Gare de Saint-Julien-l'Ars
La gare de Saint-Julien-l'Ars est une ancienne gare ferroviaire française de la ligne de Saint-Benoît au Blanc, située sur le territoire de la commune de Saint-Julien-l'Ars, dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Saint-Julien-l'Ars | ||||
La gare vers 1900. | ||||
Localisation | ||||
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Pays | France | |||
Commune | Saint-Julien-l'Ars | |||
Adresse | Rue des Platanes 86800 Saint-Julien-l'Ars |
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Coordonnées géographiques | 46° 33′ 40″ nord, 0° 30′ 31″ est | |||
Gestion et exploitation | ||||
Propriétaire | SNCF | |||
Exploitant | Fermée | |||
Caractéristiques | ||||
Ligne(s) | Saint-Benoît au Blanc | |||
Voies | 1 | |||
Altitude | 116 m | |||
Historique | ||||
Mise en service | ||||
Fermeture | (voyageurs) | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : Vienne
GĂ©olocalisation sur la carte : Poitou-Charentes
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Elle est mise en service en 1883 par l'État, puis la ligne entre dans le réseau de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO). Elle est officiellement fermée au service des voyageurs en 1940 par la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
Situation ferroviaire
Établie à 116 mètres d'altitude, la gare de Saint-Julien-l'Ars est située au point kilométrique (PK) 356,781 de la ligne de Saint-Benoît au Blanc, entre les gares de Savigny-Lévescault (fermée) et de Jardres (ouverte aux marchandises)[1].
Histoire
Le tracé de la ligne de Poitiers au Blanc déclarée d'utilité publique par une loi du traverse la commune. Les jugements d'expropriation sont rendus en 1881[2]. En , le Conseil général soutien une demande du conseil municipal pour la réfection et l'élargissement du chemin de grande communication n°8 entre la gare de Saint-Julien et les carrières de Lavoux pour faciliter le transport des pierres jusqu'au quai d'embarquement. Une demande est également faite auprès de l'administration de l'État pour l'établissement d'une grue dans la gare[3].
La gare de Saint-Julien-l'Ars est mise en service le par l'État, lorsqu'il ouvre à l'exploitation la section de Mignaloux-Nouaillé à Chauvigny[1]. À la fin août de cette même année, le Conseil général demande la classement du chemin, long de 80 mètres, servant d'entrée à la gare comme annexe du chemin de grande communication n°8. Il est précisé que seul l'entretien de la chaussée de ce chemin sera à la charge du département[4].
En 1892, la recette de la station est de 81 651 francs[5] et en 1915 de 42 616 francs[6].
Elle est officiellement fermée au service des voyageurs le . Néanmoins pendant la Seconde Guerre mondiale un train mixte quotidien circule jusqu'à Jardres puis Chauvigny[1].
Patrimoine ferroviaire
L'ancien bâtiment voyageurs d'origine de la compagnie PO, modifié avec l'ajout d'un escalier extérieur pour sa réaffectation en logements[7].
Notes et références
- « Ligne de Saint-Benoît au Blanc », sur Histoire de lignes oubliées..., (consulté le ).
- Conseil général de la Vienne, « 1 Ligne de Poitiers au Blanc », Rapports et délibérations,‎ , p. 38 (lire en ligne, consulté le ).
- Conseil général de la Vienne, « Élargissement du chemin de grande communication n°8 - Établissement d'une grue à la station de Saint-Julien-l'Ars », Rapports et délibérations,‎ , p. 220-222 (lire en ligne, consulté le ).
- Conseil général de la Vienne, « Classement de divers chemins d'accès aux gares de Civray, Saint-Julien-l'Ars, Charroux, Senillé, Leigné-les-Bains et Pleumartin », Rapports et délibérations,‎ , p. 494-495 (lire en ligne, consulté le ).
- Conseil général de la Vienne, « Recettes effectuées, en 1892, par les gares et stations du réseau d'Orléans situées dans le département de la Vienne », Rapports et délibérations,‎ , p. 35 (lire en ligne, consulté le ).
- Conseil général de la Vienne, « Recettes effectuées, en 1915, par les gares et stations situées dans le département de la Vienne », Rapports et délibérations,‎ , p. 61 (lire en ligne, consulté le ).
- « Rue des Platanes, Saint-Julien-l'Ars », sur Street View, (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
- « Ligne de Saint-Benoît au Blanc », sur Histoire de lignes oubliées...