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Georges Zourabichvili

Georges Zourabichvili est un économiste et philosophe d'origine géorgienne, né le à Tiflis (Empire russe, aujourd'hui Tbilissi en Géorgie), mort le à Bordeaux, France. Le récit de sa collaboration avec l'Allemagne nazie et de sa disparition obscure a été raconté par Emmanuel CarrÚre, son petit-fils, dans Un roman russe (2007).

Georges Zourabichvili
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  45 ans)
Bordeaux
Formation
Activités
PĂšre
Ivane Zourabichvili (d)
Fratrie
Artchil Zourabichvili (d)
LĂ©van Zourabichvili
Enfants
Autres informations
A travaillé pour

Biographie

FrĂšre d'Artchil et LĂ©van Zourabichvili, il est le fils d'un homme politique de la RĂ©publique dĂ©mocratique de GĂ©orgie (1918- 1921), Ivane Zourabichvili (ka) (1871-1942), dĂ©putĂ© de la Constituante 1920-1921, directeur des chemins de fer gĂ©orgiens, et de Nino NicoladzĂ© (1876-1959), elle-mĂȘme fille de Niko NikoladzĂ© (en)[1] - [2].

Georges Zourabichvili obtient deux doctorats (en philosophie et en économie politique) à l'université de Heidelberg[3].

À Paris, il est chauffeur de taxi, s'occupe de la correspondance Ă©trangĂšre chez Vilmorin, puis est embauchĂ© chez Ford[3].

Il est le pÚre de l'historienne HélÚne CarrÚre d'Encausse et du compositeur Nicolas Zourabichvili. C'est donc le grand-pÚre de l'écrivain Emmanuel CarrÚre, du philosophe François Zourabichvili et du médecin journaliste Marina CarrÚre d'Encausse. Il est également l'oncle de Salomé Zourabichvili, fille de son frÚre Lévan et 5e présidente de la Géorgie.

Dans Un roman russe, Emmanuel CarrÚre lÚve un tabou familial en donnant des détails sur son grand-pÚre et sa disparition tragique :

« [
] Mon grand-pĂšre maternel, Georges Zourabichvili, Ă©tait un Ă©migrĂ© gĂ©orgien, arrivĂ© en France au dĂ©but des annĂ©es 20 aprĂšs des Ă©tudes en Allemagne. [
] Les deux derniĂšres annĂ©es de l’Occupation, Ă  Bordeaux, il a travaillĂ© comme interprĂšte pour les Allemands. À la LibĂ©ration, des inconnus sont venus l’arrĂȘter chez lui et l’ont emmenĂ©. Ma mĂšre avait 15 ans, mon oncle 8. Ils ne l’ont jamais revu. On n’a jamais retrouvĂ© son corps. Il n’a jamais Ă©tĂ© dĂ©clarĂ© mort. Aucune tombe ne porte son nom. Voici, c’est dit. Une fois dit, ce n’est pas grand-chose. Une tragĂ©die, oui, mais une tragĂ©die banale, que je peux sans difficultĂ© Ă©voquer en privĂ©. Le problĂšme est que ce n’est pas mon secret, mais celui de ma mĂšre
 »

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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