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Fusillade de masse

Une fusillade de masse est un acte effectué par un ou plusieurs tireurs, au moyen d'une ou plusieurs armes à feu et faisant de nombreuses victimes (morts et/ou blessés)[1]. Selon les contextes des définitions variables en ont été données (voir plus bas). Le phénomène de tuerie en milieu scolaire est l'une des formes de fusillades de masse.

Une fusillade de masse peut être improvisée (cas de l'acte de folie) ou préparée par des individus isolés ou des groupes organisés. Elle advient dans des lieux publics ou privés. Les auteurs de fusillades de masse (isolés ou non) ont des profils et des motivations diverses mais ils ont en commun une pratique antérieure des armes à feu.

Les groupes terroristes commettent des fusillades de masse pour atteindre leurs objectifs politiques.

Les réponses aux fusillades ont eu des formes variées selon le contexte : nombre de victimes, lieu, pays et contexte politique, et bien d'autres facteurs. Des pays comme l'Australie et le Royaume-Uni ont modifié leurs lois sur les armes (en passant de la vente libre à l'interdiction totale pour l'Australie) à la suite de fusillades de masse.

La couverture médiatique des fusillades de masse a une grande influence sur la réaction publique et semble engendrer de nouveaux cas, par imitation des précédents.

Éléments de définition

Les États-Unis étant particulièrement touchés par ce phénomène, c'est dans ce pays qu'on a le plus cherché à en donner une définition juridique. Le Service de recherche du Congrès des États-Unis souligne ainsi qu'il n'existe pas de définition communément acceptée, mais propose de considérer comme telle toute fusillade dans laquelle quatre personnes ou plus, auteur non compris, sont tuées au hasard des tirs[2]. Cette définition reprend les termes de celle du FBI[3] - [4] pour le terme « meurtre de masse ».

Une autre définition officieuse d'une fusillade de masse énonce qu'il s'agit d'un événement impliquant l'atteinte (n'entraînant pas nécessairement la mort) de dix personnes ou plus, au cours de la même action[5].

L'absence d'une définition unique peut conduire à une surestimation médiatique, en comptant parmi les fusillades de masse des meurtres d'une autre nature[6].

La caractérisation d'un événement comme fusillade de masse dépend de sa définition, et les définitions varient[1] - [7].

Aux États-Unis : la loi fĂ©dĂ©rale amĂ©ricaine permet au procureur gĂ©nĂ©ral, sur demande d'un État fĂ©dĂ©rĂ©, d'aider Ă  enquĂŞter sur des « massacres de masse Â» (plutĂ´t que des fusillades de masse).
Le terme concernait à l'origine le meurtre de quatre personnes ou plus sans long intervalle de temps[3] - [7]. Il a été redéfini par le Congrès en 2013 comme étant le meurtre de trois personnes ou plus[8].
Selon CNN, une fusillade de masse est définie comme ayant provoqué quatre décès ou plus, mais cela ne comprend pas les combats entre gangs et les meurtres domestiques[8].
Dans Behind the Bloodshed, un rapport de USAToday, un massacre est dĂ©fini comme tout incident dans lequel quatre personnes ou plus ont Ă©tĂ© tuĂ©es et cela comprend Ă©galement les meurtres familiaux[9]. Un site de recensement en externalisation ouverte concernant les meurtres de masses, Mass Shooting Tracker, largement citĂ© dans les mĂ©dias, dĂ©finit une fusillade de masse comme tout incident dans lequel quatre personnes ou plus sont touchĂ©es par une arme Ă  feu, qu'elles soient blessĂ©es ou tuĂ©es[5] - [10]. Une remarquable connexion a Ă©tĂ© signalĂ©e aux États-Unis entre les entre les fusillades de masse et la violence domestique ou familiale, impliquant un proche ou un membre de la famille tuĂ©s dans 76 133 cas (57 %), et un auteur ayant dĂ©jĂ  Ă©tĂ© accusĂ© de violence domestique dans 21 % des cas.

En Australie, une Ă©tude acadĂ©mique de 2006 a dĂ©fini une fusillade de masse comme « une fusillade dans laquelle â©ľ cinq homicides dus Ă  des armes Ă  feu sont commis par un ou deux auteurs dans un milieu civil, sans compter les auteurs Â».

Un acte est gĂ©nĂ©ralement dĂ©fini comme « terroriste Â» s'il « semble avoir Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© avec l'intention Â» d'intimider ou de contraindre les gens ; une fusillade de masse n'est pas, en soi, un acte de terrorisme. Un rapport de recherche du Congrès des États-Unis exclut expressĂ©ment de la dĂ©finition des fusillades de masse celles dans lesquels le meurtre n'est pas le but recherchĂ©, par exemple lorsque les tireurs « recherchent des profits criminels ou tuent au nom d'idĂ©ologies terroristes Â»[2].

Par région du monde

Afrique

Des fusillades de masse ont eu lieu sur le continent africain, comme l'attentat de Sousse et l'attentat du Radisson Blu de Bamako en 2015, et l'attaque du centre commercial Westgate en 2013 Ă  Nairobi.

