Giuseppe Pinelli
Giuseppe Pinelli (Milan, - id. ) est un cheminot et militant anarchiste italien, membre du cercle anarchiste Pont Ghisolfa et pendant la RĂ©sistance, compte tenu de son jeune Ăąge, estafette dans les brigades Bruzzi Malatesta.
Giuseppe Pinelli | |
Surnom | Pino |
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Naissance | Milan |
DĂ©cĂšs | Milan |
Origine | Italie |
Type de militance | partisan dans les Brigades Bruzzi Malatesta pendant la RĂ©sistance animateur du Cercle anarchiste Ponte della Ghisolfa |
Cause défendue | libertaire antifascisme |
Il meurt le , tombant d'une fenĂȘtre du poste de police de Milan oĂč il est dĂ©tenu pour interrogatoire Ă la suite de l'explosion d'une bombe sur la Piazza Fontana le , un Ă©vĂ©nement connu sous le nom du massacre de la piazza Fontana.
Les circonstances de sa mort, officiellement attribuée à un malaise, éveillent les soupçons en raison du climat politique tout à fait exceptionnel régnant à Milan à la suite de l'attentat.
Une partie de l'opinion soupçonne que Pinelli a pu ĂȘtre assassinĂ© par des policiers. Toutefois, l'enquĂȘte conclue en 1975 par le juge d'instruction Gerardo D'Ambrosio exclut la possibilitĂ© d'un assassinat.
Durant ce que l'on appelle les années de plomb, marquées par la stratégie de la tension, l'affaire a suscité une longue controverse politique et judiciaire, tant de la part de ceux qui soutiennent l'idée d'un assassinat que du point de vue des autorités.
Les faits
La nuit suivant l'attentat de la Piazza Fontana la police arrĂȘte 84 anarchistes, dont Pinelli. Trois jours aprĂšs, alors que vient d'ĂȘtre arrĂȘtĂ© Pietro Valpreda, considĂ©rĂ© comme son complice, Pinelli se trouve Ă la prĂ©fecture de police, soumis Ă un interrogatoire de la part de Marcello Guida, du commissaire Luigi Calabresi et de quelques sous-officiers. Selon la version officielle, Pinelli se serait jetĂ© de la fenĂȘtre du quatriĂšme Ă©tage et en mourut. Sa mort fut dĂ©clarĂ©e comme Ă©tant un suicide. Le motif de son geste aurait Ă©tĂ© les dĂ©clarations mises Ă sa charge, qui auraient dĂ©montrĂ© son implication dans l'attentat.
La détention de Pinelli était illégale parce qu'il fut retenu trop longtemps à la préfecture : elle n'aurait pas dû se prolonger plus de deux jours. Le (date de sa mort), il aurait dû se trouver, soit remis en liberté, soit en prison.
Selon certaines versions policiÚres, jamais confirmées, Pinelli, en tombant, aurait crié la phrase désormais célÚbre :
« à la fine dell'anarchia ! »[1]
Le contexte
AprĂšs Mai 1968 en France, 1969 fut l'annĂ©e de la contestation de la jeunesse italienne. De nombreuses organisations politiques aux orientations trĂšs diverses entrĂšrent en activitĂ©, essentiellement dans le nord de l'Italie. Elles Ă©taient opposĂ©es entre elles et hostiles Ă l'Ătat et aux partis politiques traditionnels.
Du combat idĂ©ologique on passait souvent Ă l'affrontement physique, aux combats de rue contre les forces de l'ordre qui donnaient parfois naissance Ă de la guĂ©rilla urbaine. Il y eut notamment les Ă©chauffourĂ©es de Valle Giulia Ă Rome : les Ă©tudiants chargĂšrent pour la premiĂšre fois les forces de lâordre.
En novembre 1966, déjà militant anarchiste, il soutenait Gennaro De Miranda, Umberto Tiboni, Gunilla Hunger, Tella et les autres compagnons « aux cheveux longs » pour imprimer les premiÚres copies de la revue Mondo Beat dans la section « Sacco et Vanzetti » de la rue Murilio à Milan.
