Geórgios Koundouriótis
Geórgios Koundouriótis (en grec moderne : Γεώργιος Κουντουριώτης) (1782-[1]) fut un protagoniste de la guerre d'indépendance grecque et un homme d'État grec. Il fut Premier ministre en 1848.
Geórgios Koundouriótis Γεώργιος Κουντουριώτης | |
Geórgios Koundouriótis | |
Fonctions | |
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Premier ministre de Grèce | |
– (7 mois et 8 jours) |
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Monarque | Óthon Ier |
Prédécesseur | Ioánnis Koléttis |
Successeur | Konstantínos Kanáris |
Président de la Commission de gouvernement grecque | |
– (5 mois et 19 jours) |
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Gouvernement | Seconde Commission de Gouvernement grecque |
Prédécesseur | Ioánnis Koléttis |
Successeur | Ioánnis Koléttis |
Président du Conseil exécutif grec | |
– (2 ans, 3 mois et 26 jours) |
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Gouvernement | Exécutif grec de 1824 |
Prédécesseur | Pétros Mavromikhális |
Successeur | Andréas Zaïmis |
Biographie | |
Date de naissance | |
Date de décès | |
Nationalité | grecque |
Parti politique | parti français |
Profession | Homme politique |
Religion | Christianisme orthodoxe (Église de Grèce) |
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Chef d'État grecs Premiers ministres grecs |
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Biographie
Il était originaire d'Hydra. Armateur, il mit sa fortune et ses navires au service de la cause nationale. Il fut membre de l'assemblée nationale au début de la guerre d'indépendance. Il fut élu à l'Assemblée nationale d'Astros au printemps 1823.
Il fut nommé président de l'Exécutif (le gouvernement de cinq membres) en , au début de la première guerre civile ; il était alors conseillé par Aléxandros Mavrokordátos. Son gouvernement réussit à venir à bout des deux guerres civiles de 1824, aboutissant à l'emprisonnement à Hydra en des chefs de la rébellion, dont Theodoros Kolokotronis.
Après le débarquement d'Ibrahim Pacha en , il tenta d'organiser une campagne militaire dont il prit la tête, mais se déconsidéra par son absence d'aptitudes militaires, nommant par exemple un marin à la tête des troupes terrestres.
Le gouvernement ayant été dissout au début de l'assemblée d'Épidaure en avril 1826, il entra dans l'opposition contre le nouveau gouvernement d'Andréas Zaïmis, notamment grâce à son journal installé à Hydra. Cette période fut marquée par des rivalités et des troubles entre les primats d'Hydra, le clan Koundouriotis s'opposant aux familles Tombazis, Miaoulis, Tsamados, Boudouris. Son navire fut saisi pour piraterie en décembre par le commandant de la flotte anglaise au Levant, qui s'interposa entre les adversaires. Koundouriotis rejoignit alors à la fin du mois le camp de son ancien adversaire Kolokotrónis, l'autre principal opposant au gouvernement, installé à Kastri, ce qui permit à ce dernier d'entamer l' « Assemblée d'Hermione », rivale de celle organisée par le gouvernement à Égine.
Les différents partis ayant ensuite réussi à s'entendre pour organiser une assemblée commune, il fit partie des opposants à l'élection, au poste nouvellement créé de « gouverneur », de Ioannis Kapodistrias, soutenu par le parti de Kolokotronis, qui fut cependant élu en .
Après 1828, il participa au Panellínion de Ioánnis Kapodístrias, en tant que ministre des Finances.
Il était membre du « parti français » pendant le règne d'Othon Ier. Il fut nommé au Sénat du Royaume de Grèce en .
Famille et descendance
Il était le frère cadet de Lazaros Koundouriotis. Il eut au moins 6 enfants, dont
- Kondylo, femme d'Athanasios Miaoulis
- Theódoros (1822 - 1870), père de l'amiral et président de la République grecque Pávlos Koundouriótis
- María, deuxième femme de Benizélos Rouphos
Annexes
Bibliographie
- (el) Parlement grec, Μητρώο Πληρεξουσίων, Γερουσαστών και Βουλευτών. 1822-1935, Athènes, Parlement grec, , 159 p. (lire en ligne) [PDF]
Notes et références
- Parlement grec 1986, p. 62.