Glyn Loosmore
Glyn Loosmore (1923 - 2007) fut, pendant la Seconde Guerre mondiale, opérateur radio au sein de plusieurs équipes spéciales :
- deux équipes Jedburgh, ANDY puis IVOR (France, libération 1944) ;
- l’équipe MONGOOSE de la Force 136[1] (Birmanie, 1945).
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(Ă 84 ans) |
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Situation militaire : sergeant dans le Royal Armoured Corps.
Pour accéder à une photographie de Glyn Loosmore, se reporter au paragraphe Sources et liens externes en fin d’article.
Famille
Ses parents : Frank et Gladys Mary (née Davies) Loosmore. Glyn est le plus jeune des enfants.
Sa femme : Elizabeth Goldsworthy (1947, Swansea) ; 2 enfants.
Éléments biographiques
Robert Glyn Loosmore naquit le Ă Bridgend, Glamorgan.
Après avoir travaillé à la Midland Bank[2], il s’engagea en 1942 dans le Royal Armoured Corps. Il avait 21 ans, lorsque, s’étant porté volontaire pour des opérations spéciales et ayant suivi l’entraînement donné à Milton Hall aux formations Jedburgh, il fut, sous le nom de code de « Lundy », parachuté dans l’Indre le avec ses deux camarades de l’équipe ANDY, le major Parkinson, lui aussi Britannique, et le commandant Verneuil, Français. Leur arrivée fut assez catastrophique : ils auraient dû être lâchés en Haute-Vienne et, largués beaucoup trop bas, firent un atterrissage tellement fâcheux que les deux officiers furent gravement blessés ; si bien qu’après quelques aventures (ils durent, tous trois, sauter par une fenêtre de la ferme où ils avaient été recueillis, et échapper aux recherches des Allemands lancés à leurs trousses), l’équipe fut dissoute, les officiers furent rapatriés, le , par un des premiers Dakotas qui purent se poser au Blanc, et Glyn Loosmore passa à l’équipe IVOR, arrivée dans le Cher le , où il remplaça le radio américain Lewis F. Goddard, dont le parachute ne s’était pas ouvert correctement et qui n’avait pas survécu !
Avec ses nouveaux camarades (le capitaine Cox, Britannique, et le lieutenant R. Colin, Français), Glyn Loosmore contribua à l’unification de la Résistance de la région sous les ordres du colonel Benoit (en réalité le colonel Bertrand, qui avait commandé le premier régiment d'infanterie jusqu’à ), participa à quelques engagements avec la colonne Elster et fut en contact avec des groupes relevant du réseau Antoine-VENTRILOQUIST de Philippe de Vomécourt.
De retour en Angleterre après la libération, Glyn Loosmore rejoignit la Force 136 et fut envoyé en Birmanie. Démobilisé en 1947, il retourna à la Midland Bank, reprit ses études[3], retourna et fit carrière dans l’administration coloniale, d'abord en Rhodésie du nord[4], puis au Tanganyika [5], avant de revenir en Grande-Bretagne en 1963 et de se convertir à l’enseignement, à l’université de Leicester.
Glyn Loosmore est décédé le , à l’âge de 84 ans.
Reconnaissance
Glyn Loosmore a reçu les distinctions suivantes :
- Grande-Bretagne : Military Medal[6] (France, 1944), Mention in Despatches (Birmanie, 1945),
- France : Croix de guerre 1939-1945 (France, 1944),
Notes, sources et références
Notes
- Force 136 était une unité, émanation du SOE, constituée de militaires britanniques ou d’autres pays alliés, formés par les Britanniques, pour encadrer les maquis dans les territoires d’Asie occupés par les Japonais et y mener des actions subversives. Voir l'article détaillé.
- Source SFRoH.
- Graduated University of Wales, 1951. Source SFRoH.
- Colonial Administrative Service. Source SFRoH.
- District Commissioner, Shinyanga. Source SFRoH.
- Clarifier cette distinction.
Sources et liens externes
- Photographie de Glyn Loosmore sur le site Special Forces Roll of Honour.
- Libre Résistance, bulletin d’information et de liaison, anciens des Réseaux de la Section F du S.O.E. (Special Operations Executive), BUCKMASTER, numéro 21, 3e trimestre 2007 (noté 2008), page 4.
- L'adieu à GLyn Losmore, avec détails de sa participation à la Libération et photos de la commémoration, sur le site des anciens du 1er Régiment d'Infanterie.
Autres références
- Michael Richard Daniel Foot et Jean-Louis Crémieux-Brilhac (annot.) (trad. de l'anglais), Des Anglais dans la Résistance : le service secret britannique d'action (SOE) en France, 1940-1944, Paris, Tallandier, , 799 p. (ISBN 978-2-84734-329-8). Traduction en français par Rachel Bouyssou de (en) M. R. D. Foot, Soe in France An account of the Work of the British Special Operations Executive in France, 1940-1944, Londres, Taylor & Francis Ltd, , 584 p. (ISBN 978-0-415-40800-4) Her Majesty's Stationery Office, 1966, 1968 ; Whitehall History Publishing, in association with Frank Cass, 2004. Ce livre présente la version officielle britannique de l’histoire du SOE en France. Une référence essentielle sur le sujet du SOE en France.