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Gustave Bertinot

Gustave Nicolas Bertinot, né le à Louviers et mort le [1] à Paris, est un graveur français.

Gustave Bertinot
Gustave Bertinot (1855) par Émile Lévy (Villa Médicis, Rome).
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  65 ans)
Paris
SĂ©pulture
Nom de naissance
Gustave Nicolas Bertinot
Nationalité
Domiciles
Formation
Activités
Enfant
Émile Bertinot (d)
Autres informations
A travaillé pour
École des beaux-arts (en)
Membre de
Distinctions

Biographie

Fils d'Augustin Victor Bertinot, fabricant de draps, et de Françoise Aurore Lelièvre, il épouse Élise Mélanie Léonie Soyez, petite-fille du baron Soyez, dont un fils, Émile Bertinot (1864-1936), juriste maire de Meudon[2].

Après des études classiques, Bertinot décide de devenir graveur : d'abord auprès de Hippolyte Pauquet, puis d'Alexis-François Girard dans l'atelier duquel il se lie à Jules Gabriel Levasseur, et enfin, il se perfectionne auprès du peintre Michel Martin Drolling et d'Achille-Louis Martinet, afin de tenter le concours des beaux-arts en 1848[2]. À l'École des Beaux-Arts, il se lie avec William Bouguereau[3]. En même temps que ce dernier, il obtient le grand prix de Rome en gravure en 1850. Ils sont ensemble à la villa Médicis, à Rome.

À son retour, il travaille à Paris, s'installant rue de la Pompe[2]. Il s'illustre dans la gravure de reproduction de chefs d'œuvre de maîtres anciens, mais aussi de quelques-uns de ses contemporains comme Paul Baudry et William Bouguereau. En 1867, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[4].

Il est nommé en 1875 professeur de gravure à l'École supérieure des beaux-arts. Il a, entre autres, comme élève William Barbotin.

Il pratique principalement la taille-douce.

Il est élu en 1878 membre de l'Académie des beaux-arts, siégeant au fauteuil no 4, à la place d'Achille-Louis Martinet dont il prononce l'éloge.

Il déménage au 78 rue Saint-Sulpice ; c'est là qu'il meurt le . Il est enterré au cimetière du Montparnasse (division 1) ; Oscar Roty prononça son éloge[2].

Le musée de Louviers lui consacre une exposition en 2022.

Distinctions

Ĺ’uvre

  • 1852 : ClĂ©ment IX, d'après VĂ©lasquez
  • 1852 : Faune, d'après Gumery
  • 1854 : Portrait de son père, Augustin-Victor Bertinot
  • 1855 : La Vierge au Rosaire, d'après Sassoferrato
  • 1857 : L'Amour fraternelle d'après William Bouguereau
  • 1858 : HĂ©rodiade, d'après Luini
  • 1859 : Portrait de PĂ©pita Gassier, d'après Saintin
  • 1860 : L'Italienne et son Enfant, d'après Jalabert
  • 1861 : La Femme au bouquet, d'après Toulmouche
  • 1862 : Portrait de Van Dyck, d'après lui-mĂŞme (Van Dyck)
  • 1863 : La Vierge aux Donateurs, d'après Van Dyck
  • 1866 : Peinture de la Chapelle des CatĂ©chismes de Saint-Eustache, d'après Signol
  • 1866 : Portrait de Jules Favre, d'après Ch. Lefebvre
  • 1867 : Marguerite aux bijoux, d'après Merle
  • 1868 : Portrait d'Amussat, d'après Naigeon
  • 1869 : Le Christ succombant sous la Croix, d'après Lesueur
  • 1869 : Figurines du DiplĂ´me de la Ville de Paris pour l'enseignement du dessin, d'après Signol
  • 1869 : Portrait de Brascassat, membre de l'Institut
  • 1869 : PĂ©nĂ©lope, d'après Marchal
  • 1870 : La Danse, d'après W. Bouguereau
  • 1873 : Portrait de Mgr Darboy, archevĂŞque de Paris, d'après Lehmann
  • 1874 : La Belle Jardinière, d'après RaphaĂ«l
  • 1874 : Portrait de M. l'abbĂ© LabbĂ©
  • 1875 : Portrait de M. l'abbĂ© Alliaume
  • 1875 : Portrait de M. Maniel, ingĂ©nieur, d'après un dessin de Rousseaux
  • 1879 : La Sainte Vierge, l'Enfant-JĂ©sus et Saint Jean-Baptiste, d'après W. Bouguereau
  • 1879 : Portrait de la Marquise de Queux de Saint-Hilaire, d'après Couder
  • 1881 : Le Christ en Croix, d'après Philippe de Champaigne

Notes et références

  1. Selon les données mentionnées dans l'acte de décès, état civil de Paris 6e (Archives de Paris).
  2. Rose Chochod, « Gustave Bertinot », dans Bulletin de la Société historique d'Auteuil et de Passy, Paris, Société historique d'Auteuil et de Passy, 1904, pp. 206-208 — sur Gallica.
  3. Henri Delaborde, William Bouguereau, Funérailles de M. Bertinot, membre de l'Académie, le samedi 21 avril 1888, Paris, Académie des Beaux-Arts, , 7 p. (lire en ligne sur Gallica).
  4. « Cote LH/215/19 », base Léonore, ministère français de la Culture.

Liens externes

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