Gonzague de Blignières

Gonzague Marie Michel Le Barbier de Blignières, usuellement Gonzague de Blignières, est né à Autun en Saône-et-Loire le 29 avril 1956 du mariage de Jean de Blignières, directeur de banque et de Thérèse Boudet[1].

Marié le 29 juin 1979 à Marie-Caroline Allioli, il est père de quatre enfants[1] - [2].

Après des études secondaires à Sainte-Croix de Neuilly, il poursuit des études supérieures. Il est titulaire du diplôme d'ingénieur de l'École supérieure d'ingénieurs en électrotechnique et électronique (ESIEE Paris), d'une licence en mathématiques et d'un DEA de physique du solide[1] - [3].

Entré à la Banque nationale de Paris en 1979[4], il y est cadre à la direction de l'organisation de 1980 à 1982, puis analyste financier de 1982 à 1984. Il est ensuite capital-investisseur à la Banexi de 1985 à 1987 puis à Charterhouse de 1987 à 1992, comme directeur associé, et en même temps directeur général de Mediale Investissement de 1988 à 1992[5] - [6].

Passé ensuite chez Barclays comme directeur en 1992[3], Gonzague de Blignières crée l'antenne française[6]. Il est directeur général de 1992 à 2001 puis à partir de 2002 président du directoire de Barclays Capital Développement SA devenu Barclays Private Equity France[5] Il investit surtout dans les « mid caps », PME prometteuses. Il est aussi coprésident de Barclays Private Equity Europe[6] - [2]. Barclays Private Equity est racheté en 2011 par Equistone Partners Europe dont il devient président du comité de surveillance[7]. Il gère alors plus de 5 milliards d'euros en Europe.

En 2013[8], il confonde avec Clara Gaymard le groupe Raise, organisé autour de cinq activités financières : Raise Investissement, Raise Reim, Raise Ventures, Raise Impact et RaiseLab, dont les équipes donnent 50% de leur intéressement pour financer un fonds de dotation[9], nommé RaiseSherpas, qui accompagne des startups[10].

Il est souvent présenté comme un « financier bienveillant »[11] - [12].

Vice-président de l'Association française des investisseurs en capital (Afic) en 2004, il en est élu président en 2005[4]. Il s'attache à réhabiliter la profession d'investisseur en capital, et élabore une charte de l'investisseur[6]. Au moment de quitter la présidence de l'Afic, il en annonce en juin 2006 une proposition pour mieux partager la plus-value entre les salariés d'un LBO ; il appelle aussi les grands patrons à favoriser le démarrage et le développement des nouvelles entreprises[13].

Gonzague de Blignières crée en 2003 « Paris Entreprendre », une association d'aide à la création d'entreprises[6] - [13] ; il devient plus tard président d'Entreprendre pour l'Île-de-France[7]. Il est administrateur du fonds de l'Association pour le droit à l'initiative économique (Adie)[7] et de la Fondation Entreprendre.

Il est un des parrains des « Business Angels des cités », et abonde dans ce fonds créé en 2007 par Aziz Senni pour le développement des banlieues[6]. Il en devient vice-président du conseil de surveillance[7].

En mars 2018, Gonzague de Blignières crée avec Clara Gaymard, le Mouvement pour une économie bienveillante[14] visant à encourager les entreprises de toutes tailles à s'organiser autour d'un modèle économique généreux et performant. Ce mouvement entend réconcilier le profit et la générosité, la finance et l'entreprise, la performance et le lien social. Il se fonde sur trois principes : donner, en dédiant de façon automatiquement et permanente une partie de ses ressources économiques à une action philanthropique; agir, en consacrant l'action philanthropique à la raison d'être de l'entreprise; ensemble, en associant les salariés.