-8.
  3. Haraiki sur le site de l'Institut de recherche pour le développement.
  4. (en) Haraiki Seamount sur le catalogue Seamount de earthref.org
  5. Haraiki sur le site de l'université de Marseille.
  6. Pierre-Yves Toullelan, Tahiti et ses archipels, éditions Karthala, 1991, (ISBN 2-86537-291-X), p. 61 aperçu disponible sur Google Livres.
  7. Maximo Rodriguez, Les Espagnols à Tahiti (1772-1776), éditions de la Société des océanistes, 2013, (ISBN 978-2-85-430067-3). aperçu disponible sur Google Livres
  8. Jacques Bonvallot, Les Atolls des Tuamotu, Ă©ditions de l'IRD, 1994, (ISBN 9782709911757), pp. 275-282.
  9. Étienne Avalle, Notices sur les colonies françaises, éditions Challamel aîné, Paris, 1866, p. 638 Ouvrage disponible sur le site Google Livres.
  10. Pacific Island: Eastern-Pacific, vol. 519, Naval Intelligence Division, 1943, p. 218.
  11. (en) Totality: Eclipses of the Sun par Dylan Evans, Oxford University Press, 2008, (ISBN 978-0-19-157994-3) p. 252.

Liens externes

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