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Hélène de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg

La princesse Hélène Adélaïde de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg (allemand : Helene Adelheid Viktoria Marie; - ) est la troisième fille de Frédéric-Ferdinand de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg et de son épouse la princesse Caroline-Mathilde de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg[1] - [2]. Elle était une princesse de Danemark par son mariage avec Harald de Danemark. La princesse Hélène était une sympathisante Nazi au cours de la Seconde Guerre mondiale et a été, après la guerre, exilée du Danemark, mais finalement autorisée à revenir.

Hélène de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glucksbourg
Titre de noblesse
Princesse

Famille

La princesse Hélène est née le au manoir de Grünholz dans le Schleswig-Holstein, la troisième fille de Frédéric-Ferdinand de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg et son épouse la princesse Caroline-Mathilde de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Augustenbourg. Son père est l'aîné des fils de Frédéric de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg et un neveu de Christian IX de Danemark. Trois ans avant la naissance de la princesse Hélène, il a pris la tête de la Maison de Glücksbourg et le titre de duc à la mort de son père en 1885.

Mariages et descendance

La princesse Hélène est fiancée en 1908, et épouse Harald de Danemark, quatrième enfant et troisième fils de Frédéric VIII de Danemark (fils aîné de Christian IX) et son épouse Louise de Suède le , à Glücksbourg, Schleswig-Holstein, en Allemagne.

Après leur mariage, le prince Harald et la princesse Hélène vivent au manoir de Jægersborghus au nord de Copenhague, que le prince Harald a acheté en 1907. Leurs cinq enfants y sont nés entre 1910 et 1923.

La seule activité qu'il juge acceptable pour une femme membre de la maison royale, à l'exception de la représentation est la charité, et, en 1913, la princesse Hélène démarre une campagne pour fonder un orphelinat à Gentofte. L'orphelinat, Spædbørnshjemmet Danmark, est finalement fondé en 1923. Après cela, elle est protectrice de l'orphelinat et de ses fonds, fonction reprise par la princesse Caroline-Mathilde après son décès. L'argent permet en 1977 de créer le Danmarksfonden, un fonds pour les domaines sociaux et culturels.

Collaboratrice des nazis

La princesse Hélène devient très impopulaire au cours de la Seconde Guerre mondiale en raison de sa sympathie pour le parti nazi après l'occupation allemande du Danemark en 1940. Le mouvement danois de résistance déclare que la princesse Hélène est le seul membre de la maison royale danoise à avoir trahi le Danemark: elle reçoit les Allemands dans sa maison. Ses actions sont si impopulaires que, dans certains cas, des danois furieux ont même cassé les fenêtres de sa limousine. En raison de son prétendu soutien pour les Allemands, elle n'est pas en bons termes avec ses fils, qui sont gênés par son comportement. Même son mari évite la salle à manger quand elle est l'hôte des allemands. Un de ses serviteurs, Paul Dall, responsable de la définition de sa table, est un contact de l'Abwehr à Copenhague, et est, après la guerre, jugé coupable comme un espion.

Le , elle participe à la commémoration d'un officier SS, C. E. von Schalburg, qui est mort sur le front russe, un service auquel le monarque refuse d'assister. En 1942, Hélène fait des efforts pour convaincre le prince Knud de convaincre le monarque pour permettre l'incorporation de membres nazis dans le gouvernement danois[3].

La princesse Hélène n'est pas considérée comme ayant été régulièrement un agent allemand, mais plutôt un informateur et un contact sur une base informelle. Après la guerre, comme elle est membre de la maison Royale, elle n'est pas déférée à la justice. Elle est exilée du Danemark le et placée en résidence surveillée au Château de Glücksburg en Allemagne.

Elle est autorisée à retourner au Danemark, en 1947, quand le prince Harald est tombé gravement malade. Elle reste avec son conjoint jusqu'à sa mort, deux ans plus tard[4]. le prince Harald est décédé le à Copenhague. La princesse Hélène survit 13 ans à son mari, et meurt le à Copenhague, au Danemark. Elle est inhumée dans la Cathédrale de Roskilde.

Ascendance

Références

  1. Darryl Lundy, « Helene Adelheid Prinzessin zu Schleswig-Holstein-Sonderburg-Glücksburg », ThePeerage.com, (consulté le )
  2. Paul Theroff, « SCHLESWIG-HOLSTEIN », Paul Theroff's Royal Genealogy Site (consulté le )
  3. Tore Pryser, Kvinnliga spioner, (ISBN 978-91-27-11741-9)
  4. Bo Bramsen, Huset Glücksborg, Forum,

Bibliographie

  • (da) Bo Bramsen, Huset Glücksborg : Europas svigerfader og hans efterslægt [« La maison de Glücksbourg : Le beau-père de l'Europe et sa descendance »], vol. 2, Copenhague, Forlaget Forum, , 2e éd. (ISBN 87-553-3230-7 et 978-87-553-3230-0, OCLC 471920299, lire en ligne).

Liens externes

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