Gare de Sames - Guiche
La gare de Sames - Guiche, est une ancienne gare ferroviaire française de la ligne de Toulouse à Bayonne, située sur le territoire de la commune de Sames, à proximité de Guiche, dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Sames - Guiche | |||
Site de l'ancienne gare. | |||
Localisation | |||
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Pays | France | ||
Commune | Sames | ||
Coordonnées géographiques | 43° 31′ 50″ nord, 1° 11′ 20″ ouest | ||
Gestion et exploitation | |||
Propriétaire | SNCF | ||
Exploitant | Fermée | ||
Code UIC | 87672352 | ||
Caractéristiques | |||
Ligne(s) | Toulouse Ă Bayonne | ||
Voies | 1 | ||
Altitude | 3 m | ||
Historique | |||
Mise en service | |||
Fermeture | Deuxième moitié du XXe siècle | ||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Mise en service en 1912, elle est fermée durant la deuxième moitié du XXe siècle.
Situation ferroviaire
Établie à 3 mètres d'altitude, la gare de Sames - Guiche est située au point kilométrique 294,546 de la ligne de Toulouse à Bayonne (section à voie unique), entre les gares ouvertes de Peyrehorade et d'Urt. En direction de Peyrehorade s'intercale la gare fermée d'Orthevielle et en direction d'Urt, s'intercalent les gares fermées de Beauplaisir et de Pont-de-l'Arran[1].
Histoire
C'est en novembre 1846 qu'on observe dans les délibérations du conseil municipal de Bidache la première manifestation de la nouvelle « folie » du chemin de fer : une délibération émet un vœu en faveur de la construction d'une voie ferrée de Bayonne à Toulouse... susceptible de desservir la petite ville[2].
Il faudra attendre le pour qu'un décret reconnaisse cette entreprise d'utilité publique ; dans le secteur de Bidache, les travaux s'échelonnent entre 1860 et 1861, la ligne étant ouverte aux voyageurs le . Deux haltes ponctuent le trajet : l'une sur le territoire de la commune de Guiche, à proximité immédiate du pont sur la Bidouze, l'autre sur le territoire de la commune de Sames, au quartier Saint-Jean. Cette situation est provisoire et il est entendu qu'une seule gare, encore à construire, devra s'y substituer ; on a trace d'une délibération du conseil municipal de Bidache dès le mois de en faveur d'un établissement à Guiche, plus à même de desservir Bidache ou la commune relativement peuplée de Bardos[2].
Le dossier ne sera pas traité immédiatement : c'est seulement le que la compagnie du Midi va présenter un avant-projet de construction d'une gare à Guiche, entre les ponts de la Bidouze et de l'Aran et à proximité de la butte de Monplaisir. Approuvé par décision ministérielle du ce projet sera en fin de compte abandonné[2].
C'est finalement à Sames que sera bâtie la gare qui portera le nom des deux communes, sur la base d'un projet recevant approbation ministérielle en 1903 mais qui n'aboutira qu'en 1912[2].
La nouvelle installation se composait alors d'un bâtiment voyageurs, d'une halle à marchandises, d'un quai découvert de 15 mètres, d'un chalet avec water-closets et lampisterie, d'une voie d'évitement de 485 mètres et d'une voie en équerre de 40 mètres avec plaque tournante[2].
En raison de la baisse inexorable du trafic, elle sera fermée dans un premier temps aux voyageurs puis définitivement dans la période 1973-1977[2].
Patrimoine ferroviaire
L'ancien bâtiment est devenu un domicile privé.
Notes et références
- Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, Paris, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [650/3] Pau - Bayonne », p. 47.
- Jean Robert, 1984, p. 194-195
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Robert, Des travaux et des jours en piémont pyrénéen : Bidache, Barenbach, Éditions Jean-Pierre Gyss, coll. « Au souffle du terroir », , 256 p. (présentation en ligne), p. 194-195.