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Grande synagogue d'Alger

La grande synagogue d'Alger est une ancienne synagogue dans la casbah d'Alger en Algérie[1].

Grande synagogue d'Alger
La grande synagogue d'Alger, carte postale de 1902.
Présentation
Type
Fondation
Religion
Localisation
Localisation
Coordonnées
36° 47â€Č 03″ N, 3° 03â€Č 33″ E
Carte

InaugurĂ©e en 1865, elle est pendant prĂšs de cent annĂ©es l'un des lieux de culte de la communautĂ© juive algĂ©roise. Le , elle est profanĂ©e et saccagĂ©e[2] par des Ă©meutiers du FLN[3]. En 1962, Ă  l'indĂ©pendance du pays et Ă  la suite de l'exode de la communautĂ© juive, la synagogue est confisquĂ©e puis transformĂ©e en mosquĂ©e[4]. On renomme officiellement le lieu DjamĂąa FarĂšs, mosquĂ©e FarĂšs mais pour beaucoup d'habitants elle reste nommĂ©e la DjamĂąa Li houd (ŰŹŰ§Ù…Űč Ű§Ù„ÙŠÙ‡ÙˆŰŻ), signifiant « la mosquĂ©e des juifs »[5] - [6] - [7].

Origine de la synagogue

L'endroit de la synagogue est auparavant un terrain puis les Français vendent la zone aux juifs d'Algérie qui construisent une synagogue en 1845.

Transformation en Mosquée Ben FarÚs

À la suite du dĂ©part des juifs d'AlgĂ©rie comme la majoritĂ© des pieds-noirs lors de l'indĂ©pendance de l'AlgĂ©rie, la synagogue est transformĂ©e en mosquĂ©e et nommĂ©e "La MosquĂ©e de Ben FarĂšs".

L'origine du nom de la mosquée, selon ce qui était indiqué dans le livre des « mosquées de la ville d'Alger, ses zaouïa et ses sanctuaires à l'époque ottomane » de Ben Hamoush, est attribuée au quartier dans lequel vivait Hajj Ali Abdul Aziz ibn FarÚs, qui a fui l'Andalousie aprÚs sa chute en 1492 pour s'installer à Bejaia et puis à Alger, dans le quartier de la Casbah.

Galerie

  • La grande synagogue d'Alger transformĂ©e aujourd'hui en une mosquĂ©e
    La grande synagogue d'Alger transformée aujourd'hui en une mosquée
  • RelĂšve de la garde devant la synagogue d’Alger pendant les Ă©meutes de 1898.
    RelĂšve de la garde devant la synagogue d’Alger pendant les Ă©meutes de 1898.

Références

  1. Salah Guemriche, Alger la Blanche : biographies d'une ville, Paris, EDI8, , 416 p. (ISBN 978-2-262-04039-0 et 2-262-04039-7, lire en ligne) Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article p. 340
  2. Comite scientifique du colloque, « ENS LSH - Colloque - Pour une histoire critique et citoyenne, le cas de l’histoire franco-algĂ©rienne », sur colloque-algerie.ens-lsh.fr (consultĂ© le )
  3. « Saccage de la grande synagogue d’Alger par des Ă©meutiers FLN (Front de libĂ©ration national), DĂ©cembre 1960 », sur www.bibliotheque-numerique-aiu.org, (consultĂ© le )
  4. The Shengold Jewish Encyclopedia https://books.google.de/books?id=UKWGUfmQD4be9ATGt4DoDg&id=dwICJoLCfhQC&dq=Algiers&q=Algiers#v=snippet&q=Algiers&f=false
  5. Louhal Nourreddine, « La concurrence dĂ©loyale fait rage dans les marchĂ©s couverts d’Alger: Les camelots gangrĂšnent l’activitĂ© commerciale », LibertĂ©,‎ (lire en ligne, consultĂ© le )
  6. Farida Rahmani et Mounir Bouchenaki, La Casbah d'Alger : un art de vivre des Algériennes, Paris-Méditerranée, , 189 p. (ISBN 978-2-84272-174-9)
    « En face du marché Djamùa-Lihoud, s'élÚve l'ancienne synagogue, aujourd'hui Djamùa Fares »
  7. Dominique Auzias, Alger 2010-11, Petit Futé, (ISBN 978-2-7469-2404-8 et 2-7469-2404-8), p. 168

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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