Hamparsum Limonciyan
Hamparsum Limonciyan (en arménien : Համբարձում Լիմոնջեան), également romanisé en Hampartsoum Limondjian ou Hampartsum Limondjian, né en 1768 à Constantinople et mort le , est un compositeur arménien.
Naissance | |
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Décès | |
Nom dans la langue maternelle |
Համբարձում Լիմոնճեան |
Nationalité | |
Activités |
Instrument |
Tambur (en) |
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Maître |
Krikor Karasakalyan Senne Bogos Hovhannes Çelebi Düzyan |
Genres artistiques |
Années de jeunesse
(1836)
Hamparsum Limonciyan est né en 1768 dans le district de Beyoğlu à Constantinople, aujourd’hui Istanbul. Il est le fils de Sarkis et Gaderina Limonciyan qui se sont installés, en provenance de Harput, ville située à l'est de la Turquie actuelle, peu avant sa naissance.
Il se marie en 1795 (à 27 ans) et deviendra père de six enfants, dont Zenop Limonciyan[Note 1].
Formation musicale
Hamparsum Limonciyan apprend la musique arménienne auprès de différents professeurs : Krikor Karasakalyan[Note 2], Senne Bogos[Note 3] et surtout Hovhannes Çelebi Düzya.
Il va alors commencer à fréquenter les Mevlevis d'Istanbul, ces lieux de rassemblement de derviches de l'ordre mevlevi ; il s'y initie alors à la musique turque. Cela lui permet également de rencontrer Hammamizade İsmail Dede Efendi, l'un des plus grands compositeurs de musique turque du XIXe siècle.
Le musicien
Commence alors sa véritable carrière de musicien (violon et tambûr), de compositeur et de théoricien de la musique classique ; en effet, il est admis régulièrement à la cour du sultan Selim III — lui-même grand amateur de musique et écrit de nombreuses compositions.
Le compositeur
Il est l'auteur de nombreux chants arméniens, en particulier :
Le théoricien de la musique
Le sultan Selim III déplore l'absence d'un système de notation unique pour transcrire la musique. Le sultan propose alors à Hamparsum Limonciyan d'une part et à Hammamizade İsmail Dede Efendi d'autre part, de réfléchir à l'invention d'un tel système.
Travaillant activement à cette innovation, entre 1813 et 1815, son système — la « notation Hamparsum » ou encore la « nouvelle notation arménienne » — supplantera la proposition finale de Hammamizade İsmail Dede Efendi (système basé sur l'utilisation d'un abjad, c'est-à-dire d'un alphabet consonantique, au contraire du système de Limonciyan, basé lui, sur l'utilisation de neumes) dans son utilisation ultérieure ; en effet, jusqu'à aujourd'hui cette notation est particulièrement utilisée par la musique turque et par la musique arménienne, notamment par l'Église apostolique arménienne pour la transcription des chants arméniens.
La « nouvelle notation arménienne »
Utilisant ce système qu'il a créé, Hamparsum Limonciyan va transcrire une grande partie des compositions musicales de la musique turque du XVIIIe siècle ; il rassemblera l’ensemble de ces transcriptions dans six ouvrages[Note 5], d'ailleurs présentés au sultan Selim III.
En musique arménienne, ce système va, petit à petit, supplanter l'« ancienne notation arménienne » qui était pourtant utilisée depuis le XIVe siècle.
Les notes dans la nouvelle notation
Hamparsum Limonciyan a utilisé une partie de cette « ancienne notation arménienne », notamment en utilisant les neumes (khaz, en arménien : խազ) provenant de cette ancienne notation. Une hauteur musicale est alors représentée par l'un des quarante cinq neumes disponibles dans la « nouvelle notation arménienne ». De plus, il faut préciser qu'il y a quatorze notes par octave sur un éventail de trois octaves et un demi-ton.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Hampartsoum Limondjian » (voir la liste des auteurs).
- (hy) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en arménien intitulé « Համբարձում Լիմոնջյան » (voir la liste des auteurs).
Notes
Références
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (tr) Site consacré à la nouvelle notation arménienne