Gabrielle Rolin
Gabrielle Rolin, née le à Rhode-Saint-Genèse et morte le [1] - [2] à Paris, est une traductrice, critique et romancière belge.
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(Ã 85 ans) 15e arrondissement de Paris (France) |
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Biographie
Gabrielle Rolin est la fille du politicien et juriste belge Henri Rolin.
Après des études de droit à l'Université Libre de Bruxelles et un séjour à l'Université de Chicago, grâce à une bourse Fullbright, (1955-1960), elle a été journaliste pour plusieurs journaux. Correspondante à Paris, où elle était installée, du Journal des Beaux-Arts de Bruxelles (1955-1960), critique au Nouveau Candide (1966-1967), critique littéraire au journal Le Monde (1967-1989), à l'Unité, Combat socialiste et au Matin (1975-1987), chroniqueuse à Parents (1970-1973), à L'Express (1990-1992) et à Lire (1990-2002). Comme salariée, elle a travaillé au Readers Digest (1970-1981) et aux éditions Christian Bourgois (1980-1990). Elle a également été une collaboratrice régulière de France Culture pour l'émission Un livre, des voix (1986-1996).
Elle a traduit Truman Capote, Flannery O'Connor, Raymond Carver, Edith Wharton et de nombreux autres écrivains américains.
Prise de positions
Elle publie en 1962 dans le magazine Jeune Afrique une violente critique des bandes dessinées de Tintin qui sont, selon elle, des albums réactionnaires et d'un antisémitisme latent :
« Le nom des « Mauvais » est à lui seul révélateur : Salomon Goldstein, Rastapopoulos, le Cheik Bab el Ehr, le maréchal Plekszy-Gladz ; leur physique ne l'est pas moins : nez crochu des uns, teint coloré des autres (ceux que le capitaine Haddock traite de « coloquintes à la graisse d'anthracite »), pommettes mongoles des troisièmes. »
— Gabrielle Rolin, « Tintin le vertueux — l'oreille réactionnaire », Jeune Afrique, 3 janvier 1962
Å’uvres
- Sous le nom d'Élisabeth Trévol
- Mon amour, Paris, Éditions Julliard, 1954, 247 p.
- Cité Universitaire, Paris, Éditions Julliard, 1955, 311 p.
- Sous son nom
- Le Secret des autres, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Le Chemin », 1960, 291 p. (BNF 33157697)
- L’Histoire de France avec le sourire, vol 1, De la préhistoire à Louis XI, des. de F. Pichard, Paris, Éditions Nathan, 1967, 46 p. (BNF 33157695)
- L’Histoire de France avec le sourire, vol 2, De Charles VIII au Roi Soleil, des. de F. Pichard, Paris, Éditions Nathan, 1968, 46 p. (BNF 33157696)
- Le Mot de la fin, Paris, Éditions Gallimard, coll. « Blanche », 1972, 275 p. (BNF 35213362)
- - Prix Dumas-Millier de l’Académie française en 1973
- Chères menteuses, Paris, Éditions Stock, 1978, 179 p. (ISBN 2-234-00832-8)
- Cléo, Paris, Éditions Bias, coll. « Bis poche », 1979, 112 p. (ISBN 2-7015-2244-7)
- L‘Innocence même, Paris, Mercure de France, 1980, 321 p. (BNF 34639153)
- Souriez, ne bougez plus, Paris, Éditions Flammarion, 1985, 210 p. (ISBN 2-08-064767-9)
- - Prix Gustave Le Métais-Larivière de l’Académie française 1985
- Sorties de secours, Paris, Éditions Flammarion, 1990, 292 p. (ISBN 2-08-066485-9)[3]
- En dernière analyse, Paris, NiL Éditions, 1996, 255 p. (ISBN 2-84111-052-4)
- Rappels à l'ordre, Paris, Éditions Arléa, 2005, 210 p. (ISBN 2-86959-711-8) - Prix de la nouvelle de l'Académie Française 2006
- Comme traductrice
Notes et références
- Luc Cédelle, « Gabrielle Rolin, écrivain traductrice et critique », sur lemonde.fr, (consulté le )
- Insee, « Extrait de l'acte de décès de Gabrielle Rolin », sur MatchID
- Jacques de Decker, « L’infirmerie verbale de Gabrielle Rolin », sur Le Soir, (consulté le )
- André Clavel, « L'été meurtrier de Truman Capote », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le )
- La Traversée de l'été, Grasset, (Consulté le 14 mai 2020)
Liens externes
- Ressource relative à la littérature :