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Gisèle Gunepin

Gisèle Gunepin est une militaire française de la Seconde Guerre mondiale, pilote dans l'escadron féminin[1] créé par Charles Tillon à l'hiver 1944[2] et en service sur la base de Villacoublay en 1945[3].

Gisèle Gunepin
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Biographie

Elle fait partie de ces aviatrices françaises que la Seconde Guerre mondiale « a stoppées dans leurs désirs et leurs réalisations » et à qui la libération du pays va donner la possibilité de se réentraîner pour pouvoir voler à nouveau[4].

En 1944/1945, elle est en stage de réentraînement dans le premier corps de pilotes militaires féminins de l'Armée de l'air[5] créé par le ministre de l'air communiste Charles Tillon (en dépit de l'animosité de l'état-major) pour accueillir les douze meilleures femmes-pilotes[6]. « Toutes titulaires dans l’entre-deux guerres d’un brevet civil, ces aviatrices de grand renom sont vite surnommées les « 13 Amazones de l’air » ou encore les « 13 Grâces ». Lors de ce premier stage qui a lieu entre fin 1944 et début 1945, les pilotes s’entraînent sur Tiger Moth, A 24 et Mauboussin à Châteauroux. »[7].

Après avoir participé au stage de Châteauroux[8], Gisèle Gunepin est envoyée au Maroc, où elle-même et ses co-stagiaires, « Paulette Bray-Bouquet, Andrée Dupeyron, [...] Elisabeth Lion et Yvonne Jourjon », sont « admises à l'école de transformation de Kasba Tadla pour être reconverties sur bimoteurs légers. »[9] - [5].

Notes et références

  1. Xavier Massé, Des femmes dans l'Aéronautique, p. 104 : « Nos «13 Amazones de l'Air» ou encore «13 Grâces», comme on les surnomme à l'époque, auront des tâches très variées. »
  2. Johanna Hurni, Femmes dans les forces armées, p. 141. Les pilotes de l'hiver 1944 : Maryse Bastié, Maryse Hilsz, Élisabeth Boselli, Élisabeth Lion, Yvonne Jourjon, Paulette Bray-Bouquet, Andrée Dupeyron, Suzanne Melk, Geneviève Lefevre-Seillier, Yvette Grollet-Briand, Anne-Marie Imbrecq, Gisèle Gunepin, et Françoise Marzellier.
  3. Cahiers français d'information, édition 1-22, Ministère de l'Information, 1945, p. 22 : « Citons enfin Gisèle Gunepin, affectée à la section de convoyage d'avions de Villacoublay. Toutes ces femmes-pilotes sont inscrites aujourd'hui dans l'armée de l'air au titre de Lieutenant ou de sous-Lieutenant. ».
  4. Suzy Mathis, « Aviatrices d'hier et d'aujourd'hui : Mme Jaffeux », dans Aviation française, No 67, 15 mai 1946, 16 p. : « Parmi les aviatrices engagées lors de la Libération, il faut citer les sous-lieutenants : Bray-Bouquet, Gisèle Gunepin, Marzellier, Boselli, Imbrecq, Lefèbre, Grollet, Suzanne Melk [...]. »
  5. Marie-Catherine Villatoux, « Femmes et pilotes militaires dans l’armée de l’Air. Une longue quête », Revue historique des armées, no 272,‎ , p. 12–24 (ISSN 0035-3299, lire en ligne, consulté le ).
  6. Bernard Marck, avec la collaboration de JosĂ© Garcia, PassionnĂ©s de l’air. Petite histoire de l’aviation lĂ©gère, Arthaud, coll. « L'esprit voyageur Â», 284 pages (livre Ă©lectronique Google, n. p.).
  7. « 06 Communiqués de presse », sur www.traditions-air.fr (consulté le ).
  8. Femmes, à vos Carlingues, Aviation française, 7 mars 1945.
  9. Raymond Caire, La femme militaire, 1981, p. 138.

Voir aussi

Bibliographie

  • Journal officiel de la RĂ©publique française (1946)
  • Raymond Caire, La femme militaire, 1981.
  • Johanna Hurni, Femmes dans les forces armĂ©es, 1992.
  • Bernard Marck, Histoire de l'aviation, 1997.
  • Xavier MassĂ©, Des femmes dans l'AĂ©ronautique, 2009.
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