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Gibamond

Gibamond, Gibamund ou Gebamund (né vers 500, mort en 533), est un prince vandale, neveu du roi Gélimer (530-534), dernier monarque du royaume vandale d’Afrique, dont le centre correspond approximativement au centre et à l'Est de l'Algérie et la Tunisie. Gibamond est l'un des trois commandants des corps d'armée vandales présent à la bataille de l'Ad Decimum. Il meurt au combat le .

Gibamond
Titre de noblesse
Prince
Biographie
Décès
Parentèle

Bataille de l'Ad Decimum

Ă€ la tĂŞte d'un corps de cavalerie de 2 000 hommes (lanciers Ă  cheval), il est chargĂ© par GĂ©limer de dĂ©border l'armĂ©e du gĂ©nĂ©ral byzantin BĂ©lisaire, qui avance en colonnes le long de la route Ă  environ 10 milles de la capitale Carthage[1]. Avant mĂŞme le dĂ©roulement de la bataille, alors qu'il s'approche du flanc gauche des Byzantins, il est interceptĂ© par les flanqueurs de BĂ©lisaire constituĂ©s de Huns, soit un rĂ©giment de 600 cavaliers, tous archers montĂ©s. Les Vandales les prennent aussitĂ´t en chasse. Hors portĂ©e des javelots vandales, les Huns font pleuvoir sur eux une pluie de flèches et les Vandales sont rapidement dispersĂ©s. Gibamond reçoit plusieurs traits, dont un Ă  l'Ĺ“il gauche. Il meurt durant le combat.

Gibamond et le corps qu'il commandait manqueront cruellement à Gélimer durant la dernière phase de la bataille de l'Ad Decimum.

Conséquences

La raison de sa dĂ©faite est restĂ©e un moment inexpliquĂ©e. En effet, les 2 000 hommes qu'il commandait pouvaient facilement venir Ă  bout des 600 Ă©lĂ©ments hunniques qui lui barrèrent la route, non loin de la sebkha de Carthage. On a voulu voir aussi le manque de combativitĂ© des Vandales qui, habituĂ©s au confort, auraient perdu le goĂ»t des armes. Jusqu'au jour oĂą l'Ă©quipement et l'armement des Huns furent Ă©tudiĂ©s de près.

L'arc utilisĂ© par les Huns, l'arc rĂ©flexe, portait Ă  une distance de près de 1 000 mètres, et Ă©tait mortel la plupart du temps Ă  200 mètres. Les lanciers vandales devaient se rapprocher Ă  moins d'un mètre pour utiliser lance et Ă©pĂ©e.

Références

  1. Anne Bernet, Les Chrétientés d'Afrique : Des origines à la conquête arabe, Éditions de Paris, 2006, p. 386.

Sources primaires

Liens externes

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