La mort de Pinelli suivait de quelques jours l'attentat de la piazza Fontana (). Selon une partie du opinion publique[2], Pinelli a Ă©tĂ© assassinĂ© et l'enquĂȘte a Ă©tĂ© baclĂ©e ou menĂ©e Ă charges. Une nouvelle enquĂȘte, menĂ©e en 1975 par le juge Gerardo D'Ambrosio, a Ă©cartĂ© l'hypothĂšse de l'assassinat, considĂ©rĂ©e comme absolument inconsistante[2].
Le cas a suscitĂ© une polĂ©mique politique empreinte d'une forte animositĂ© tant de la part de ceux qui soutiennent la thĂšse de l'homicide, que de la part des autoritĂ©s. Il est difficile d'isoler cette polĂ©mique de celles relatives, entre autres, au carnage de la piazza Fontana, Ă la stratĂ©gie de la tension, au terrorisme d'Ătat, Ă la rĂ©pression des cercles anarchistes italiens et Ă l'assassinat du commissaire Luigi Calabresi.
EnquĂȘtes du prĂ©sident Biotti sur la mort
Ă la mort de Giuseppe Pinelli ouvert une enquĂȘte initiale qui a conduit Ă l'essai, qui a dĂ©butĂ© le , dont il prĂ©sidait juge d'administration Carlo Biotti[3] - [4] - [5]. Audition des tĂ©moins par Biotti sur la mort de Pinelli prĂ©sentĂ© quelques divergences qui ont incitĂ© le ministĂšre public de rouvrir le dossier Pinelli envoi d'une « alerte de crime » aux tĂ©moins et aux Calabresi[6].
Sur ce processus Francesco Leonetti a réalisé le documentaire Processus politique, avec le Arnaldo Pomodoro aider et une photo de Carla Cerati[7].
Le prĂ©sident Carlo Biotti a ordonnĂ© l'exhumation du cadavre Pinelli et son autopsie[8], continue sur sa dĂ©cision de renoncer Ă son salaire et un potentiel intĂ©rĂȘt personnel[9], peu de temps aprĂšs il a Ă©tĂ© incroyablement contestĂ©e devant[10], puis suspendu Ă chaque fonction, et enfin dans un court laps de temps accusĂ© Ă tort de divulgation verbale de secrets officiels (prĂ©tendant qu'il avait dĂ©jĂ communiquĂ© Ă d'autres sa croyance de jugement), d'abord avec des procĂ©dures disciplinaires, puis avec un procĂšs pĂ©nal[11], elle a dĂ©missionnĂ© de bureau, de commencer le processus d'abord, puis la sanction disciplinaire[12] qui a durĂ© sept ans. « Un petit Ă©pisode est rĂ©vĂ©lateur du climat de ces jours : Biotti allĂ© au cinĂ©ma et reconnue par le public, a Ă©tĂ© trĂšs applaudi » pendant vingt minutes Ă partir de tous les spectateurs se levĂšrent[13]. Le magistrat sera portĂ©e dans le dock Ă Florence et il sera demandĂ© pour lui, en plus de la suspension de la retraite de dix-huit mois d'emprisonnement[14]. Biotti a continuĂ© pendant des annĂ©es d'une longue bataille juridique qui l'a acquittĂ© de toutes les accusations dans tous les tribunaux, en pleine formule[15]. Les vieilles accusations, alors complĂštement rĂ©futĂ©es, nĂ© sans aucun soutien de la preuve [16], ont Ă©tĂ© la rĂ©vĂ©lation de secret et ont prĂ©vu, dans un entretien privĂ©, sa conviction dĂ©jĂ dĂ©terminĂ©e sur le jugement que le PrĂ©sident Biotti donnerait confiance en l'avocat Michele Lener, il avait toujours refusĂ© par le juge Biotti. Le soutien de poursuites Ă©tait crucial comme preuve aprĂšs une audience, le prĂ©sident Biotti serrĂ© la main Ă un dĂ©fendeur, Pio Baldelli (avertissement qui manquer la prochaine audience et le prĂ©sident Biotti "utilise toujours secouer main Ă ceux qui le lui a donnĂ©")[17].
