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Gabriel Mathieu Simond de Moydier

Gabriel Mathieu Simond de Moydier, né le à La Côte-Saint-André (Isère), mort le à Paris, général français de la Révolution et de l’Empire.

Gabriel Mathieu Simond de Moydier
Gabriel Mathieu Simond de Moydier

Naissance
La Côte-Saint-André (Isère)
DĂ©cès (Ă  78 ans)
Paris
Origine Drapeau de la France France
Arme GĂ©nie
Grade Général de brigade
Années de service 1782 – 1817
Distinctions Commandeur de la Légion d’honneur
Chevalier de Saint-Louis
Chevalier de l’Ordre de la Couronne de fer
Autres fonctions Intendant de la marine Ă  Brest

États de service

Il entre en service le , comme élève sous-lieutenant à l’école du génie de Mézières, et le , il est reçu en qualité d’aspirant lieutenant en second, avant de quitter l’école le , avec le grade de lieutenant en premier. En 1789, il est désigné pour faire partie de la commission de sondage de la rade de Cherbourg.

Il reçoit son brevet de capitaine le , et il fait les campagnes de 1792 à l’an II, en Corse. Il se trouve aux différentes affaires qui ont lieu contre les insurgés dans le Nebbio et au Cap Corse. Il combat contre les Anglais à Fornoli, dans le Golfe de Saint-Florent le , et il est très grièvement blessé à la jambe droite, au moment où il construit un épaulement pour une pièce de canon. Sa bravoure et son sang-froid dans cet engagement lui valent le grade de chef de bataillon le jour même sur le champ de bataille.

De retour en France, il est envoyé à Toulon, pour presser le réarmement de la place qui vient d’être reprise aux Anglais. En mars 1795, il est affecté à l’armée d’Italie, et le , il assiste à la Bataille de Borghetto, puis le 1er juin suivant, il entre dans Vérone avec le général Masséna. Rappelé au siège de Mantoue en juillet 1796, il est chargé de la direction des attaques de la citadelle. Le , il quitte Mantoue pour participer aux batailles de Lonato et de Castiglione. Le , le général en chef lui confie, ainsi qu’au directeur des équipages de pont, les dispositions nécessaires au passage de l’Adige, qui s’effectuera à Arcole le 15 novembre suivant. Le , il est à Rivoli, et il est fait prisonnier peu de temps après à Vérone, échappant de peu à l’insurrection de cette ville.

À l’issue du Traité de Campo-Formio, il est désigné pour faire partie de l’expédition en Égypte, et il est nommé colonel le [1]. Son affectation en Égypte ayant été annulé par le ministre de la guerre, il est envoyé en Corse le , comme directeur des fortifications à Bastia. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le , et officier le .

En 1805, il est affecté à l’armée d’Italie, comme chef d’état-major du génie, poste qu’il occupe jusqu’au 4 mai 1807, époque ou il reçoit son ordre d’affectation pour l’armée de Dalmatie. Il s’occupe des travaux défensifs de l’État de Raguse, de l'Albanie vénitienne, et de la construction d’une route pour ouvrir une communication avec Zara.

Fin 1808, il est rappelé en Italie, et en 1809, il est envoyé à Palmanova, pour y prendre le commandement supérieur de la place. Après la paix de Vienne le 14 octobre 1809, il rentre à Milan, et reprend ses fonctions de chef d’état-major du génie de l’armée d’Italie. En 1813, il est fait chevalier de la Couronne de fer, et le 11 juin 1813, il est nommé commandant en chef du génie à l’armée du prince Eugène de Beauharnais, vice-roi d'Italie.

Rentré en France en mai 1814, il est fait chevalier de Saint-Louis le 20 août suivant par le roi Louis XVIII, et il est élevé au grade de commandeur de la légion d’honneur le 31 janvier 1815. Il est admis à la retraite le 1er août 1815.

Le 16 décembre 1815, il devient intendant de la marine à Brest, avec le titre de maître des requêtes. Il est nommé maréchal de camp honoraire le 24 juin 1816, et il est mis définitivement à la retraite le 12 novembre 1817.

Il épouse en 1825 Clarisse-Elisa Lanchamp, fille adoptive et nièce du maréchal Serrurier[2] dont il a trois filles.

Il meurt le 25 décembre 1838, à Paris[3].

Articles connexes

Notes et références

Bibliographie

  • Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire historique et biographique des gĂ©nĂ©raux français : depuis le onzième siècle jusqu'en 1822, Tome 8, l’Auteur, , 459 p. (lire en ligne), p. 73.
  • « Cote LH/2524/59 », base LĂ©onore, ministère français de la Culture
  • A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre BĂ©gat, Fastes de la LĂ©gion-d'honneur, biographie de tous les dĂ©corĂ©s accompagnĂ©e de l'histoire lĂ©gislative et rĂ©glementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 386.
  • LĂ©on Hennet, Etat militaire de France pour l’annĂ©e 1793, Siège de la sociĂ©tĂ©, Paris, , p. 315.
  • Gabriel Mathieu Simond de Moydier sur roglo.eu
  • Arthur Chuquet, La jeunesse de NapolĂ©on, Toulon, Armand Colin et Cie, Ă©diteurs, Paris, , 408 p. (lire en ligne), p. 268.
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