Geltrude Righetti-Giorgi

Née à Bologne, elle étudie et fait ses débuts dans cette ville en 1811[1] dans un opéra de Domenico Cimarosa. Le 20 février 1816, elle crée le rôle de Rosine dans le Barbier de Séville de Rossini, au Teatro di Torre Argentina à Rome, et, le 28 janvier 1817, elle crée La Cenerentola du même compositeur au Teatro Valle de Rome.

Sa carrière fut assez brève et interrompue au moment de son mariage. À partir de 1816, elle chanta surtout dans les opéras de Rossini (Le Barbier de Séville et L'italiana in Algeri, plus rarement dans La Cenerentola ou Le Turc en Italie) mais aussi Mozart (Zerlina dans Don Giovanni ou Bettina de Ser Marcantonio de Stefano Pavesi). Sa voix allait du fa grave au si bémol aigu[2]. Elle se retira de la scène en 1822.

En 1823, en réponse à un article de Stendhal, publié en anglais sous le pseudonyme d'Alceste, elle écrit ses souvenirs intitulés : « Cenni di una donna già cantante sopra il Maestro Rossini... », avec un chapitre évoquant la première du Barbier de Séville.

Elle décède à Bologne en 1862.

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Geltrude Righetti-Giorgi » (voir la liste des auteurs).

• Ressource relative au spectacle :
  • Les Archives du spectacle
• Ressource relative à la musique :
  • (en) Grove Music Online
• Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :

  • Dizionario biografico degli italiani
  • Enciclopedia De Agostini
• Notice dans Dizionario rossiniano, Eduardo Rescigno, Biblioteca universale Rizzoli, 2002