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Gabriel Koenigs

Gabriel Xavier Paul Koenigs, né à Toulouse le et mort à Paris le , est un mathématicien français[1].

Gabriel Koenigs
Portrait de Gabriel Koenigs par Paul Helbronner (décembre 1929).
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Gabriel Xavier Paul Koenigs
Nationalité
Formation
Activités
Ĺ’uvres principales
Fonction de Koenigs (d)

Biographie

Il est Ă©lève Ă  l'École normale supĂ©rieure de Paris, et soutient sa thèse de doctorat sur Les propriĂ©tĂ©s infinitĂ©simales de l'espace rĂ©glĂ© (1882). L'annĂ©e suivante il est « caĂŻman Â» Ă  l'ENS avant d'obtenir un poste de maĂ®tre de confĂ©rences de mĂ©canique Ă  la FacultĂ© des Sciences de Besançon (1883) puis d'analyse Ă  la FacultĂ© des sciences de Toulouse (1885). En 1886 il obtient la chaire de mĂ©canique analytique du Collège de France et y enseignera jusqu'en 1895, date Ă  laquelle il est nommĂ© professeur de mĂ©canique Ă  la Sorbonne. Il est Ă©lu membre de l'AcadĂ©mie des sciences le 18 mars 1918 (section de mĂ©canique).

Kœnigs a exploité certains résultats de mécanique analytique (découlant de la théorie des invariants intégraux de Poincaré) pour ses propres recherches sur les moteurs thermiques. Outre la mécanique et la cinématique, il se consacra aussi à l'analyse mathématique (sur les itérées des fonctions analytiques, en 1884-85, dans la mouvance des recherches d’Ernst Schröder) et à la géométrie différentielle ; dans ce dernier domaine, il a été surtout influencé par les travaux de Darboux, Felix Klein et Julius Plücker sur les systèmes de coordonnées curvilignes.

Il collabora à l'édition française de l’Enzyklopädie der mathematischen Wissenschaften.

Au sortir de la Première guerre mondiale, il est nommé secrétaire général du comité exécutif de la toute nouvelle Union mathématique internationale[2], fondée pour marginaliser scientifiquement l'Allemagne, l'Autriche, la Hongrie et les anciennes puissances de la Triplice ; il conservera ce poste jusqu'à sa mort. Avec d'autres mathématiciens français, il parvint, lors des Congrès international des mathématiciens tenus à Strasbourg (1920) puis à Toronto (1924) à isoler les savants allemands, et envisageait même de boycotter le Congrès de Bologne (1928), mais fut en butte à la détermination de Salvatore Pincherle[3] et d'autres collègues. Il ignorait ceux qui critiquaient son attitude revancharde et refusait toute correspondance sur ce chapitre.

Depuis 1940, un boulevard de Toulouse porte son nom.

Écrits

  • MĂ©moire sur les lignes gĂ©odĂ©siques, Paris: Imp. nationale. 1894.
  • La gĂ©omĂ©trie rĂ©glĂ©e et ses applications, Paris: Gauthier-Villars. 1895
  • Leçons de cinĂ©matique, Paris: Hermann. 1897
  • Introduction Ă  une thĂ©orie nouvelle des mĂ©canismes, Paris: Hermann. 1905
  • MĂ©moires sur les courbes conjuguĂ©es dans le mouvement relatif le plus gĂ©nĂ©ral de deux corps solides, 1910

Publications

  • Leçons de cinĂ©matique, A. Hermann, Paris, 1897, 500 p.
  • Koenigs G. Recherches sur les intĂ©grales de certaines Ă©quations fonctionnelles, Ann. École Normale, Suppl., 1884, (3)1.

Notes et références

  1. Biographie (The MacTutor History of Mathematics archive)
  2. D’après Olli Lehto, « IMU - Past and Present », Bulletin of the IMU, no 39,‎ (lire en ligne)
  3. D’après Guillermo Curbera, « The ICM through History », EMS Newsletter, no 16,‎ , p. 19-20 (lire en ligne)

Liens externes

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