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Geórgios Ikonómos

Geórgios Ikonómos (en grec moderne : Γεώργιος Οικονόμος), né le à Athènes où il est mort le , est un archéologue grec.

Geórgios Ikonómos
Fonctions
Ministre des Religions et de l'Éducation nationale
Gouvernement d’Ioánnis Theotókis de 1950 (d)
-
Doyen
Université nationale et capodistrienne d'Athènes
-
Jean Spiropoulos (en)
Ministre grec de l'Éducation
Gouvernement de Pétros Voúlgaris d’août 1945 (d)
Gouvernement de Damaskinos d'Athènes d’août 1945 (d)
-
Dimitrios Mpalanos (d)
Ioannis Theodorakopoulos (en)
Membre de l'Académie d'Athènes
à partir de
Autres informations
A travaillé pour

Biographie

Fils de l'archéologue Panayótis Ikonómos (el) (1852-1931), il fait des études de philologie à Bonn, Munich et Berlin et se rend en 1907 à Paris pour y suivre les cours de Maxime Collignon et de Bernard Haussoullier.

Après un séjour en Grande-Bretagne et en Italie, il devient l'assistant de Panayótis Kavvadías dans les fouilles de l'agora d'Athènes (1908) et éphore des antiquités (1910).

Premier éphore de Macédoine (1921), il fouille à Clazomènes (Asie Mineure) et étudiant les antiquités grecques d'Asie Mineure, rédige un mémoire fort remarqué sur les sculptures de l'atelier de Tralles (1921-1922).

Conservateur du Musée numismatique (1923-1928) puis du Musée national archéologique d'Athènes (1930), il prend la suite du Corpus des mosaïques de Grèce de Kavvadías, dirige les fouilles de l'agora, du cimetière du Céramique, de Céphalonie et de Messénie.

En 1926, il est élu Membre de l'Académie d'Athènes et sera de nombreuses années le secrétaire général de la Société archéologique d'Athènes.

Ministre de l'Instruction publique et des cultes après la Seconde Guerre mondiale, il est un fervent protecteur de l'École française d'Athènes et est fait docteur honoris clausa de la Sorbonne en 1947, ainsi que membre correspondant de l'Académie des inscriptions et belles-lettres.

Travaux

On lui doit de nombreux articles dans l'Ephemeris archaeologiki, le Deltion archaeologicon, les Athenische Mitteilungen et dans le Bulletin de correspondance hellénique ainsi que les ouvrages suivants :

  • De profusionum usa apud Graecos, 1903
  • Epigraphal ek tês en Athinais agoras, Ta dèmosieugmata tês archaiologikês Ephemeridos, 1910-1911
  • Ek tês Buzantinês Thessalonikês, 1923
  • E epi tês Akropoleôs latreia tês Athènas Nikês, 1939-1941

Bibliographie

  • C. Picard, G. P. Oikonomos (1883-1951), in Revue archéologique, juillet-, p. 81-83
  • Ève Gran-Aymerich, Les chercheurs de passé, Éditions du CNRS, 2007, p. 1028 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes

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