Les indices sur la mort
On ouvrit une enquĂȘte sur la mort de Giuseppe Pinelli. Le commissaire Calabresi soutenait ne pas ĂȘtre prĂ©sent au moment de la chute, version confirmĂ©e par l'enquĂȘte de la magistrature, conduite par Gerardo D'Ambrosio, et par trois agents, mais contestĂ©e par un anarchiste prĂ©sent dans les locaux, dĂ©tenu dans une cellule voisine. La police affirma que Pinelli s'Ă©tait suicidĂ© parce qu'il avait Ă©tĂ© dĂ©montrĂ© son implication dans l'attentat, version sans plus aucun fondement. Les rĂ©sultats de l'enquĂȘte sur la mort de Giuseppe Pinelli furent rendus publics en . Le juge d'Ambrosio Ă©crivait dans son jugement : « L'instruction conclut indubitablement que le commissaire Calabresi n'Ă©tait pas dans son bureau au moment de la mort de Pinelli. »[2] Le commissaire fut malgrĂ© tout l'objet d'une violente campagne dans la presse et assassinĂ© en mai 1972[2]. Le jugement de d'Ambrosio fit date dans l'histoire surtout pour l'explication donnĂ©e pour la cause de la mort de Giuseppe Pinelli : ni un suicide, ni un homicide mais un malaise â au fil du temps les mĂ©dias parlent de un « malaise actif »[18] â qui aurait provoquĂ© un bond involontaire de Giuseppe Pinelli par la fenĂȘtre de la prĂ©fecture.
La thĂšse de l'homicide
Les faits étranges liés à la mort de Giuseppe Pinelli pousseront beaucoup de monde à parler, toujours plus ouvertement, d'homicide : il aurait été défenestré.
Les motivations
La premiĂšre raison pour croire en la thĂšse de l'homicide serait l'incohĂ©rence de l'intention de se suicider avec le caractĂšre de Giuseppe Pinelli: ceux qui le connaissaient soutiennent que la dĂ©cision de se suicider Ă©tait impensable pour la victime. Selon ces sources, Pinelli n'aurait jamais pris en considĂ©ration l'hypothĂšse du suicide, ni mĂȘme confrontĂ© au risque d'une condamnation Ă perpĂ©tuitĂ© pour attentat. Au moment de la mort, la condamnation n'Ă©tait de toute façon pas envisagĂ©e, du fait du manque de preuves.
Autour de Pinelli
La figure de Pinelli a été prise, dans les milieux anarchistes, comme un symbole de l'opposition au pouvoir constitué en général et au pouvoir policier en particulier.
Musique
Diverses chansons ont Ă©tĂ© composĂ©es sur Pinelli, comme La Ballade de l'anarchiste Pinelli (titre original La ballata per anarchico Pinelli), Ă©crite par G. Barozzi, F. Lazzarini, U. Zavanella, trois jeunes anarchistes mantouans, le soir mĂȘme des funĂ©railles, puis rĂ©visĂ©e et mise en musique par Joe Fallisi en 1970. Elle a, par la suite, Ă©tĂ© reprise par de nombreux chanteurs italiens ainsi que le groupe français Les Amis d'ta femme.
En février 1970, le chanteur Franco Trincale composa un Lamento en hommage à la mort de Pinelli, qui est devenu trÚs populaire et a été repris dans plusieurs albums de cet artiste.
Ballata per l'anarchico Pinelli:
Quella sera a Milano era caldo
ma che caldo, che caldo faceva,
"Brigadiere, apri un po' la finestra!",
una spinta ... e Pinelli va giĂș.
"Sor questore, io gliel'ho giĂĄ detto,
le ripeto che sono innocente,
anarchia non vuol dire bombe,
ma uguaglianza nella libertĂĄ".
"Poche storie, confessa, Pinelli,
il tuo amico Valpreda ha parlato,
Ă© l'autore di questo attentato
ed il complice certo sei tu".
"Impossibile!", grida Pinelli,
"Un compagno non puĂł averlo fatto
e l'autore di questo delitto
fra i padroni bisogna cercar".