Asie

Plusieurs fusillades de masse ont eu lieu en Asie, y compris le massacre de Tsuyama, la fusillade du temple Pashupatinath en 1983, la fusillade de Chongqing en 1993, et l'incident de Tian Mingjian en 1994. L'événement le plus meurtrier en Asie sont les attaques de Bombay de 2008, dans lesquelles 164 personnes ont été tuées et plus de 308 personnes blessées par des terroristes basés au Pakistan.

Le Japon connaît seulement deux homicides liés aux armes par an, et aucune fusillade de masse n'y a eu lieu récemment[11].

Russie

Les fusillades de masse notables comprennent la prise d'otages du théâtre de Moscou en 2002 et la celle de Beslan en 2004.

Europe

Il y a eu plusieurs fusillades en Europe récemment, y compris les attentats du 13 novembre 2015, les attentats à Toulouse et Montauban en 2012, les attentats de 2011 en Norvège, la fusillade de Winnenden en 2009, la fusillade de Kauhajoki en 2008, le massacre d'Erfurt en 2002, celui de Zug en 2001 et le massacre de Hungerford en 1987.

Serbie

En Serbie, une importante présence des armes et une culture des armes à feu explique plusieurs drames parmi lesquels :

La Serbie a des lois strictes sur les armes à feu mais aussi l'un des taux de possession d'armes à feu par habitant les plus élevés au monde[13] - [14]. En 2018, ce pays des Balkans se place au troisième rang des pays du monde, derrière les États-Unis et le Yémen[15], pour la circulation des armes à feu avec 39 armes pour 100 habitants[12]. D'après les données de l'ONG suisse Small Arms Survey, il y avait 2,7 millions d'armes à feu détenues par les civils en Serbie en 2018[12]. 1,18 million étaient officiellement enregistrées et 1,53 million étaient non déclarées[12]. De nos jours, des centaines de milliers d'armes à feu circulent dans le pays[16]. 765 000 armes, dont plus de 232 000 pistolets, sont légalement enregistrées en Serbie, un état d'environ 7 millions d'habitants[16]. Une partie de l'arsenal ayant servi à perpétrer les attentats de 2015 en France provenait des Balkans[12].

Pendant les années 1990, les conflits liés à l'éclatement de la Yougoslavie ont favorisé la circulation de nombreuses armes à feu dans la région. Une fois la paix revenue, les armes ont continué à être produite par les industries de l'armement locale et les stocks de l'armée ont été détournés[12]. Aujourd'hui encore, les armes sont relativement bon marché : une arme de poing s'achète 150 euros, un fusil d'assaut 250 euros, et beaucoup sont exportées. La culture des armes marque la société serbe : ainsi, pendant les célébrations, il est fréquent que des gens tirent en l'air[12]. Les armes à feu sont employées pour régler les différends quotidiens[12]. De plus, la pratique de la chasse est très répandue[12]. Les stands de tirs sont très populaires en Serbie[15].

Pourtant, le port d'armes à feu est encadré en Serbie : les mineurs ne peuvent en avoir une qu'avec un permis délivré par la police[12] - [16]. Le port d'armes est conditionné à un examen médical qui doit être refait tous les cinq ans[12]. Pour pouvoir posséder une arme, il ne faut pas avoir été condamné pour un crime, ne pas présenter de trouble mental, d'alcoolisme ou de consommation de drogues. La fusillade de l'école élémentaire Vladislav Ribnikar s'est produite la veille, ce qui a conduit le gouvernement serbe à proposer une réglementation plus stricte sur la possession d'armes à feu[17].

Moyen-Orient

Plusieurs fusillades de masse ont eu lieu au Moyen-Orient, dont de nombreuses liées au terrorisme.

Canada

Les fusillades de masse notables au Canada comprennent la tuerie de l'École polytechnique en 1989 et, la tuerie de l'Université Concordia en 1992.

États-Unis

Certaines Ă©tudes ont indiquĂ© qu'il y a beaucoup plus de fusillades de masse aux États-Unis qu'ailleurs. Les nombres avancĂ©s par diffĂ©rentes sources diffèrent du fait de l'utilisation de dĂ©finitions diffĂ©rentes des « fusillades de masse Â». MalgrĂ© cela, il a Ă©tĂ© estimĂ© dans une Ă©tude que 31 % des fusillades de masse du monde se produisent aux États-Unis, qui ne reprĂ©sentent que 5 % de la population mondiale. CNN cite une Ă©tude rĂ©alisĂ©e par le criminologue A. Lankford qui constate qu'« il y a plus de fusillades de masse aux États-Unis que dans tout autre pays dans le monde Â»[8]. L'Ă©tude conclut que « les États-Unis et les autres nations ayant un fort taux de dĂ©tention d'armes Ă  feu sont particulièrement sujets Ă  des fusillades de masse, mĂŞme s'ils sont relativement pacifiques ou de bonne santĂ© mentale selon d'autres indicateurs nationaux Â»[18]. En revanche, l'Organisation de coopĂ©ration et de dĂ©veloppement Ă©conomique a dĂ©clarĂ© Ă  partir de son indice des fusillades que, par habitant, les États-Unis se classent derrière la Norvège, la Finlande, la Slovaquie, IsraĂ«l et la Suisse avec 0,12 fusillades de masse pour 1 million d'habitants[8] - [19] - [20].

