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Gabriella Coleman

Enid Gabriella Coleman, également connue sous les noms Gabriella Coleman et Biella (née le [1]), est une anthropologue et chercheuse américaine. Ses études portent sur la culture hacker et le cybermilitantisme avec Internet, ayant développé une spécialité concernant le collectif Anonymous[2]. Elle est professeure à l'Université McGill.

Biographie

Après des études secondaires à l'école Saint Jean de San Juan (Porto Rico), Gabriella Coleman obtient un baccalauréat universitaire ès lettres en sciences des religions à l'université Columbia , en mai 1996[3]. Elle fréquente par la suite l'université de Chicago, qui lui délivre une maîtrise universitaire ès lettres en anthropologie culturelle en août 1999, puis un Ph.D. en anthropologie socio-culturelle en 2005[3]. Le titre de sa thèse est The Social Construction of Freedom in Free and Open Source Software: Hackers, Ethics, and the Liberal Tradition[4].

Après avoir effectué un postdoctorat au Center for Cultural Analysis de l'université Rutgers ainsi qu'un autre à l'Université de l'Alberta[3], elle devient assistante professeure à l'université de New York en septembre 2007[5].

En 2010–2011, Coleman travaille à l'Institute for Advanced Study[6]. En janvier 2012, elle obtient la Wolfe Chair in Scientific & Technological Literacy de l'Université McGill[7].

Publications

  • (en) Gabriella Coleman, Hacker, Hoaxer, Whistleblower, Spy : The Many Faces of Anonymous, Londres, Verso Books, , 452 p. (ISBN 978-1-78168-583-9, lire en ligne)
  • (en) Gabriella Coleman, Coding freedom : the ethics and aesthetics of hacking, Princeton, Princeton University Press, , 254 p. (ISBN 978-0-691-14460-3, lire en ligne)
  • (en) Gabriella Coleman, « The Hacker Conference: A Ritual Condensation and Celebration of a Lifeworld », Anthropological Quarterly, vol. 83, no 1,‎ , p. 47–72 (DOI 10.1353/anq.0.0112, lire en ligne)
  • (en) Gabriella Coleman et Alex Golub, « Hacker practice: Moral genres and the cultural articulation of liberalism », Anthropological Theory, vol. 8, no 3,‎ , p. 255–277 (DOI 10.1177/1463499608093814, lire en ligne)
  • (en) Gabriella Coleman, Tactical biopolitics : art, activism, and technoscience, Cambridge, Massachusetts, MIT Press, , 341–363 p. (ISBN 978-0-262-04249-9, lire en ligne)

Notes et références

  1. (en)http://id.loc.gov/authorities/names/n2012054077.html
  2. (en)Nathan Schneider, "Hacking the World: An anthropologist in the midst of a geek insurgency" The Chronicle of Higher EducationApril 1, 2013 link retrieved 2 April 2013
  3. (en) « Curriculum Vitae », New York University (consulté le )
  4. (en) « Abstract of 'The social construction of freedom in free and open source software: Hackers, ethics, and the liberal tradition' », FlossHub (consulté le )
  5. (en) « Faculty page for Gabriella Coleman », New York University (consulté le )
  6. (en) « Spring 2011 Issue », Institute for Advanced Studies (version du 6 janvier 2013 sur Internet Archive)
  7. (en) « Faculty page for Department Professors », McGill University (consulté le )

Liens externes

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