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HMS L10

Le HMS L10[Note 1] était un sous-marin britannique de classe L construit pour la Royal Navy pendant la Première Guerre mondiale. Il a été coulé en 1918 par des destroyers allemands.

HMS L10
Type Sous-marin
Classe classe L groupe 2
Fonction militaire
Histoire
A servi dans Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Constructeur William Denny and Brothers
Chantier naval Dumbarton Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Fabrication acier
Lancement
Commission
Statut Coulé le
Équipage
Équipage 38
Caractéristiques techniques
Longueur 69 m
Maître-bau 7,16 m
Tirant d'eau 3,40 m
DĂ©placement 904 tonnes en surface, 1 091 tonnes en plongĂ©e
Propulsion 2 moteurs Diesel Vickers
2 moteurs Ă©lectriques
Puissance 2 400 ch en surface
1 600 ch en plongĂ©e
Vitesse 17 nĹ“uds en surface
10,5 nĹ“uds en plongĂ©e
Profondeur 50 m
Caractéristiques militaires
Armement 4 tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm)
2 tubes lance-torpilles de 18 pouces (457 mm)

1 canon de pont de 4 pouces (101 mm)

Rayon d'action 2 800 nautiques Ă  10 nĹ“uds en surface
78 tonnes de carburant

Conception

Le HMS L9 et les navires de classe L qui l’ont suivi avaient Ă©tĂ© agrandis pour recevoir des tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) et davantage de carburant. Le sous-marin avait une longueur totale de 70,4 m, un maĂ®tre-bau de 7,2 m et un tirant d'eau moyen de m. Ces sous-marins avaient un dĂ©placement de 905 tonnes en surface, et 1 091 tonnes en immersion. Ils avaient un Ă©quipage de 38 officiers et matelots[1].

Pour la navigation en surface, ces navires Ă©taient propulsĂ©s par deux moteurs diesel Vickers Ă  12 cylindres de 1 200 ch (895 kW), chacun entraĂ®nant un arbre d'hĂ©lice. En immersion, chaque hĂ©lice Ă©tait entraĂ®nĂ©e par un moteur Ă©lectriques de 600 ch (447 kW)[1]. Ils pouvaient atteindre la vitesse de 17 nĹ“uds (31 km/h) en surface et 10,5 nĹ“uds (19,4 km/h) sous l’eau[2]. En surface, la classe L avait un rayon d'action de 3 200 milles marins (5 900 km) Ă  10 nĹ“uds (19 km/h)[1].

Les navires Ă©taient armĂ©s de quatre tubes lance-torpilles de 21 pouces Ă  l’avant et de deux tubes de 18 pouces (457 mm) sur des supports latĂ©raux. Ils transportaient quatre torpilles de recharge pour les tubes de 21 pouces, pour un total de dix torpilles de toutes tailles. Ils Ă©taient Ă©galement armĂ©s d’un canon de pont de 4 pouces (102 mm)[3].

Engagements

Le HMS L10 a été construit à Dumbarton par William Denny and Brothers. Il a été affecté pour servir en mer du Nord contre les unités allemandes de surface qui s’efforçaient de mouiller des mines dans les eaux britanniques. Son plus grand succès conduit à sa destruction : le matin du , en service depuis un peu moins de quatre mois, le L10 fait surface dans la baie de Heligoland avec la mission d’intercepter un groupe de raiders allemands. Ce groupe, composé des destroyers S34, S33, V28 et V79, avait été retardé dans la baie parce que le S34 avait fait exploser une mine. Les autres destroyers étaient regroupés autour de leur camarade endommagé, et il était donc facile pour le commandant du L10, Alfred Edward Whitehouse de se faufiler en position de tir et de mettre une torpille au but dans le S33, qui a commencé à couler. Cependant, alors qu’il tirait, le L10 est soudainement remonté à la surface et a été vu instantanément par les V28, S33, S60 et V79. Bien qu’il ait fait demi-tour et tenté de fuir, le L10 n’était pas assez rapide pour échapper à ses poursuivants. Il a rapidement été rattrapé et coulé à 11 heures 03 avec tout son équipage. Le S33 a dû être achevé par une torpille tirée par le S52. Le L10 fut le seul navire de classe L à être perdu pendant la Première Guerre mondiale.

DĂ©couverte

Le 5 mars 2020, il a été annoncé que l’épave du L10 avait été retrouvée près de l’île de Terschelling. La découverte a été faite par la société danoise JD-Contractor, qui était à la recherche du sous-marin polonais ORP Orzeł[4].

Notes et références

Notes

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin

Références

  1. Gardiner & Gray, p. 93
  2. Harrison, chapitre 3
  3. Akermann, p. 165
  4. (da) Robin Ettinger-Erichsen, TV Midtvest, « Jysk virksomhed gør sensationelt fund af ubåd fra 1. Verdenskrig », nyheder.tv2.dk,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Paul Akermann, Encyclopaedia of British Submarines 1901–1955, Penzance, Cornwall, Periscope Publishing, , reprint of the 1989 Ă©d. (ISBN 1-904381-05-7).
  • (en) J. J. Colledge et Ben Warlow, Ships of the Royal Navy : The Complete Record of all Fighting Ships of the Royal Navy (Rev. ed.), London, Chatham Publishing, (ISBN 978-1-86176-281-8).
  • (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships: 1906–1921, Annapolis, Maryland, Naval Institute Press, (ISBN 0-85177-245-5).

Liens internes

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