Habay-la-Neuve
Habay-la-Neuve (en gaumais : Hâbâ-la-niëf, en luxembourgeois : Nei-Habech, en allemand Neu-Habich) est une section de la commune belge de Habay située en Région wallonne dans la province de Luxembourg.
Habay-la-Neuve | |||||
Le village au printemps | |||||
Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
RĂ©gion | RĂ©gion wallonne | ||||
Communauté | Communauté française | ||||
Province | Province de Luxembourg | ||||
Arrondissement | Virton | ||||
Commune | Habay | ||||
Code postal | 6720 | ||||
Zone téléphonique | 063 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Habaysien(ne) | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 49° 43′ 47″ nord, 5° 38′ 55″ est | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
GĂ©olocalisation sur la carte : Belgique
GĂ©olocalisation sur la carte : RĂ©gion wallonne
GĂ©olocalisation sur la carte : province de Luxembourg
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Véritable centre de la commune d'Habay, Habay-la-Neuve dispose de toutes les infrastructures nécessaires pour son expansion (administration communale, centre sportif, écoles, entreprises et tissu associatif important).
Les habitants de la localité sont appelés en gaumais les Tchantchans alors que ceux d'Habay-la-Vieille sont appelés les Quaquirans.
GĂ©ographie
Le village est traversé par la route nationale 40 reliant Arlon et Mons, ainsi que par la route nationale 87 reliant la frontière française à Lamorteau et Parette (Attert), près de la frontière luxembourgeoise.
Histoire
Les premières traces de l'occupation humaine à Habay-la-Neuve remontent aux IIe – IIIe siècle. Une villa gallo-romaine non encore étudiée se trouve au Châtelet.
Au Moyen Âge, il existait deux châteaux forts, situés au-dessus de l'actuel étang de Bologne (dont le nom provient d'Otto de Boulonia, premier seigneur des lieux) et au-dessus de l'actuel Châtelet.
L'histoire du village est caractérisée par les forges préindustrielles qui ont existé du XVIe au XIXe siècle.
Le village est apparu dès le XVIe siècle autour des forges, la première étant celle située sur l'étang de Bologne, les suivantes se sont créées au Pont d'Oye, au Châtelet et à la Trapperie (Habay-la-Vieille). À chaque création d'une usine, un étang devait être creusé afin de pouvoir profiter de la force hydraulique pour les soufflets, etc.
Pour travailler dans ces nouvelles usines, les ouvriers ont construit leurs maisons entre Bologne et le Chatelet ; ainsi ils ont progressivement créé le village. Ces habitants venant principalement de Gaume, ont continué à utiliser le patois gaumais, ce qui place ce village en Gaume, bien que la majorité de la superficie de la commune d'avant la fusion se situe dans la forêt d'Anlier, en Ardenne.
La découverte du charbon a rendu inutile le charbon de bois et donc les sites des forges situés en lisières nord et sud de l'Ardenne ont progressivement cessé leurs activités sidérurgiques, qui se sont déplacées soit sur les mines de charbon (Charleroi par exemple) ou sur les mines de fer (Longwy par exemple).
À la fin du XIXe siècle, certaines usines d'Habay-la-Neuve ont été reconverties (fabrique de papier à partir de tissu...).
Les barrages hydrauliques ont un temps été utilisés pour la fabrication d'électricité.
Puis le calme de la forêt est revenu sur des sites fortement transformés par la présence des lacs industriels.
En 1983, l'ancien bourgmestre Benoît Halbardier inaugure le complexe sportif le pachis (en patois : pachî) qui propose aujourd'hui de nombreux stages estivaux.
Anecdote
Le nom de Louvain-la-Neuve aurait été suggéré par Simon-Pierre Nothomb, originaire d'Habay-la-Neuve, par analogie à ce déplacement de population ayant conduit à la création d'une nouvelle agglomération.
Vers 1790, à Habay-la-Neuve non loin du lieu-dit « Aux Roches » ; le plafond de la vieille demeure familiale d’un cultivateur « s'ouvrit à la fin d’un repas et creva avec un fracas ressemblant à celui du tonnerre, laissant alors s’abattre une giboulée de pièces d’or ». Lors de la reconstruction, le bienheureux homme n’abandonnait jamais sa demeure où y étaient conservés « 55 sous d’or de très bon gabarit ». Mais lorsqu’il dut le faire pour s’approvisionner au village, il cacha sa manne providentielle dans une anfractuosité rocheuse à quelques mètres de là . Malheureusement le cultivateur fit une chute mortelle à cheval. Peu avant de succomber à ses blessures, l'homme offrit son trésor à l’Église en confiant à l’abbé Waltzing son récit. L’abbé entreprit immédiatement avec deux hommes de main une recherche acharnée de cette donation mais en vain. D’autres recherches infructueuses se sont succédé mais à la suite de nombreux incidents, on évita de parler de ce trésor que l’on considérait dès lors comme damné... Toujours est-il que 200 ans plus tard, les 55 pièces d'or gardent leur secret.