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Georges de Tchqondidi

Georges de Tchqondidi (en gĂ©orgien : გიორგი ჭყონდიდელი, Guiorgui Tchqondideli ; mort vers 1118) est un religieux et un ministre gĂ©orgien cĂ©lĂšbre pour avoir Ă©tĂ© le proche conseiller du roi David IV de GĂ©orgie (r. 1089-1125).

Georges de Tchqondidi
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
Vers
Activité
Autres informations
Étape de canonisation
Prélat (d)
FĂȘte

Il sert comme archevĂȘque de Tchqondidi (Tchqondideli) en GĂ©orgie occidentale et joue sans doute un rĂŽle dans la rĂ©volution de palais qui force Georges II Ă  cĂ©der le pouvoir Ă  son jeune et Ă©nergique fils David IV, gardant toutefois la position de co-roi. Georges de Tchqondidi est le tuteur et le pĂšre spirituel de David et est nommĂ© par celui-ci Grand Chancelier de GĂ©orgie (mtsignobart-oukhoutsessi) Ă  la suite du conseil ecclĂ©siastique de Rouissi-Ourbnissi de 1103. Par la suite, cette position (la plus importante Ă  la cour royale) reste dans les mains des archevĂȘques de Tchqondidi.

Georges devient le principal alliĂ© de David dans ses rĂ©formes de l'Église et de l'État[1]. Il supervise personnellement avec succĂšs les reprises de Samchvilde (1110) et de Roustavi (1115) des mains des Turcs seldjoukides. En 1118, il accompagne le roi dans son voyage dans les terres qiptchaks pour nĂ©gocier une alliance militaire entre les nomades du Nord Caucase et l'armĂ©e royale gĂ©orgienne. Il ne retourne toutefois jamais en GĂ©orgie car il meurt en Alanie vers cette pĂ©riode[2]. D'aprĂšs les Chroniques gĂ©orgiennes, Georges « est pleurĂ© comme un pĂšre et encore plus par le royaume entier et par le roi lui-mĂȘme, qui porta les habits de deuil pendant quarante jours Â». Il est enterrĂ© dans la cathĂ©drale de Guelati. L'historien de l'art Gouram Abramichvili identifie Georges avec un saint reprĂ©sentĂ© dans une fresque de l'Ă©glise Sioni d'Ateni menant un rang de donneurs royaux[3].

Le , Georges de Tchqondidi est canonisĂ© par le Catholicossat-Patriarcat de toute la GĂ©orgie qui marque sa fĂȘte annuellement le 12 septembre.

Notes et références

  1. (en) Rinold Grigor Suny, The Making of the Georgian Nation, Indiana University Press, 1994, p. 35.
  2. (ka) Mariam Lordkipanidze, La Géorgie aux XIe-XIIe siÚcles, Ganatleba (édité par George B. Hewitt), 1987, p. 84.
  3. (en) Antony Eastmond, Royal Imagery in Medieval Georgia, Penn State Press, 1998, p. 236.
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