"Stai attento, indiziato Pinelli,
questa stanza Ă© giĂĄ piena di fumo,
se tu insisti, apriam la finestra,
quattro piani son duri da far".
C'e' una bara e tremila compagni,
stringevamo le nostre bandiere,
quella sera l'abbiamo giurato,
non finisce di certo cosĂ.
E tu Guida, e tu Calabresi,
se un compagno Ă© stato ammazzato,
per coprire una strage di Stato,
questa lotta piĂș dura sarĂĄ.
Quella sera a Milano era caldo
ma che caldo, che caldo faceva,
"Brigadiere, apri un po' la finestra!",
una spinta ... e Pinelli va giĂș.
Traduction :
Ce soir il faisait chaud Ă Milan
Si Chaud, il faisait tellement chaud.
"Brigadier, ouvrez la fenĂȘtre!"
Une bousculade ... et Pinelli est tombé.
"Monsieur le commissaire, je vous l'ai déjà dit,
Je vous répÚte que je suis innocent,
L'anarchie ça ne veut pas dire les bombes,
mais l'égalité dans la liberté".
"Plus de fumisterie : confesse toi Pinelli !
Ton ami Valpreda a parlé,
Il est l'auteur de cet attentat,
et tu en es le complice !".
"Impossible!", S'Ă©crit Pinelli.
"Un camarade n'aurait pas pu faire ça,
et l'auteur de ce crime
est Ă chercher parmi les puissants".
"Regarde, suspect Pinelli
Cette piÚce est déjà pleine de fumée,
Si tu insistes, nous ouvrirons la fenĂȘtre.
Et 4 étages, ça fait haut".
Il y a un cercueil et 3000 camarades,
Nous serrions fort nos drapeaux,
Cette nuit nous avons juré,
Que nous n'en resterons pas lĂ .
Et toi Guida, toi Calabresi,
Si un camarade était tué
Pour couvrir un massacre d'Etat,
Ce combat n'en sera que plus dur.
Ce soir il faisait chaud Ă Milan,
Si chaud, il faisait tellement chaud.
"Brigadier, ouvrez la fenĂȘtre!"
Une bousculade, Pinelli est tombé.
Théùtre
- Dario Fo s'est inspiré de l'événement pour écrire Mort accidentelle d'un anarchiste (mais la référence quasi explicite qui y est faite est pour Andrea Salsedo).
- L'événement a également inspiré la piÚce Trois secondes dans la vie d'un Milanais[19], écrite par Claude-Henri Buffard, créée dans une mise en scÚne d'Yvon Chaix le à la maison de la Culture de Grenoble.
Peinture
L'Ćuvre picturale d'Enrico Baj, qui devait ĂȘtre exposĂ©e Ă Milan le mĂȘme jour que l'homicide Calabresi, intitulĂ©e I Funerali di Pinelli[20], s'inspire, elle aussi de ces Ă©vĂ©nements.
Audiovisuel
- Piazza Fontana (titre original : Romanzo di una strage), film italien réalisé par Marco Tullio Giordana, sorti en 2012
- Giuseppe Pinelli, mort d'un anarchiste italien, D'aprĂšs une histoire vraie, Arte, 2021, voir en ligne.
Littérature et journalisme
- Pinelli. La finestra sulla strage (Pinelli. La fenĂȘtre sur le massacre), de Camilla Cederna, journaliste de renom, qui s'occupa longtemps de lâaffaire Pinelli. ĂditĂ© en 1971 et republiĂ© en 2004.
- Il Ferroviere (le cheminot) par Riccardo Mannerini un poÚte anarchiste génois.
- La notte che Pinelli, dâAdriano Sofri (Sellerio Editore, 2009) : rĂ©cit des Ă©vĂ©nements relatifs Ă la mort de Giuseppe Pinelli (trad. fr. : Les ailes de plomb, Ă©ditions Verdier, 2010).
- Gli anni della peggio gioventĂč (Les annĂ©es de la pire jeunesse) de Giampierro Mughini, journaliste italien, publiĂ© Mondadori Editore, 2009.
- Luciano Lanza, La ténébreuse affaire de la piazza Fontana, éditions CNT-Région parisienne, 2005, (ISBN 2-915731-03-9).
