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Geron figuratus

Classification

L'espèce Geron figuratus est décrite par Nicolas Théobald en 1937[1] - [2]. L'holotype échantillon n°2 des collections de l'institut géologique de Marseille vient de la localité de Camoins-les-Bains, Marseille.

Confirmation genre

Le genre Geron est confirmée par Neal Evenhuis et David Greathead (d) en 1999[3] - [2].

Description

Geron figuratus aile 1937 N. Théobald Holotype éch. 2 p. 287 pl. XX inst. géol. Mars. Camoins-les-Bains.
Geron figuratus aile 1937 N. Théobald Holotype éch. 2 p. 287 pl. XX inst. géol. Mars. Camoins-les-Bains.

Caractères

Diagnose de Nicolas Théobald en 1937[1] - [note 1] :

« Empreinte et contre-empreinte assez bien conservĂ©es, teinte noire ; corps allongĂ©. TĂŞte ovale, deux gros yeux de forme ovale, non Ă©chancrĂ©s, non contigus ; antennes courtes, cordĂ©es. Thorax de forme ovale, plus large que la tĂŞte. Abdomen large, ovoĂŻde, 6 segments bien visibles ; teinte noire, Ă©chancrures claires aux angles postĂ©rieurs des segments 2-4. Pattes Ă  fĂ©murs non dilatĂ©s. Ailes hyalines dĂ©passant Ă  peine l'abdomen ; nervation bien conservĂ©e sur la contre-empreinte (v. figure). »[1].

Dimensions

Geron figuratus 1937 N. Théobald Holotype éch. 2 x1 p.287 pl. VII Les Camoins.
Geron figuratus 1937 N. Théobald Holotype éch. 2 x1 p.287 pl. VII Les Camoins.

La longueur du corps est de 12,5 mm ; la tĂŞte a une longueur de 1,5 mm et une largeur de mm ; le thorax a une longueur de 4,2 mm et une largeur de 2,5 mm ; l'abdomen a une longueur supĂ©rieure Ă  6,8 mm et une largeur de 3,2 mm ; l'aile a une longueur de 7,2 mm et une largeur de 2,4 mm ; [1].

Affinités

« La nervation de l'aile, bien conservée, permet de reconnaître la position systématique de l'échantillon. Les nervures sont fortes, présentent trois cellules postérieures ; la cellule discoïdale est présente, la cellule anale fermée. Une nervure transversale réunit le rameau postérieur de Rs et la cellule discoïdale ; elle se trouve au delà du milieu de la cellule discoïdale ; cette dernière n'émet que deux nervures. C'est la cas du g. Geron. C'est aussi le cas du g. Usia Latr., mais ce dernier a le corps court et ramassé, l'abdomen large.

Geron gibbosus Ol. est la seule espèce française, elle vit en Europe mĂ©ridionale, en Afrique septentrionale, elle n'atteint qu'une longueur de 3,5–5 mm. G. albescens Brun. des Indes a une taille plus grande, 5-8 mm ; la nervation est semblable, bien que les extrĂ©mitĂ©s des nervures longitudinales soient plus tordues que dans G. figuratus.

Cet échantillon avait été étiqueté Praesargus figuratus par le Dr Abeille de Perrin. Mais il est absolument impossible de le rapprocher du g. Sargus et de le ranger dans les Stratiomyidae.

C'est la première fois que le g. Geron est décrit à l'état fossile dans les terrains tertiaires. Nous avons montré (chap. V) que l'insecte d'Aix décrit par F. Meunier sous le nom de Palaeogeron vetustus n'appartient pas du tout à la lignée des Geron mais qu'il est en réalité un Dischistus. »[1].

Biologie

« Les larves de Geron parasitent les chenilles des Pyralidés (Nephopteryx) et des Pychides (Fumea). Ce genre est répandu dans toutes les régions du globe.

Notons que les Pyralidés sont connus dans l'Oligocène d'Aix (Pyralites obscurus Heer) ; il est possible qu'ils aient déjà existé à l'époque où se sont déposés les calcaires de Camoins. »[1].

Galerie

  • Espèces sĹ“urs vivantes du genre Geron.
  • Geron argentifrons.
    Geron argentifrons.
  • Geron sp.
    Geron sp.
  • Geron sp.
    Geron sp.

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Neal Luit Evenhuis et D. J. Greathead, World Catalog of Bee Flies (Diptera: Bombyliidae), , 1-756 p. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Publication originale

  • [Nicolas ThĂ©obald 1937] Nicolas ThĂ©obald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la SociĂ©tĂ© des Sciences de Nancy et MĂ©moires de la SociĂ©tĂ© des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références

  1. Nicolas Théobald 1937, p. 287-288.
  2. (en) Référence Paleobiology Database : †Geron figuratus Theobald 1937 (bee fly) (consulté le ).
  3. Neal Luit Evenhuis et D. J. Greathead 1999, p. 1-756.
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