Gouvernement Simítis I
Le gouvernement Simítis I (en grec moderne : Κυβέρνηση Κωνσταντίνου Σημίτη 1996 (Ιανουάριος)) est le gouvernement de la République hellénique entre le et le , sous la VIIIe législature du Parlement.
(el) Κυβέρνηση Κωνσταντίνου Σημίτη 1996 (Ιανουάριος)
Président de la République | Konstantínos Stephanópoulos |
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Premier ministre | Konstantínos Simítis |
Élection | 10 octobre 1993 |
Législature | VIIIe |
Formation | |
Fin | |
Durée | 8 mois et 3 jours |
Parti politique | PASOK |
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Ministres | 19 |
Femmes | 1 |
Hommes | 18 |
Parlement |
170 / 300 |
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Il est dirigé par le socialiste Konstantínos Simítis, successeur d'Andréas Papandréou après sa démission. Il succède au gouvernement Papandréou III et cède le pouvoir au gouvernement Simítis II après que le PASOK a conservé sa majorité absolue aux élections anticipées de septembre 1996.
Historique
Dirigé par le nouveau Premier ministre socialiste Konstantínos Simítis, ancien ministre de l'Agriculture, puis de l'Économie, puis de l'Industrie, ce gouvernement est constitué et soutenu par le Mouvement socialiste panhellénique (PASOK). Seul, il dispose de 170 députés sur 300, soit 56,7 % des sièges du Parlement.
Il est formé à la suite de la démission d'Andréas Papandréou, au pouvoir entre 1981 et 1989 et depuis 1993.
Il succède donc au gouvernement Papandréou III, constitué et soutenu dans les mêmes conditions.
Le , après deux mois d'hospitalisation, Papandréou accepte de démissionner de la direction de l'exécutif grec, sans renoncer à présider le PASOK. Deux jours plus tard, le groupe parlementaire lui choisit Konstantínos Simítis, chef de file des libéraux pro-européens du parti, comme successeur au détriment d'Ákis Tsochatzópoulos, représentant de la fidélité à la ligne populiste et nationaliste du Premier ministre sortant[1].
Simítis et son équipe de 19 ministres sont assermentés au palais présidentiel d'Athènes par le président de la République Konstantínos Stephanópoulos le , quatre jours plus tard. Si le ministre de l'Intérieur Ákis Tsochatzópoulos et le ministre de la Défense nationale Gerásimos Arsénis, qui avaient postulé à la succession de Papandréou, sont reconduits, le nouveau Premier ministre intègre également ses alliés dans la lutte interne contre son prédécesseur, le nouveau ministre des Affaires étrangères Theódoros Pángalos et la nouvelle ministre du Développement Vásso Papandréou[2].
Papandréou meurt le suivant, et Simítis est élu — de nouveau face à Tsochatzópoulos — président du PASOK une semaine plus tard[3]. Il annonce à la fin du mois d'août son intention de convoquer des élections législatives anticipées pour le [4].
Au cours du scrutin législatif, le PASOK enregistre un recul mais conserve une nette majorité absolue. Konstantínos Simítis peut alors constituer son second gouvernement.
Composition
Initiale (22 janvier 1996)
- Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
Remaniement du 30 août 1996
- Les nouveaux ministres sont indiqués en gras, ceux ayant changé d'attributions en italique.
Notes et références
- (el) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en grec moderne intitulé « Κυβέρνηση Κωνσταντίνου Σημίτη 1996 (Ιανουάριος) » (voir la liste des auteurs).
- (es) Luis Prados, « Los socialistas de Grecia votan por el cambio y eligen primer ministro al liberal Costas Simitis », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Eudo Adriazola, « Jura el nuevo Gobierno griego, en el que faltan colaboradores clave de Papandreu », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Luis Prados, « Los socialistas griegos eligen al primer ministro Simitis nuevo líder del PASOK », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- Sophia Giannaka, « Grèce: élections anticipées en septembre. », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
- (el) Gouvernement grec, « Κυβέρνησις ΚΩΝΣΤΑΝΤΙΝΟΥ ΣΗΜΙΤΗ », sur ggk.gov.gr (consulté le ).