Guillaume Boëry
Guillaume Barthelémy Boëry[1], né le à Chénérailles (Creuse) et décédé le à Châteauroux[2], est un homme politique français, pendant la Révolution française et le Premier Empire.
Membre du Conseil des Cinq-Cents |
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(à 73 ans) Châteauroux |
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Biographie
Guillaume Boëry est le fils de Pierre Boëry, procureur du roi en la châtellenie de Chenérailles, et le petit-fils de Guillaume Miquel, procureur du roi en celle de Jarnages[3]. Il est avant la Révolution française avocat puis président en l'élection de Châteauroux. Il est franc-maçon. Premier échevin de Châteauroux en 1788, il est élu député (tiers état) du bailliage du Berry pour les États Généraux. Il siège du au . Il soutient sans succès aux Jacobins une motion contre un député qui ne reconnaitrait plus l'autorité du roi.
Guillaume Boëry est ensuite élu juge à Châteauroux[4]. Député de l'Indre au Conseil des Cinq-Cents, il approuve le coup d'État du 18 brumaire de Napoléon Bonaparte et est désigné par le Sénat Conservateur comme membre du Corps législatif (majorité) où il siège de 1799 à 1814. Nommé en 1804[5] Directeur des droits réunis dans l'Indre, il le demeure jusqu'en 1816 puis est nommé Président honoraire du tribunal de Châteauroux. Il est fait chevalier de l'Empire en 1811[6]. Il décède onze ans plus tard, à l'âge de 73 ans. Il est le grand-oncle d'Étienne de Saint-Martin (1831-1911), député de l'Indre.
Distinctions
- Chevalier de la LĂ©gion d'honneur (1804)
- Chevalier de l'Empire (1811)
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Robinet, Dictionnaire historique et biographique de la RĂ©volution et de l'Empire, 1789-1815, volume I
- « Guillaume Boëry », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :
- Ressource relative aux militaires :
Notes et références
- Particule abandonnée pendant la Révolution
- Fiche du député sur le site de l'Assemblée nationale
- V. acte de baptĂŞme.
- 23 vendémiaire an IV
- 5 germinal an XII
- Lettre patente d'anoblissement du 13 avril 1811, signée par Napoléon et Cambacérès.