Gare de Bambois
La gare de Bambois, dite aussi Bambois-plage, est une halte ferroviaire belge, fermĂ©e, de la ligne 150, de Tamines Ă AnhĂ©e. Elle est situĂ©e dans quartier Point-d'arrĂȘt du hameau Bambois, sur le territoire de la commune de Fosses-la-Ville, en RĂ©gion wallonne, dans la province de Namur.
Bambois | |
Localisation | |
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Pays | Belgique |
Commune | Fosses-la-Ville |
Hameau | Bambois |
Adresse | Point d'ArrĂȘt |
CoordonnĂ©es gĂ©ographiques | 50° 22âČ 15âł nord, 4° 40âČ 52âł est |
Gestion et exploitation | |
Services | Fermée |
Caractéristiques | |
Ligne(s) | 150 de Tamines Ă Jemelle |
Altitude | 234 m |
Historique | |
Mise en service | |
Fermeture | |
C'est un arrĂȘt non gĂ©rĂ©, lorsqu'elle est mise en service en 1897 par les Chemins de fer de l'Ătat belge. Puis, l'affluence de vacanciers allant au site de loisirs de l'Ă©tang de Bambois nĂ©cessite la prĂ©sence de personnel. Cette halte est fermĂ©e lors de l'arrĂȘt du service des trains de voyageurs sur la ligne, en 1962.
Situation ferroviaire
Ătablie Ă 234 mĂštres d'altitude[1], la halte de Bambois est situĂ©e au point kilomĂ©trique (PK) 13,30 de la ligne 150, de Tamines Ă AnhĂ©e, entre les gares de Fosses-la-Ville et de Saint-GĂ©rard[2].
Histoire
Le point d'arrĂȘt de Bambois est ouvert le par les Chemins de fer de l'Ătat belge[2], pour desservir l'Ă©tang de Bambois, unique lieu de villĂ©giature et de loisirs de la rĂ©gion[3]. Ce point d'arrĂȘt, non surveillĂ©, doit ĂȘtre gĂ©rĂ© depuis la gare de Fosses-la-Ville, mais, les prĂ©visions du nombre de voyageurs pouvant l'utiliser Ă©tant Ă©levĂ©es, il est prĂ©vu que le personnel prĂ©sent dans le train puisse vendre des billets[4].
Le , le point d'arrĂȘt change de statut : il passe de non surveillĂ© Ă une halte surveillĂ©e. FermĂ©e pendant la PremiĂšre Guerre mondiale, la halte est rouverte lors de la reprise des circulations aprĂšs la fin du conflit[4]. En 1925, une deuxiĂšme voie est posĂ©e sur la plateforme, sur la section qui passe par le point d'arrĂȘt[2]. AprĂšs la Seconde Guerre mondiale, le lac, avec sa plage artificielle, devient un but touristique et de loisir ; en 1990, le journaliste Jean Gois relate la frĂ©quentation de la halte dans un article du journal Le Soir[5].
« Le lac de Bambois, que certains appellent encore « li grand vĂ©vi » â le grand vivier â, fut, vers les annĂ©es 60, la plus belle expression du tourisme populaire qu'il soit possible d'imaginer. Sa rive nord Ă©tait gonflĂ©e d'une Ă©paisse couche de sable qui transformait le secteur en « Bambois-plage ». Des trains spĂ©ciaux, au dĂ©part de la gare de Charleroi, y dĂ©versaient les voyageurs Ă la mini-gare de l'endroit, un point d'arrĂȘt presque de lĂ©gende. Mais l'Ă©lĂ©vation du niveau social fit capoter cette initiative. »
La halte de Bambois est dĂ©finitivement fermĂ©e le , lors de l'arrĂȘt des circulations des trains de voyageurs entre les gares de Tamines et Ermeton, et la remise Ă voie unique de la ligne avec la dĂ©pose de la deuxiĂšme voie[6].
Patrimoine ferroviaire
Depuis la fin des circulations, l'emplacement de la deuxiÚme voie est aménagée en RAVeL, entre les anciennes gares d'Aisemont et d'Anhée[7].
La voie qui relie l'emplacement de l'ancien arrĂȘt avec la rue du Grand Ătang a Ă©tĂ© nommĂ©e rue du Point d'ArrĂȘt.
Notes et références
- Source Google Earth (Consulté le 13 novembre 2019).
- Pandora, « 150 Tamines-Dinant-Jemelle », sur Chemins de fer belges, (version du 16 mai 2008 sur Internet Archive).
- Daniel Sarlet (dir.), Fosses-la-Ville et Mettet : Patrimoine architectural et territoires de Wallonie, MinistĂšre de la RĂ©gion wallonne/Mardaga, , 336 p. (ISBN 978-2-87009-879-0, lire en ligne), p. 16.
- (nl) « Index des gares : Bambois », sur http://spoorweggeschiedenis.quartam.on-rev.com/, (consulté le ).
- Jean Gois, « Continuer l'assainissement du lac de Bambois : une nĂ©cessitĂ© reconnue mais difficile Ă rencontrer », Le Soir,â (lire en ligne, consultĂ© le ).
- Pandora, « 150 Tamines-Dinant-Jemelle », sur Chemins de fer belges, (consulté le ).
- « RAVeL Anhée - Aisémont - ligne 150 », sur http://www.velo-ravel.be, (consulté le ).