HĂ´tel de ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)
L'hôtel de ville de Saint-Denis est un bâtiment public assurant la fonction d'hôtel de ville à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).
Type | |
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Style | |
Architecte |
Paul Laynaud |
Propriétaire |
Ville de Saint-Denis (d) |
Gestionnaire |
Ville de Saint-Denis (d) |
Pays | |
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RĂ©gion | |
Seine-Saint-Denis |
département |
Commune | |
Adresse |
Coordonnées |
48° 56�nbsp;10�nbsp;N, 2° 21�nbsp;30�nbsp;E |
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Historique
Le premier hôtel de ville remonte officiellement au quand le roi décide que sous la présidence du bailli, 3 échevins et un receveur des deniers communaux vont gérer les affaires municipales[1]. L'hôtel de ville est d'abord le domicile du bailli Jean-Baptiste Le Laboureur, mais dès le , une maison place Pannetière (actuelle place Victor-Hugo) proche de l'emplacement actuel. La construction de l'édifice contemporain est décidée le [1]. La première pierre est posée le par le président du conseil municipal de Paris Maurice Engelhard[2]. Conçu sous la direction de l'architecte municipal Paul Leynaud dans un style néo-Renaissance, le bâtiment en pierres de taille et au toit d’ardoises est inauguré le par le président de la République Jules Grévy[1]. C'est l'architecte Cailleux qui assure l'aménagement intérieur qui n'est achevé que le sous la mandat du maire Denis Quintainne en 1898.
Le toit est surmonté d'un campanile inspiré des beffrois du nord de la France. Détruit dans un incendie le , il est aussitôt reconstruit. Son carillon joue sonne les mélodies du Bon Roi Dagobert et du Temps des cerises[1].
L'escalier monumental menant à la salle des mariages est décoré de fresques[2]. Celle du plafond a été peinte en 1886 par Monsieur Delahaye, alors que les trois fresques allégoriques des murs datent de 1889 et sont dues au peintre Léon Bonhomme, qui était alors professeur de dessin à l'école de la rue du Corbillon[2]. Elles sont nommées la Pensée émancipatrice de l'homme'[3], la Bienfaisance[4], le Travail[5]. Les décorations de la salle des mariages ont été exécutées en par Monsieur Rapin et consiste en une grande frise représentant les mois du calendrier républicain[2]. La salle de la Résistance est décorée de fresques de Jean Amblard est inaugurée le en présence de nombreuses personnalités dont le poète Paul Éluard[2].
En avril 1993 est inaugurée une extension de l'hôtel de ville conçue par l'architecte Henri Gaudin qui abrite le centre administratif. Elle reliée à la partie la plus ancienne par une passerelle de verre[1].
- Vue de face de l'HĂ´tel de ville.
- Vue de profil de l'HĂ´tel de ville.
Références
- « L’hôtel de ville de Saint-Denis, trois siècles d’histoire en questions », sur ville-saint-denis.fr (consulté le )
- Pierre Douzenel, « Les rues aussi ont leur histoire », sur ville-saint-denis.fr (consulté le )
- « Peinture monumentale : La Pensée émancipatrice de l'homme », sur culture.gouv.fr (consulté le )
- « Peinture monumentale : La Bienfaisance », sur culture.gouv.fr (consulté le )
- « Peinture monumentale : Le Travail », sur culture.gouv.fr (consulté le )