Gregory Woolley
Gregory Woolley (né en 1973[1]) est une figure marquante du crime organisé de Montréal. Il fonde en 1998 un gang de rue nommé le Syndicate, premier gang de rue montréalais à travailler de près avec les Hells Angels[2]. Décrit comme le « parrain des gangs de rue », il est l'un des dirigeants du crime organisé les plus influents à Montréal[3]. Woolley est d'ailleurs le seul Noir à avoir été officiellement inclus dans l'organisation des Hells Angels à l'époque où il est devenu membre de leur défunt club-école les Rockers en 1998[3].
Alias |
Le Parrain des gangs de rue |
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Naissance |
Port-au-Prince, Haïti |
Pays de résidence | Haïti puis Canada |
Profession | |
Activité principale |
Chef du gang de rue Syndicate |
Autres activités |
Carrière criminelle
Originaire de Port-au-Prince, la capitale d'Haïti, Gregory Woolley a porté les couleurs des Rockers, ce redoutable club-école des Hells Angels parrainé par Maurice 'Mom' Boucher. Il a débuté avec les Hells Angels alors qu'il était encore membre d'un gang de rue de l'est de Montréal, les Master B[2]. En 1998, avec d'autres motards, Woolley a été acquitté du meurtre d'un petit revendeur de drogue des Rock Machine[4]. La clique des Syndicate avait été formée à la même époque sur recommandation de Mom Boucher. Le Syndicate regroupe des criminels majoritairement d'origine haïtienne afin d'accroître le commerce de trafic de stupéfiants au sein de cette communauté et dans certains secteurs de la ville de Montréal tout en contribuant à l'effort de guerre dans la lutte que se livraient les motards[4].
Arrestation
En 2015, Woolley, quelques membres du Syndicate, deux têtes dirigeantes de la mafia montréalaise ainsi que quelques motards liés aux Hells, ont été arrêtés par la Sûreté du Québec dans le cadre de l'opération Margot-Mastiff[5] - [6]. Selon les enquêteurs de la Sûreté, Woolley avait joué un grand rôle dans une alliance d'affaires entre les Hells Angels, la mafia italienne et des gangs de rue afin d'avoir le contrôle total du marché des stupéfiants dans la grande région de Montréal[3]. Derrière les barreaux depuis novembre 2015[7], Woolley est reconnu coupable de complot, trafic de drogue et gangstérisme le et doit purger une peine de huit années d'incarcération à la prison de Bordeaux[2]. Le , Gregory plaide coupable à deux chefs d'accusation de possession de méthamphétamine et de marijuana[8]. Une peine d'un mois de détention s'ajoute à celle dont il purge alors[3].
Références
- « Erreur », sur memoireduquebec.com (consulté le ).
- « 35 ans d'histoire de gangs au Québec », sur TVA Nouvelles (consulté le ).
- « Crime organisé : le «parrain des gangs de rue» coupable », sur Le Journal de Montréal (consulté le ).
- https://rtvc.radiotelevisioncaraibes.com/node/20747
- « Arrêt des poursuites dans l’opération Magot-Mastiff », La Presse, (lire en ligne, consulté le ).
- « Projet Magot: Gregory Woolley plaide coupable », La Presse, (lire en ligne, consulté le ).
- « Chicane de famille de la mafia, des Hells et des gangs de rue », sur TVA Nouvelles (consulté le ).
- Paul Cherry, Montreal Gazette, « Convicted drug trafficker pleads guilty to possessing meth behind bars », The Gazette, (lire en ligne, consulté le ).
Articles connexes
Liens externes
- « 35 ans d'histoire de gangs au Québec », sur TVA Nouvelles (consulté le )