Gilles Mihalcean
Gilles Mihalcean (né le 18 avril 1946) est un sculpteur canadien[1].
Naissance | |
---|---|
Nationalité | |
Activités |
A travaillé pour | |
---|---|
Site web | |
Distinction |
Biographie
Gilles Mihalcean est né à Montréal. Il porte alors le nom de Marchand, nom qu'avait choisi son grand-père roumain à son arrivée au Canada vers 1910. Il reprend le patronyme Mihalcean comme nom d'artiste.
Son père est menuisier et apprend à son jeune fils le maniement des outils et à manipuler le bois.
Sculpteur autodidacte[2], Mihalcean commence sa carrière en 1969. Après avoir enseigné à l'Université Laval de 1972 à 1979, il se consacre entièrement à la sculpture[3]. Il se fait connaître par la suite avec des expositions majeures, notamment à la galerie The Power Plant à Toronto et une rétrospective en 1995 au Musée d'art contemporain de Montréal[4], au Musée régional de Rimouski en 2022[5] - [6]ainsi que dans plusieurs endroits dans le monde.
Plusieurs œuvres d'art public sont signées de sa main à Montréal[7].
DĂ©marche
Gilles Mihalcean favorise les matériaux traditionnels comme le bois et le plâtre pour ses œuvres. Il déconstruit souvent des objets, comme des chaises et des tables, en différents morceaux qu'il réassemble ensuite en une nouvelle structure d'aspect surréaliste. Ces assemblages hétéroclites font souvent intervenir des moulages en plâtre ou en bronze et de petites figurines, créant ainsi un nouvel objet imaginaire. Ses sculptures se regardent de tous les côtés, souvent réservant des vues sur l'intérieur ou à travers, par de petits orifices.
RĂ©compenses
- Prix des Concours artistiques du Québec (1969)
- Prix Victor Martyn Lynch-Staunton (1987)
- Bourse de carrière Jean-Paul-Riopelle (2005)[2]
- Prix Paul-Émile-Borduas (2011)[8]
- Doctorat honoris causa de l'Université Concordia (2019)
Œuvres d'art public à Montréal
- La peur, 1993, Place d'Youville.
- Saint-Thomas, 1999, Pavillon de la Faculté d'aménagement de l'Université de Montréal.
- Monument Ă la Pointe, 2001, Pointe-Saint-Charles.
- Daleth, 2010, Parc Marcelin-Wilson.
- J'arrive, 2014, Gare Rivière-des-Prairies.
- Printemps, 2014, Centre universitaire de santé McGill, site Glen,
- Paquets de lumière, 2017, Quartier des spectacles.
Musées et collections publiques
- Musée d'art contemporain de Montréal
- Musée des beaux-arts de Montréal
- Musée des beaux-arts du Canada
- Musée national des beaux-arts du Québec[9]
Galerie
- La Peur
- Monument Ă la Pointe
- Colonne-carotte
- Colonne-vaisseau
- Paquets de lumière
Bibliographie
- Isabelle de Mévius, Laurier Lacroix, Charles Guilbert, Gilles Mihalcean, Gilles Mihalcean: retournements et détournements, Montréal, 1700 La Poste, , 180 p. (ISBN 978-2-9816657-7-5).
- « Gilles Mihalcean | Fascinantes sculptures », sur La Presse, (consulté le )
- « Gilles Mihalcean », sur www.enoac.ca (consulté le )
Références
- « Mihalcean, Gilles », Les Prix du Québec
- Gilles Daigneault, « Gilles Mihalcean : hommage à un sculpteur pur jus », Espace Sculpture, no 72,‎ , p. 22–24 (ISSN 0821-9222 et 1923-2551, lire en ligne, consulté le )
- « Gilles Mihalcean », Galerie Laroche/Joncas
- Jocelyne Lupien, « Les choses et les mots de Mihalcean / The Words and Things of Mihalcean », Espace Sculpture, no 35,‎ , p. 11–16 (ISSN 0821-9222 et 1923-2551, lire en ligne, consulté le )
- « Gilles Mihalcean », sur Musée régional de Rimouski, (consulté le )
- Johanne Fournier, « Gilles Mihalcean: de la sculpture narrative à la poésie cosmique », sur Le Soleil, (consulté le )
- « Gilles Mihalcean », Art Public Montréal (consulté le )
- « Gilles Mihalcean », ENOAC
- « Mihalcean, Gilles », sur Collections | MNBAQ (consulté le )