Greymouth
Greymouth (/ËÉĄÉčeÉȘmaÊΞ/, en maori de Nouvelle-ZĂ©lande : MÄwhera) est une ville de lâĂźle du Sud de Nouvelle-ZĂ©lande. C'est la plus grande ville de la rĂ©gion de West Coast et le siĂšge du dĂ©partment de Grey. En , sa population Ă©tait estimĂ©e Ă 9 870 habitants[1]. Une portion importante du dĂ©partement (65%) fait partie de l'effort de PrĂ©servation du Patrimoine gĂ©rĂ© par le MinistĂšre de la Conservation, faisant de Greymouth un point central naturel pour les amateurs de randonnĂ©e.
Greymouth | ||
Vue partielle en 2009. | ||
Administration | ||
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Pays | Nouvelle-ZĂ©lande | |
DĂ©mographie | ||
Population | 9 870 hab. (2014) | |
GĂ©ographie | ||
CoordonnĂ©es | 42° 27âČ 01âł sud, 171° 12âČ 28âł est | |
Localisation | ||
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-ZĂ©lande
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GĂ©ographie et transports
La ville se trouve Ă lâembouchure du fleuve Grey, sur une Ă©troite plaine cĂŽtiĂšre au pied des Alpes du Sud. Par temps clair, l'Aoraki/Mont Cook est visible en direction du sud.
La Grey divise la ville en trois : Blaketown, proche de l'estuaire sur la rive sud, Karoro au sud-est, séparée de Blaketown par une série de petits lacs d'estuaire, et Cobden, sur la rive nord, qui constituait jadis une ville distincte.
Greymouth se trouve sur l'autoroute néo-zélandaise 6 (en), qui la relie à Hokitika au sud et Westport au nord. Elle est aussi le terminus de l'autoroute néo-zélandaise 7 (en), transversale, qui traverse Dobson et Reefton, puis Lewis Pass (en) pour atteindre la région de Canterbury et rejoindre l'autoroute 1 à Waipara (55 km au nord de Christchurch). Elle est aussi le terminus ferroviaire de la Midland Line, qui la relie à Christchurch. Cette ligne est réguliÚrement empruntée par de grands trains de charbon, ainsi que par les trains de passager de la fameuse TranzAlpine (en). Il existe aussi un aéroport, à 1,9 km au sud du centre-ville.
Histoire
Les MÄori, dĂ©jĂ prĂ©sents sur le site longtemps avant lâarrivĂ©e des EuropĂ©ens, nommaient lâendroit Mawhera (ce qui signifie « large embouchure de fleuve »[2], nom toujours utilisĂ© comme autre appellation pour le fleuve Grey). Le premier EuropĂ©en Ă visiter le site de l'actuelle Greymouth est Thomas Brunner en 1846. Brunner a dĂ©couvert du charbon dans la vallĂ©e de la Grey et laissĂ© son nom Ă plusieurs endroits de la rĂ©gion, notamment la ville de Brunner et le lac Brunner (en). Brunner lui-mĂȘme nomme le fleuve Grey River, dâaprĂšs lâĂ©minent homme politique de Nouvelle-ZĂ©lande sir George Grey[3] (1812-1898). La ruĂ©e vers l'or en Nouvelle-ZĂ©lande, qui vit l'arrivĂ©e des premiers colons blancs, et lâexploitation des mines de charbon furent trĂšs attractifs pour les pionniers occidentaux [2].
De 1853 Ă lâabolition des provinces en 1876, Greymouth fait dâabord partie de la province de Canterbury (en) (sa partie de la cĂŽte ouest est alors connue sous le nom de Canterbury ouest) puis de la province de Westland (en) Ă partir de 1868. Cobden, sur la rive nord (ou droite) de la Grey, fait alors partie de la province de Nelson (en) (de 1853 Ă 1876). Greymouth tente mĂȘme Ă cette Ă©poque dâintĂ©grer la province de Nelson, mais finalement sans succĂšs.
Lâhistoire de Greymouth sâarticule autour de lâextraction du charbon et de lâor. Quand lâindustrie miniĂšre a commencĂ© Ă dĂ©cliner, lâexploitation forestiĂšre est devenue un relais de croissance. La pĂȘche est Ă©galement importante pour la ville, et depuis longtemps, bien que lâentrĂ©e de la Grey comporte deux dangereux bancs de sable.
Greymouth comporte également un affût historique datant de la Seconde Guerre mondiale à Cobden. Le conseil du district de Grey a démoli une partie du site en 2007, sans consultation, pour créer un nouvel égout[4].
Le , une tornade importante, qui avait dĂ©marrĂ© comme une trombe marine, a provoquĂ© des glissements de terrain Ă Blaketown, une banlieue de Greymouth. La coulĂ©e sâest frayĂ© un chemin vers la ville passant juste au sud du centre-ville. Cette tornade, une des plus importantes de lâhistoire rĂ©cente de la West Coast, a provoquĂ© des millions de dollars nĂ©o-zĂ©landais de dĂ©gĂąts et blessĂ© plusieurs personnes[5].
En , une sĂ©rie de coups de grisou Ă la mine de Pike River, ouverte depuis deux ans, a causĂ© la mort de 29 mineurs. Leurs corps n'ont pas Ă©tĂ© rĂ©cupĂ©rĂ©s et pourraient ne jamais l'ĂȘtre[6].
Inondations
La ville de Greymouth était réguliÚrement inondée par la riviÚre Grey. Depuis les années 1860, la ville avait été inondée prÚs de deux douzaines de fois. Lorsque la ville fût sous l'eau deux fois durant l'année 1988, Barry Dallas qui était le maire de Greymouth à l'époque, débuta le projet ambitieux de construire une digue pour éviter de futures inondations[7]. Depuis l'achÚvement du projet, la ville n'a plus connue d'inondations.
Ăconomie
Les principaux secteurs industriels de la ville sont la pĂȘche, lâindustrie miniĂšre, la sylviculture et lâĂ©cotourisme, ces deux derniers entretenant parfois des relations houleuses lâune avec lâautre. Les Pancake Rocks Ă Punakaiki, Ă 45 km au nord, sont un point dâattraction touristique tandis que de nombreux autres touristes transitent par Greymouth vers ou en provenance des glaciers plus au sud.
Greymouth est également connu pour son industrie de la taille du pounamu (un nom maori pour le jade) qui remonte aux origines maories du site[2]. La ville possÚde également sa brasserie locale, Monteith's (en), qui produit depuis 1868 de la biÚre[3] écoulée dans le pays entier.
Ăducation
Quatre Ă©coles se trouvent dans la zone centrale de Greymouth et dâautres dans les faubourgs et zones adjacentes de Blaketown, Cobden et Karoro.
Personnalité
- Margaret Butler (1890-1947) : sculptrice et aquarelliste, née à Greymouth.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Greymouth » (voir la liste des auteurs).
- (en) « Population estimate tables - NZ.Stat », sur Statistics New Zealand (consulté le )
- (en) Greymouth, Tourism New Zealand, agence officielle de tourisme de Nouvelle-ZĂ©lande.
- (en) Greymouth / Blackball (site web de Tourism West Coast)
- (en) Cobden Coastal Defence Gun Emplacement sur le site nzrifle.com. Consulté le 6 mars 2015.
- (en) Widespread damage after Greymouth tornado - The New Zealand Herald, jeudi 10 mars 2005
- « Pike dead may never be recovered: Solid Energy », MiningNews.Net,â (lire en ligne)
- (en) « A mayor with a big flood idea », sur Stuff, (consulté le )