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Gabriel Viardot

Gabriel Viardot ( à Paris - à Paris[1]) est un ébéniste parisien spécialisé dans la production de meubles librement interprétés « genre chinois-japonais » et adaptés au goût européen dans le dernier tiers du XIXe siècle.

Gabriel Viardot
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Distinction

Biographie

Gabriel Viardot commence sa carrière de sculpteur sur bois en 1849, date Ă  laquelle il envoie quelques meubles Ă  dĂ©cor naturaliste Ă  l’exposition d’horticulture. Il est alors Ă  la tĂŞte d’une petite Ă©quipe de sculpteurs alors qu’il n’a que 19 ans.

En 1853, il a une fabrique et un magasin de meubles situés aux 36 et 38 rue Rambuteau. À cette époque, il travaille avec son frère, Louis Gustave, sous le nom de « Viardot Frères et Cie ». Il se marie en 1854.

En 1860, il crée son propre atelier, « G. Viardot », au 5 rue du Grand-Chantier, et prend la direction de l’affaire familiale qu’il gardera jusqu’en 1872. Il décide de se consacrer au « mobilier genre chinois-japonais » qu’il a pu observer notamment à l’Exposition universelle de 1867. À cette même exposition, il est récompensé par quatre médailles. C’est avec cette production qu’il est récompensé à l’Exposition universelle de 1878 par une médaille d’argent.

Par la suite, il exercera successivement au 15 rue du Chaume, au 3 rue des Archives en 1878 et au 36 rue Amelot vers la fin du siècle. Ses meubles Ă©taient rĂ©alisĂ©s grâce Ă  des panneaux laquĂ©s et en relief envoyĂ©s directement de Chine ou du Japon et ornĂ©s d’incrustations de nacre du Tonkin. Il les Ă©gayait par des bronzes d’ornement dont les modèles Ă©taient tous de sa main. Au cours des annĂ©es, le succès ne fait que s’affirmer, notamment aux expositions de Nice et Ă  la 8e exposition de l’Union Centrale des Arts DĂ©coratifs en 1884. En 1885, il participe Ă  l’Exposition universelle de 1885 Ă  Anvers oĂą il obtient une nouvelle mĂ©daille d’or. Ă€ cette Ă©poque, la maison emploie 90 Ă  100 ouvriers, sculpteurs ou Ă©bĂ©nistes, dont beaucoup ont Ă©tĂ© formĂ©s directement par Gabriel Viardot. Ă€ la suite de cette exposition, il est promu au grade de chevalier de la LĂ©gion d'honneur ()[2].

Il est présent à l’Exposition universelle de Paris de 1889 et est récompensé par une médaille d’or. Il obtient la même récompense à l’Exposition universelle de 1900.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (16e division).

L'Escalier de Cristal

Le pavillon japonais de l'exposition universelle de 1867 fit redécouvrir aux Français le Japon et suscita un grand engouement. L'Escalier de Cristal, grand magasin parisien sous la direction des frères Georges et Henri Pannier, incita les ébénistes parisiens à produire des meubles dans le style japonisant. Gabriel Viardot propose ses meubles aux célèbres magasins qui diffuseront une grande partie de sa production.

Distinctions

Bibliographie

  • Denise Ledoux-Lebard, Le Mobilier français du XIXe siècle, Paris, Ed. de l'Amateur, 2000, p.614.
  • Marie-Madeleine MassĂ© et François Lachaud, Le meuble français Ă  l’exposition universelle de 1878, SHAF, archives de l’art français, tome XL, 2014, p.153 (ISSN 0994-8066)

Contemporain

Références

  1. À son domicile, no 36 rue Amelot.
  2. Base LĂ©onore

Liens externes

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