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Grande pagode de l'oie sauvage

La Grande pagode de l'oie sauvage (chinois simplifiĂ© : 性雁楔 ; pinyin : DĂ yĂ n Tǎ) est une pagode situĂ©e dans la partie sud de Xi'an, dans la province chinoise du Shaanxi. Elle a Ă©tĂ© construite en 652, pendant la dynastie Tang et avait Ă  l'origine cinq Ă©tages. Elle a Ă©tĂ© reconstruite en 704, pendant le rĂšgne de l'impĂ©ratrice Wu Zetian et sa façade en briques a Ă©tĂ© restaurĂ©e pendant la dynastie Ming. Une de ses nombreuses fonction fut d'abriter les sĂ»tras et les figurines du Bouddha rapportĂ©es d'Inde en Chine par le voyageur et traducteur bouddhiste Xuanzang.

Grande pagode de l'oie sauvage *
Image illustrative de l’article Grande pagode de l'oie sauvage
La grande pagode de l'oie sauvage
CoordonnĂ©es 34° 13â€Č 12,46″ nord, 108° 57â€Č 33,58″ est
Pays Drapeau de la RĂ©publique populaire de Chine Chine
Subdivision Xi'an, District de Yanta, Shaanxi
Type Culturel
CritĂšres (ii), (iii), (v), (vi)
Numéro
d’identification
1442
Zone géographique Asie et Pacifique **
AnnĂ©e d’inscription 2014 (38e session)
GĂ©olocalisation sur la carte : Chine
(Voir situation sur carte : Chine)
localisation
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO

Environs et histoire

Grande pagode de l'Oie sauvage, Xi'an, Shanxi. Brique et pierre. H. : 60m; l. du cÎté à la base : 25,5 m, dynastie Tang, 652 (premiÚre construction) et VIIIe s.

La pagode originale fut construite pendant le rĂšgne de l'empereur Gaozong (r. -) de la dynastie Tang et s'Ă©levait alors Ă  une hauteur de 54 m[1]. Cependant, cette construction de pisĂ© revĂȘtu de pierre s'est effondrĂ©e quelques dĂ©cennies plus tard. L'impĂ©ratrice au pouvoir Wu Zetian a fait reconstruire la pagode et lui a fait ajouter cinq nouveaux Ă©tages en l'an 704. Mais le violent sĂ©isme de 1556 de Shaanxi l'a fortement endommagĂ©e et l'a rĂ©duite de trois Ă©tages Ă  sa hauteur actuelle de sept Ă©tages[2]. Le bĂątiment tout entier penche Ă  prĂ©sent de maniĂšre perceptible (plusieurs degrĂ©s) vers l'ouest. Sa structure sƓur du VIIIe siĂšcle, la petite pagode de l'oie sauvage, Ă©galement Ă  Xi'an, n'a que peu souffert de ce tremblement de terre (les rĂ©parations n'ont toujours pas Ă©tĂ© faites)[2]. La Grande pagode de l'Oie sauvage fut intensĂ©ment rĂ©parĂ©e pendant la dynastie Ming (1368–1644) et de nouveau en 1964. Sa hauteur actuelle est de 64 m et, du haut, l'on peut observer la ville actuelle de Xi'an.

Pendant la dynastie Tang, la pagode Ă©tait incluse dans un monastĂšre entourĂ© d'un mur formant le secteur le plus grand de la ville, qui s'appelait Ă  l'Ă©poque Chang'an[3] - [4]. Les terres du monastĂšre de l'Ă©poque couvraient dix cours pour un total de 1 897 baies[3] - [5]. À l'Ă©poque, les Ă©tudiants diplĂŽmĂ©s des examens impĂ©riaux de Chang'an inscrivaient leurs noms dans ce monastĂšre[3].

Proche de la pagode se trouve le temple de la Grande grùce maternelle, Da Ci'en. Ce temple fut construit initialement en 589 par Li Zhi (le futur empereur Gaozong des Tang) en mémoire de sa mÚre l'impératrice Wende et reconstruit ensuite en 647.

Une statue du moine Xuanzang a été érigée devant l'entrée du temple.

Statut patrimonial

La grande pagode a été ajouté sur la premiÚre liste des sites historiques et culturels majeurs protégés au niveau national en 1961, sous le numéro de catalogue, (1-)63. Elle également été ajouté à la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO le .

Galerie

  • vue nocturne de la Grande pagode de l'oie sauvage
    vue nocturne de la Grande pagode de l'oie sauvage
  • Statue de Xuanzang, situĂ©e Ă  l'intĂ©rieur de la Grande pagode
    Statue de Xuanzang, située à l'intérieur de la Grande pagode
  • Vue en contre-plongĂ©e permettant de discerner les briques
    Vue en contre-plongée permettant de discerner les briques
  • Pavillon Avalokiteshvara
    Pavillon Avalokiteshvara
  • vue depuis le parc
    vue depuis le parc
  • autre vue de la Grande pagode
    autre vue de la Grande pagode
  • IntĂ©rieur de la Grande pagode de l'oie sauvage
    Intérieur de la Grande pagode de l'oie sauvage

Notes et références

  1. Watson, 185.
  2. Ingles (1982), 144.
  3. Benn, xviii
  4. Benn, xiii.
  5. Kiang, 12.

Voir aussi

Bibliographie

  • Benn, Charles (2002). China's Golden Age: Everyday Life in the Tang Dynasty. Oxford: Oxford University Press.
  • Ingles, O.G. "Impressions of a Civil Engineer in China," The Australian Journal of Chinese Affairs (Number 7, 1982): 141–150.
  • Heng Chye Kiang. (1999). Cities of Aristocrats and Bureaucrats: The Development of Medieval Chinese Cityscapes. Singapore: Singapore University Press. (ISBN 9971-69-223-6).
  • Watson, William. (2000). The Arts of China to A.D. 900. New Haven: Yale University Press. (ISBN 0-300-08284-3).

Articles connexes

Liens externes

Crédit d'auteurs

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