Gertrud Spiess
Gertrud Spiess, née le à Bâle (originaire du même lieu et Laufen-Uhwiesen) et morte le dans la même ville, est une personnalité politique suisse, membre du Parti démocrate-chrétien (PDC). Elle est députée au Conseil national de 1975 à 1983.
Gertrud Spiess | |
En décembre 1979. | |
Fonctions | |
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Conseillère nationale | |
– | |
Élection | 26 octobre 1975 |
RĂ©Ă©lection | 21 octobre 1979 |
LĂ©gislature | 40e et 41e |
Députée au Grand Conseil du canton de Bâle-Ville | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Bâle |
Date de décès | (à 81 ans) |
Lieu de décès | Bâle |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | PDC |
Diplômé de | Université de Bâle Université Christian-Albrecht de Kiel Université du Caire |
Profession | Enseignante |
Biographie
Gertrud Spiess naît le à Bâle. Elle est originaire du même lieu et de Laufen-Uhwiesen, dans le canton de Zurich[1]. Ses parents tiennent un magasin de machines à coudre[2].
Après avoir fréquenté l'école de jeunes filles de Bâle, elle étudie les lettres aux universités de Bâle et de Kiel. Elle obtient son diplôme d'enseignante. Elle reprend ensuite des études universitaires en islamologie à Bâle et au Caire[1]. Elle décroche un doctorat dans cette discipline en 1948[2]. De 1959 à 1976, elle est enseignante au gymnase des jeunes filles de Bâle et en est la vice-directrice de 1959 à 1966[1].
Parcours politique
En 1959, elle participe à la grève des enseignantes organisée pour protester contre le rejet du suffrage féminin au niveau fédéral. Membre du Parti démocrate-chrétien, elle siège d'abord au conseil de la commune bourgeoise de Bâle de 1961 à 1969. Elle est élue au Grand Conseil du canton de Bâle-Ville en 1968 et y siège jusqu'en 1976[1]. Elle le préside en 1975-1976, devenant ainsi la première femme à accéder à ce poste dans le canton et la deuxième au niveau suisse, dix ans après la socialiste Emma Kammacher à Genève en 1965[3] - [4].
En 1975, elle est élue au Conseil national, où elle reste deux législatures, jusqu'en 1983[1]. Elle est la première femme du canton de Bâle-Ville à siéger au Conseil national[2]. Pendant son mandat, elle s'engage fortement pour l'introduction de l'heure d'été[5]. En 1983, elle renonce à se représenter pour une troisième législature en raison de son âge[6].
En 1978, elle est élue vice-présidente de l'Union européenne des démocrates-chrétiens[7].
Notes et références
- Antonia Schmidlin (trad. Monique Baud-Wartmann), « Gertrud Spiess » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Joana Maria Burkart, « Gertrud Spiess », sur Hommage 2021 (consulté le )
- ATS, « Bâle-Ville: Présidente libérale », Gazette de Lausanne,‎ , p. 7 (lire en ligne)
- « Législatifs - La longue marche des femmes », Domaine public,‎ , p. 4-5 (lire en ligne)
- Jacques-Simon Eggly, « Heure d'été en 1981: c'est très probable », Journal de Genève,‎ , p. 9 (lire en ligne)
- ATS, « Départ de la conseillère nationale Gertrud Spiess », Gazette de Lausanne,‎ , p. 9 (lire en ligne)
- ATS, « Chrétiens-démocrates européens: vice-présidente suisse », Gazette de Lausanne,‎ , p. 8 (lire en ligne)
Liens externes
- Ressources relatives Ă la vie publique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :