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Gaëtan Rondeau

Gaëtan Rondeau, né le à Gorron (Mayenne) et mort le , est un homme politique français, maire de Nantes de à .

Gaëtan Rondeau
Biographie
Naissance
Décès
(Ă  97 ans)
SĂ©pulture
Cimetière Sainte-Anne de Nantes (d)
Nom de naissance
Albert Louis Pierre Gaétan Rondeau
Nationalité
Activité

Son mandat est marqué par la crise des « Cinquante Otages »[1].

Biographie

Carrière

Il fait ses études secondaires au lycée de Nantes, puis des études de droit. Avocat, il est d'abord inscrit au barreau de Paris (1896-1900), puis à celui de Nantes (1900-1906), avant d'être nommé juge de paix suppléant pour le 2e Canton de Nantes.

Il devient secrétaire général de la Ville à partir de 1908[2] (municipalités Sarradin, Guist'hau et Bellamy). En 1925, il est nommé receveur municipal, poste qu'il occupe jusqu'à sa mise à la retraite le [3].

Il participe à la vie culturelle de Nantes à travers la Revue nantaise et Ouest-Artiste. Il est membre de la commission de surveillance du musée des Beaux-Arts ; en 1919, il participe à la fondation de la Société d'initiative et de documentation artistique, dont le premier président est Marc Elder ; cette association a pour but de faire entrer l'art moderne au musée[4], étant également fondateur de la Société des amis du musée des beaux-arts de Nantes.

Maire de Nantes

Sous l'Occupation, il est nommé maire de Nantes le [5] par le secrétaire d'État à l'Intérieur du gouvernement de Vichy. Les membres du nouveau conseil municipal sont nommés le et installés le [6] ; pour la première fois, le conseil comprend une femme, Jeanne Lalouette ; les adjoints sont nommés le par le secrétaire d'État à l'Intérieur : parmi eux se trouvent Abel Durand (premier adjoint) et Henry Orrion[7].

Le , le Feldkommandant Karl Hotz, commandant des troupes d'occupation de Loire-Inférieure, est abattu par un groupe de résistants communistes, ce qui entraîne le 22 l'exécution de 48 otages à Châteaubriant (27), à Nantes (16) et au Mont-Valérien (5). Durant les journées de la fin d'octobre, Gaëtan Rondeau est au premier plan pour essayer de limiter les représailles, puisque l'exécution d'un deuxième groupe de 50 otages était prévue, mais n'a finalement pas eu lieu. Le , date du retour à la normale, les conseillers municipaux votent une adresse de remerciement pour son attitude pendant cette crise[8]

Il démissionne le [9], suivi le 20 par l'ensemble du conseil municipal.

Chevalier de la Légion d'honneur en 1921, il est promu officier par le général de Gaulle le .

Hommages

Voir aussi

Bibliographie

  • Fernand Soil, Le livre dorĂ© de l’hĂ´tel de ville de Nantes, SupplĂ©ment 3, Imprimerie du Commerce, 1958, pages 81–83.
  • Jean Guiffan, JoĂ«l Barreau et Jean-Louis Liters (dir.), Le LycĂ©e Clemenceau. 200 ans d'histoire, Nantes, Ă©ditions Coiffard, , 491 p. (ISBN 9782910366858).

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Nom retenu officiellement ; les Allemands voulaient fusiller 50 otages, mais seulement 48 l'ont été le 22 octobre.
  2. Livre doré, page 83.
  3. Livre doré page 75.
  4. Guiffan, p. 449.
  5. Guiffan, p. 449, et le Livre doré page 83
  6. Livre doré, page 81
  7. Livre doré, page 86.
  8. Livre doré, pages 84-85.
  9. Guiffan, p. 449
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