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Giovanni Girolamo Gradenigo

Giovanni Girolamo Gradenigo, né à Venise le et mort à Udine le , est un homme d'Église, érudit et écrivain italien.

Giovanni Girolamo Gradenigo
Fonction
ArchevĂŞque d'Udine
Archidiocèse d'Udine
Ă  partir du
Bartolomeo Gradenigo (d)
Nicolò Angelo Sagredo (d)
Autres informations
Ordre religieux
Consécrateurs
Clément XIII, Giovanni Lercari (d), Scipione Borghese

Biographie

Giovanni Girolamo Gradenigo naquit à Venise le 19 février 1708 ; il entra fort jeune dans l’ordre des Théatins, où il remplit les premières chaires avec une grande distinction, dans le séminaire de Brescia. La réputation qu’il s’acquit par sa conduite et ses talents, le fit bientôt élire procureur général de son ordre ; et le Sénat de Venise lui conféra, le 27 janvier 1766, le titre d’archevêque d’Udine. Il y mérita l’estime générale, et mourut le 30 juin 1786, à 78 ans. Le comte Gaspard de Sbraglio prononça dans cette occasion une belle oraison funèbre, qui a été imprimée à Udine en 1787 ; et le comte de Belgrado, chanoine de la Cathédrale d'Udine, en récita une autre dans son église, aussi imprimée à Udine en 1786.

Ĺ’uvres

  • Ragionamenti intorno alla letteratura greco-italiana, Brescia, 1759, in-8° : il y fait voir que, mĂŞme dans le Moyen Ă‚ge, l’Italie a possĂ©dĂ© des hommes qui connaissaient la langue grecque ; ses recherches ne remontent, il est vrai, qu’au 11e siècle, et finissent au quatorzième.
  • Brixia sacra, Brescia, 1755, in-4° : il y donne la sĂ©rie des Ă©vĂŞques de Brescia, avec des notices sur leur vie.
  • Tiara et purpura veneta, ibid., 1761, in-4°: il y donne la vie de cinq papes et de soixante cardinaux vĂ©nitiens, et venge la mĂ©moire des pontifes GrĂ©goire XII et Eugène IV contre les attaques de Fr. de Bruys.
  • De siclo argenteo Hebræorum, editio altera correctior, Rome, (lire en ligne).
  • Il a aussi pris part Ă  la fameuse controverse littĂ©raire relative aux CĂ©nomans de l’Italie, et il a Ă©crit, dans le journal de Rome de 1752 et de 1755, une lettre sur la belle Ă©dition Delle Memorie istorico-critiche dell’antico stato de’ Cenomani, donnĂ©e par le marquis della Sambuca. Cette lettre est aussi rĂ©imprimĂ©e dans la Storia letteraria d’Italia, t. 9.
  • Avant cette Ă©poque il s’était jetĂ© dans la polĂ©mique thĂ©ologique, et il prit la dĂ©fense de son confrère le père Antonino Diana, dans un Ă©crit intitulĂ© Lettera istorica critica d’un sacerdote sopra tre punti concernenti la questione del probabilismo e probabiliorismo, Brescia, 1750, in-4°.
  • Il combattit avec violence Casimir Oudin, qui, dans ses commentaires sur les Ă©crivains et sur les ouvrages ecclĂ©siastiques, avait insultĂ© la mĂ©moire de GrĂ©goire le Grand et dĂ©nigrĂ© ses Ă©crits. L’ouvrage de Gradenigo est intitulĂ© S. Gregorius M. Pontifex maximus a criminationibus Casimiri Oudini vindicatus, Rome, 1755; rĂ©imprimĂ© dans le tome 16 de l’édition de Venise des Ĺ“uvres de St-GrĂ©goire.
  • Les Cure pastorali di Gio. Girolamo Gradenigo, Udine, 1756, 2 vol. in-fol., contiennent ses homĂ©lies, ses sermons, en italien et en latin ; tous ont l’empreinte de l’éloquence grave qui convient si bien Ă  un Ă©vĂŞque ; ses dĂ©cisions, ses circulaires qui remplissent le second volume, prouvent ses talents pour l’administration.

Bibliographie

  • « Giovanni Girolamo Gradenigo », dans Louis-Gabriel Michaud, Biographie universelle ancienne et moderne : histoire par ordre alphabĂ©tique de la vie publique et privĂ©e de tous les hommes avec la collaboration de plus de 300 savants et littĂ©rateurs français ou Ă©trangers, 2e Ă©dition, 1843-1865 [dĂ©tail de l’édition]

Liens externes

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