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Gymnopilus penetrans

Gymnopilus penetrans, le Gymnopile pénétrant[1], est une espèce de champignons basidiomycètes lignicole de la famille des Strophariaceae.

Noms vernaculaires

  • Flammule pĂ©nĂ©trante[1]
  • Flammule du sapin[2]

Biologie

C'est un saprophyte que l'on trouve essentiellement sur du bois mort résineux sur lequel il pousse en touffes plus ou moins fournies. Il provoque sur ce bois une pourriture blanche. On peut observer son rhizomorphe mélanisé enfoncé dans le bois mort (d'où l'épithète spécifique penetrans)[3] qui le nourrit grâce à la dégradation de la lignine qui libère des petits tannins, des bouts d'acides aminés et des sucres de cellulose par là tous assimilables par le champignon[4].

Toxicité

L'amertume extrême de ce champignon issue des tanins libérés lors de la dégradation de la lignine, exclut toute idée de comestibilité. C'est d'ailleurs un puissant purgatif et un émétique violent.

Liste des variétés

Selon MycoBank (23 janvier 2023)[5] :

  • Gymnopilus penetrans var. hybridus (Bull.) P.Roux & Guy Garcia, 2006
  • Gymnopilus penetrans var. penetrans

Systématique

Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Gymnopilus penetrans (Fr.) Murrill, 1912[5] - [6].

L'espèce a été initialement classée dans le genre Agaricus sous le basionyme Agaricus penetrans Fr., 1815[5].

Gymnopilus penetrans a pour synonymes[5] :

  • Agaricus penetrans Fr., 1815
  • Dryophila penetrans (Fr.) QuĂ©l., 1886
  • Flammula penetrans var. penetrans
  • Flammula penetrans (Fr.) QuĂ©l., 1872
  • Fulvidula penetrans (Fr.) Singer, 1937
  • Naucoria penetrans (Fr.) Henn., 1898

Publication originale

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

Notes et références

  1. (fr) Guide des champignons : Gymnopile pénétrant.
  2. Carpophore.ch : Flammule-du-sapin
  3. Le nom vient quant à lui du grec ancien gymnos, « nu », et de pilos « chapeau », bien que ce genre ne soit pas le seul à avoir un chapeau nu.
  4. Marc-André Selosse, Les Goûts et les couleurs du monde. Une histoire naturelle des tannins, de l'écologie à la santé, Actes Sud Nature, , p. 230.
  5. V. Robert, G. Stegehuis and J. Stalpers. 2005. The MycoBank engine and related databases. https://www.mycobank.org/, consulté le 23 janvier 2023
  6. Murrill 1912, p. 99
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