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Georges Piot

Georges Piot est un rameur français né le dans le 17e arrondissement de Paris[1] et mort le à Créteil.

Georges Piot
Image illustrative de l’article Georges Piot
Demaré et Piot aux régates d'Argenteuil d'aviron 06/1923
Contexte général
Sport Aviron
Biographie
Nom dans la langue maternelle Georges Piot
Nationalité sportive Drapeau de la France France
Nationalité France
Naissance
Lieu de naissance Paris 17e (France)
Décès
Lieu de décès Créteil (France)
Club Société Nautique de la Marne
Palmarès
Compétition Or Arg. Bro.
Jeux olympiques 0 1 0

Biographie

Georges Piot naît le à Paris (18e arr.). Il est le fils de Delphine Angelina Robillard et de Louis Piot, marchands de vin résidant avenue de Clichy[2]. La famille s’installe en 1900 à Joinville-le-Pont (Seine, act. Val-de-Marne) où elle exploite un établissement rue du Pont, dans le quartier du Centre. Le père meurt en [3].

Mobilisé pendant la première guerre mondiale en , Georges Piot devient sergent dans l’infanterie en . Pour son courage dans la transmission des renseignements, Piot est cité à l’ordre du régiment et décoré de la Croix de guerre[4].

Vivant à partir de 1921 sur l’île Fanac, Piot s’est établi à proximité du garage de la Société nautique de la Marne, un des principaux clubs d’aviron de la région parisienne[5] où il est licencié et considéré comme un rameur de grande valeur[6]. Entre 1921 et 1928, il gagne avec cette société de nombreux titres de champion de Paris et de France d’aviron, à deux, à quatre ou à huit[7].

Georges Piot a remporté la médaille d'argent en deux sans barreur aux Jeux olympiques d'été de 1924 à Paris avec Maurice Bouton. Il a aussi participé à l'épreuve de quatre avec barreur aux Jeux olympiques d'été de 1928 à Amsterdam, sans atteindre le podium.

Parallèlement à son activité sportive, Piot prend une part active à l’élaboration du programme[8] puis à la constitution[9] du comité d’union et d’action républicaines, organisation regroupant les différentes familles libérales et conservatrices dans la commune de Joinville.

Employé de banque, travaillant à la Bourse de Paris, Georges Piot est le fondateur en de la section aviron de l’Association sportive de la Bourse[10], qui installe son club-house sur l’île Fanac[11]. Elle devient en le Club Nautique de la Bourse[12].

Devenu président du Comité des régates internationales de Paris en 1930[13], Piot est l’organisateur des championnats de France d'aviron de 1931[14] et des championnats d'Europe la même année[15]. Il initie en 1934 un match d’aviron Paris-Milan[16] et s’implique dans la préparation pour les Jeux olympiques de 1936[17]. Il quitte cette fonction en [18]

Élu à la présidence de la Fédération des sociétés d'aviron de la région parisienne en [19], Georges Piot y promeut l’éducation sportive en milieu scolaire et s’entoure d’anciens rameurs[20]. Il crée un brevet de rameur scolaire[21]. Il est désigné comme vice-président de la Fédération française d'aviron[22].

Marié une première fois en à Paris (18e) avec Laurentine Eugénie Julien[2], Georges Piot épouse en à Valence-sur-Baïse (Gers) Suzanne Marie Jeannine Bruno[23].

Voir aussi

Liens externes

Notes et références

Notes

    Références

    1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
    2. Arch. dép. Paris (état-civil)
    3. Arch. dép. Val-de-Marne (état-civil)
    4. Arch. dép. Paris (registre matricule)
    5. Arch. dép. Val-de-Marne (recensements)
    6. Miroir des sports, hebdomadaire, 1922/05/25
    7. Excelsior, quotidien, 1936/02/18
    8. Gazette de l’Est, hebdomadaire, 1923/04/01
    9. Gazette de l’Est, 1925/04/12
    10. L’Intransigeant, quotidien 1927/08/24
    11. L’Intransigeant, 1929/04/01
    12. Le Figaro, quotidien, 1936/04/05
    13. Paris-soir, quotidien, 1930/08/04
    14. Le Miroir des sports, 1931/08/11
    15. Le Petit Parisien, quotidien, 1931/08/14
    16. Bulletin municipal officiel Paris, quotidien, 1934/09/09
    17. Le Figaro, 1934/12/24
    18. Le Figaro, 1935/12/15
    19. Le Journal, quotidien, 1936/02/03
    20. Excelsior, 1936/02/18
    21. Le Journal, 1936/03/10
    22. Journal officiel, quotidien, 1942/04/17
    23. Arch. dép. Gers (état-civil)
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