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Gentleman Jim

Gentleman Jim est un film américain réalisé par Raoul Walsh en 1942 inspiré de la vie du boxeur James J. Corbett (1866-1933) et basé sur son autobiographie The Roar of the Crowd (litt. "La clameur de la foule") parue en 1894. Ce rôle reste l'un des préférés d'Errol Flynn[1].

Gentleman Jim
Description de cette image, également commentée ci-après
RĂ©alisation Raoul Walsh
Scénario Vincent Lawrence
Horace McCoy
Acteurs principaux
Sociétés de production Warner Bros.
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre film biographique
Durée 104 minutes
Sortie 1942

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Jim Corbett (Errol Flynn), jeune américain d'origine irlandaise, veut s'élever dans la société. Ses moyens : devenir champion du monde de boxe, conquérir Victoria, la fille de son patron, banquier respectable de la nouvelle bourgeoisie de San Francisco, et être un grand acteur shakespearien. Cela paraît trop, mais son optimisme, la croyance en ses moyens ainsi que son talent le feront triompher de tout. Suprême victoire, il aura appris la modestie, ce qui lui ouvrira finalement le cœur de la femme qu'il aime (Alexis Smith) : voir la scène où Sullivan, le champion sortant et battu, lui remet sa ceinture. Corbett, devenu humble, lui rendra le plus beau des hommages.

Fiche technique

Distribution

Acteurs non crédités

Analyse

Le héros est aimé secrètement par la femme qu'il convoite. Mais cette dernière n'aura de cesse, tout au long du film, de le mettre à l'épreuve. Et c'est seulement à la fin, après que le héros a triomphé de tous ses adversaires, et surtout qu'il lui a prouvé que, sous son allure orgueilleuse et effrontée, il est un homme loyal, qu'elle décide de lui succomber. C'est donc elle qui choisit. Aussitôt cette révélation faite, il l'intègre instantanément dans son clan familial : « tu feras une excellente Corbett », lui dit-il. Cette rapidité, ce brusque changement de ton et cette volonté de ne faire durer trop longtemps une scène émouvante est caractéristique du style de Walsh : « les éléments mélodramatiques lui pèsent, mais il se montre souvent sensible à des nuances tragiques[3] ».

Dans Gentleman Jim, la mise en scène n'est jamais mise en valeur, elle cherche constamment à être la plus juste possible. Gentleman Jim est un film rapide. Mais cette rapidité n'est jamais confondue avec de la précipitation et elle a toujours un sens logique : « action, action, action, que l’écran soit sans cesse rempli d’événements. Des choses logiques dans une séquence logique » (Walsh[4]).

Concernant le montage, les réalisateurs n'en ont pas la maîtrise à Hollywood en raison de la séparation des tâches[5]. Pour pallier ce désavantage, Walsh tournait vite, faisait le moins de prises possibles pour limiter l'intervention du monteur. Cette contrainte, Walsh la transforme ainsi en avantage : le tournage était donc un lieu d'intense concentration où la minutieuse préparation devait aboutir à un résultat immédiatement satisfaisant. Il fallait donc un certain talent d'improvisation des acteurs (Flynn excellait dans ce registre) et une capacité du réalisateur à prendre très rapidement des décisions.

Ă€ noter

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

  • GĂ©rard Devillers et Marceau Devillers, Anthologie du CinĂ©ma, tome V : Errol Flynn, Paris, L'Avant-scène CinĂ©ma, , p. 337-392

Liens externes

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