Giovannina Franchi
Giovannina Franchi, née à Côme le et morte dans cette même ville le , est une religieuse italienne. Elle est la fondatrice des Sœurs Hospitalières de Notre Dame des Douleurs, destinées à soigner les indigents et à venir en aide aux plus nécessiteux. Victime de sa charité, Mère Franchi meurt après avoir contracté le choléra auprès d'un malade dont elle s'occupait. Elle est vénérée comme bienheureuse par l'Église catholique, et elle est commémorée le 23 février selon le Martyrologe romain[1].
Giovannina Franchi | |
Bienheureuse | |
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Naissance | CĂ´me, Italie |
Décès | Côme, Italie |
Nationalité | Italienne |
Ordre religieux | Sœurs hospitalières de Notre-Dame des Douleurs (fondatrice) |
Vénéré à | Côme |
BĂ©atification | Ă CĂ´me par le cardinal Angelo Amato |
Vénéré par | l'Église catholique |
Fête | 23 février |
Attributs | Habit de religieuse |
Biographie
Giovannina Franchi est née le à Côme, en Italie. Elle est la seconde des 7 enfants d'une famille noble et influente. Son père Giuseppe Franchi, est un magistrat réputé du tribunal de la cité. Après sa scolarité chez les Sœurs de la Visitation, Giovannina, âgée de 18 ans, se consacre aux œuvres de charité et à l'enseignement du catéchisme. A l'âge de 33 ans, elle perd son fiancé, et décide alors de se consacrer à Dieu.
Dès lors, Giovannina intensifie ses activités au service des pauvres, des prisonniers et des malades. Elle y est encouragée par son directeur spirituel, et loge même les indigents à son domicile. De nombreuses femmes se joignent à elle et c'est ainsi que la congrégation des Sœurs Hospitalières de Notre-Dame-des-Douleurs voit le jour. Le , Giovannina et ses compagnes font leur profession religieuse. Elle devient la supérieure de sa fondation et sa congrégation se répand un peu partout en Europe.
En 1871, une épidémie de choléra sévit à Côme. Mère Giovannina se rend au chevet des malades ; c'est au cours de l'une de ses visites qu'elle contracte la maladie et meurt quelques semaines plus tard, le . Ayant consacré sa vie entière aux plus nécessiteux, elle meurt victime de sa charité. Ses funérailles sont célébrées sans le concours de la population, du fait de l'épidémie.
Vénération
Le , le pape Benoît XVI reconnaît les vertus héroïques de Giovannina Franchi, la déclarant ainsi vénérable[1].
Le , le pape François signe le décret de reconnaissance d'un miracle obtenu par l'intercession de Mère Giovannina[1]. Cela permet sa béatification le à Côme par le cardinal Angelo Amato[1].
Sa mémoire liturgique est le 23 février[1].
Notes et références
- « Bienheureuse Giovannina Franchi », sur nominis.cef.fr (consulté le )