Hans Blix
Hans Martin Blix, né le à Uppsala (Suède), est un diplomate et homme politique suédois et un haut fonctionnaire international.
Hans Blix | |
Hans Blix en 2002. | |
Fonctions | |
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Président de la Commission de contrôle, de vérification et d'inspection des Nations unies | |
– (3 ans, 3 mois et 29 jours) |
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Prédécesseur | Poste créé |
Successeur | Dimitris Perrikos |
Directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique | |
– (16 ans et 1 jour) |
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Prédécesseur | Sigvard Eklund |
Successeur | Mohamed el-Baradei |
Ministre des Affaires étrangères de la Suède | |
– (11 mois et 24 jours) |
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Prédécesseur | Karin Söder |
Successeur | Ola Ullsten |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Uppsala (Suède) |
Nationalité | Suédoise |
Diplômé de | Université d'Uppsala Université Columbia Université de Cambridge |
Profession | Diplomate |
Il est le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de 1981 à décembre 1997. Il est responsable des inspecteurs chargés d'enquêter sur les stocks d'armes de destruction massives de l'Irak, en 2002, en tant que président de la Commission de contrôle, de vérification et d'inspection des Nations unies.
Biographie
Il a étudié à l'université d'Uppsala, à l'université Columbia, ainsi qu'à l'université de Cambridge, il a terminé son doctorat de droit international à la faculté de droit de l'université de Stockholm.
De 1962 à 1978, il est membre de la délégation suédoise à la Conférence du désarmement à Genève. De 1978 à 1979, il est ministre des Affaires étrangères de la Suède.
Il occupe le poste de Directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de 1981 à 1997 ; à ce titre, il sera le premier occidental à se rendre sur le site de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl et sera par la suite un des instigateurs du projet international de sécurisation du site[1].
Il est nommé président exécutif de la Commission de contrôle, de vérification et d'inspection des Nations unies (COCOVINU) en janvier 2000.
Il est responsable des inspecteurs envoyés en Irak à partir du dans le cadre de la résolution 1441 (2002) de l'ONU. Il ne confirme pas la présence d'armes de destruction massives aux mains de Saddam Hussein, thèse invoquée par George W. Bush en 2003 pour envahir l'Irak[2].