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George Lafayette Beal

George Lafayette Beal ( - ) est un politicien américain de l'État du Maine qui a servi dans l'armée de l'Union pendant la guerre de Sécession.

George Lafayette Beal
George Lafayette Beal
Colonel George L. Beal du 29th Maine Infantry

Naissance
Norway, État du Maine
Décès
Norway, État du Maine
Allégeance Union
Arme Infanterie
Grade Major général
Années de service 1861 – 1866
Commandement 10th Maine Infantry
29th Maine Infantry
Conflits Guerre de SĂ©cession
Autres fonctions Adjudant général du Maine
Trésorerier de l'État du Maine

Avant la guerre

Beal naît à Norway, dans le Maine. Son père est l'un des fondateurs de la ville. Beal part, avec ses parents à Portland et étudie au séminaire de Westbrook[1]. En 1840, il est apprenti chez un relieur de Boston, puis repart s'installe à Norway[1]. Il s'intéresse grandement aux affaires militaires. Il s'engage en 1855 dans la milice locale appelée la Norway Light Infantry, étant finalement élu capitaine l'unité, un poste qu'il occupe au début de la guerre[1]. Il est employé comme agent de la Canadian Express Company[2].

Guerre de SĂ©cession

Beal est le premier homme du comté d'Oxford à s'enrôler, et son unité de la milice devient la compagnie G du 1st Maine Infantry Regiment, une unité levée pour trois mois. Beal est nommé capitaine le [3]. Pendant ces trois mois, il participe à la défense de Washington[1]. Il quitte le service actif le [3]. À la fin de son engagement, il s'engage à nouveau et est nommé colonel du 10th Maine Infantry le [2] - [3]. L'unité est engagée pendant la campagne de la vallée de Stonewall Jackson en 1862, y compris lors de la bataille de Cedar Mountain[1]. Beal est félicité pour la couverture réalisée par le 10th Maine de la retraite de l'armée de la Virginie de Nathaniel Banks, et plus tard, lors de la deuxième bataille de Bull Run, et celle d'Antietam, où un tireur d'élite abat blesse grièvement Beal et tue son cheval[2]. La balle traverse la cuisse et se loge dans son pied gauche. Beal quitte le service actif avec son régiment le [3].

Le , Beal recrute le 29th Maine Infanterie et en est nommé colonel[2] - [3]. Le régiment est affecté au XIX corps, et prend part à la campagne de la Red Rivier[1], en Louisiane, et plus tard de la campagne de la vallée de la Shenandoah de 1864 de Sheridan[1].

Il devient commandant de brigade le , relevant James W. McMillan, tout en conservant le commandement du 29th Maine. Au cours du mois d', à la suite d'un refroidissement, il devient pratiquement sourd de l'oreille gauche[2]. Il est breveté brigadier général de volontaires des États-Unis le , et est remplacé en tant que commandant du 29th Maine par le colonel George H. Nye, le . Il est promu au grade de brigadier général des volontaires des États-Unis le , grade pour lequel il avait reçu un brevet pour bravoure lors de la bataille de Cedar Creek le [3]. Sa brigade est la première à avancer et à briser les lignes ennemies pendant au moment crucial de la bataille.

Il est affecté en Caroline du Nord, en 1865. Après la guerre, il est breveté major-général (de manière rétroactive au ) pour bravoure et service méritoire sur le champ de bataille[3]. Il reçoit le commandement du district de l'est de la Caroline du Sud lors de la période de la Reconstruction. Il quitte le service actif en et retourne dans le Maine.

Après la guerre

Beal entre dans la vie politique, et est délégué lors de la convention nationale républicaine qui désigne le général Grant pour la présidentielle en 1868, au cours de laquelle Beal est électeur présidentiel du Maine. En 1872, il est nommé agent des pensions à Portland, dans le Maine.

Il sert comme commandant du département du Maine de la grande armée de la république. Il sert également en tant que commandant de la commanderie du Maine de l'ordre militaire de la légion loyale des États-Unis.

En 1880, il devint adjudant général de la milice de l'État du Maine, et sert jusqu'en 1885[2]. En 1888, il est élu trésorier de l'État en tant que républicain et sert jusqu'en 1894[2]. En , il est totalement sourd de l'oreille gauche et partiellement de l'oreille droite[2]. Il meurt en 1896 d'une attaque cardiaque. Il est enterré à South Paris dans le Maine[2].

Dates de promotion

  • Capitaine, compagnie G, 1st Maine Volunteer Infantry le
  • EntrĂ©e au service fĂ©dĂ©ral le
  • LibĂ©ration du service fĂ©dĂ©ral -
  • Colonel, 10th Maine Volunteer Infantry -
  • LibĂ©ration du service fĂ©dĂ©ral le
  • Colonel, 29 Maine Volunteer Infantry -
  • Brevet de brigadier de gĂ©nĂ©ral des volontaires - le
  • Brigadier GĂ©nĂ©ral des volontaires -
  • Brevet de major gĂ©nĂ©ral des volontaires - le
  • LibĂ©ration du service fĂ©dĂ©ral le

Notes et références

  1. (en) Ezra J. Warner, Jr., Generals in Blue : Lives of the Union Commanders, LSU Press, , 712 p. (ISBN 978-0-8071-0822-2, lire en ligne), p. 26
  2. (en) Jack D. Welsh, Medical Histories of Union Generals, Kent State University Press, , 422 p. (ISBN 978-0-87338-853-5, lire en ligne), p. 24
  3. (en) Francis B. Heitman, Historical Register and Dictionary of the United States Army, from it's Organization, September 29, 1789, to March 2, 1903, Washington, Government Printed Office, , p. 202

Bibliographie

  • Warner, Ezra J. Generals in Blue: Lives of the Union Commanders. Baton Rouge, Louisiana: LSU Press. 1964. (ISBN 0-8071-0822-7).
  • Welsh, Jack D. Medical Histories of Union Generals. Columbus, Ohio: Kent State University Press. 1996. (ISBN 0-87338-853-4).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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