- Simonetta Greggio, Dolce vita 1959-1979, Stock, 2010, extrait en ligne.
- (it) Gabriele Fuga, Enrico Maltini, Pinelli : la finestra Ăš ancora aperta, Colibri, Milan, 2016, 271 pages.
La question de la plaque
Notes et références
- « C'est la fin de l'anarchie ! »
- (it) Indro Montanelli e Mario Cervi, L'Italia degli anni di piombo, Milano, Rizzoli, 1991.
- Camilla Cederna, Pinelli. Una finestra sulla strage, pagina 110
- Panorama, Edizioni 498-506, Mondadori, 1975
- Adalberto Baldoni, Sandro Provvisionato, Anni di piombo, Sperling & Kupfer, 2009
- Appunti per un glossario della recente storia nazionale (Sen. Athos De Luca) in Commissione parlamentare d'inchiesta sul terrorismo in Italia e sulle cause della mancata individuazione dei responsabili delle stragi, Doc. XXIII n. 64 Volume Primo Tomo IV.
- Cinema in La meglio gioventĂč Accadde in Italia 1965-1975 (Diario 5 Dic. 2003, Anno II, n. 5).
- Giornalismo Italiano di Franco Contorbia, Mondadori 2009.
- "Altro rinvio per la perizia su Pinelli...posizione del CSM sul caso Biotti" (D'autres se réfÚrent à l'expertise de Pinelli... position de CSM sur le cas Biotti) L'Unità , Le 19 juin 1971
- Giovanni De Luna, « Le ragioni di un decennio. 1969-1979. Militanza, violenza, sconfitta, memoria », la ricusazione venne accolta il giorno 27 maggio 1971.
- Le fait est rapportĂ© par Il Giornale, le 11 septembre 1977. Le prĂ©sident Biotti, sept ans plus tard, a Ă©tĂ© acquittĂ© en pleine formule prĂ©vue au premier et au deuxiĂšme degrĂ© et de la condamnation a Ă©tĂ© confirmĂ©e en juin de la mĂȘme annĂ©e, la Cour suprĂȘme, environ deux mois aprĂšs l'acquittement, il a subi un arrĂȘt cardiaque sur la jetĂ©e Alassio.
- « Procédure pénale contre le juge Biotti, omission d'actes officiels, le magistrat ne regardaient une audience pour discuter d'une question de procédure soulevée par l'avocat Lener, l'auteur de l'instance de récusation », Corriere della Sera du mercredi 28 juillet 1971.
- Aldo Gianulli, "a inchiostro", Bur Rizzoli, 2013.
- "Le magistrat sur le banc des accusés à Florence, au procÚs, l'accusation a demandé 18 mois" Corriere della Sera, le 15 novembre, 1974
- Camilla Cederna, "Pinelli. Una finestra sulla strage"
- Epoca, Vol. 22, « L'istanza con cui l'Avvocato Michele ha ottenuto la ricusazione del Presidente Biotti conferma la grave crisi della giustizia: la politicizzazione della magistratura trasforma ormai molti processi in un gioco d'azzardo », (« Le cas oĂč l'avocat Michele a obtenu la rĂ©cusation du prĂ©sident Biotti confirme la grave crise de la justice: la politisation de la magistrature a transformĂ© de nombreux processus dans un jeu de hasard »), 1971.
- "Pinelli. Una finestra sulla strage" di Camilla Cederna
- (it) « DâAmbrosio, da Pinelli a Mani pulite lâuomo che indagĂČ sulla nostra storia », sur Corriere della Sera (consultĂ© le ).
- Ăditions Pierre-Jean Oswald.
- Voir en ligne.
Voir aussi
Articles connexes
- Libertaire
- Stratégie de la tension
- Attentat de la piazza Fontana
- Bavure policiĂšre
- Pietro Valpreda
- Anarchist Black Cross
- ProcÚs express, film inspiré du procÚs de Giuseppe Pinelli pour l'Attentat de l'Italicus Express
- Documenti su Giuseppe Pinelli
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Dictionnaire international des militants anarchistes : notice biographique
- Ăcouter la ballade de Pinelli