La fréquence à laquelle les fusillades de masse se produisent dépend de leur définition. Mother Jones a répertorié sept fusillades de masse, définies comme des fusillades aveugles dans les lieux publics faisant quatre tués ou plus[21] aux États-Unis en 2015. La moyenne pour la période 2011-2015 a été d'environ cinq par an[22]. Dans Behind the Bloodshed, un rapport de USA Today, il est dit qu'il y a des massacres de masse toutes les deux semaines et que les fusillades de masse ne comptent que pour un sixième de ceux-ci[9]. Une analyse du groupe de prévention de la violence par armes à feu de Michael Bloomberg, Everytown for Gun Safety a identifié 110 fusillades de masse, faisant chacune au moins quatre tués, entre et ; au moins 57 % étaient liées à la violence conjugale ou familiale. Cela signifie que seulement 43 % des 110 fusillades pendant 5,5 ans n'étaient pas domestiques, mais ne visaient pas nécessairement le public ; ce qui équivaut à 8,6 par an, correspondant à peu près aux autres estimations.

D'autres mĂ©dias ont rapportĂ© que des centaines de fusillades de masse avaient lieu aux États-Unis durant une seule annĂ©e civile, citant le site crowdsourcĂ© Shooting Tracker qui dĂ©finit une fusillade de masse comme faisant au moins quatre blessĂ©s ou tuĂ©s[5]. En , le Washington Post a rapportĂ© qu'il y avait eu 355 fusillades de masse aux États-Unis jusqu'Ă  prĂ©sent cette mĂŞme annĂ©e[23]. En , le Washington Post a rapportĂ© qu'il y avait en moyenne une fusillade de masse par jour aux États-Unis[24]. Un rapport antĂ©rieur avait indiquĂ© que, rien qu'en 2015, il y avait eu 294 fusillades de masse qui avaient tuĂ© ou blessĂ© 1 464 personnes[25]. Shooting Tracker et Mass Shooting Tracker, deux sites largement citĂ©s par les mĂ©dias, ont Ă©tĂ© critiquĂ©s pour l'utilisation d'un critère beaucoup plus inclusif que celui utilisĂ© par le gouvernement, ils comptent en effet des Ă©vènements faisant seulement quatre blessĂ©es comme une fusillade de masse, produisant ainsi des chiffres bien supĂ©rieurs[7] - [26]. Selon une analyse statistique, depuis 2011-2012, le taux de fusillades de masse a augmentĂ© de manière significative.

Brésil

Au Brésil, les fusillades de masses notables comprennent la fusillade de Realengo en 2011.

Motifs

Les fusillades de masse peuvent constituer des actes terroristes mais aussi avoir pour cause la maladie mentale de leur auteur, entre autres[27]. Le psychologue mĂ©dico-lĂ©gal Stephen Ross dit que l'extrĂŞme colère et les pensĂ©es des tireurs sont le plus souvent l'explication de leurs actes, plutĂ´t que la maladie mentale[28]. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e par des chercheurs de l'universitĂ© Vanderbilt a constatĂ© que « moins de 5 % des 120 000 homicides par armes Ă  feu aux États-Unis entre 2001 et 2010 ont Ă©tĂ© perpĂ©trĂ©s par des personnes souffrant d'une maladie mentale Â»[29]. John Roman de l'Urban Institute soutient que mĂŞme si permettre un meilleur accès aux soins de santĂ© mentale, restreindre les armes très puissantes, et crĂ©er une infrastructure dĂ©fensive de lutte contre le terrorisme serait constructif, ces solutions ne rĂ©pondront pas au problème, qui est que « nous avons beaucoup de très jeunes hommes en colère dans notre pays et dans le monde Â»[30].

L'auteur Dave Cullen dĂ©crit le tueur Eric Harris comme un « collectionneur d'injustices Â» dans son livre Colombine, publiĂ© en 2009[31]. Il a dĂ©veloppĂ© ce concept en 2015 dans New Republic, avec un essai sur ces collectionneurs d'injustices[32], en identifiant plusieurs tueurs tristement cĂ©lèbres, y compris Christopher Dorner, Elliot Rodger, Vester Flanagan, et Andrew Kehoe. De mĂŞme, l'expert des fusillades de masses et ancien profileur FBI Mary O'Toole utilise Ă©galement l'expression de « collectionneur d'injustices Â» pour caractĂ©riser les motivations d'auteurs de certains de ces actes[33]. Le criminologue James Alan Fox fait valoir que les meurtriers de masse sont « activĂ©s par l'isolement social Â» et ont connu gĂ©nĂ©ralement « des annĂ©es de dĂ©ception et d'Ă©chec qui produisent un mĂ©lange de profond dĂ©sespoir et un profond ressentiment Â»[34] - [35].

En considérant la fréquence des fusillades de masse aux États-Unis, le criminologue et avocat du contrôle des armes à feu Peter Squires[36] estime que la culture individualiste des États-Unis accentue le risque de fusillades de masse par rapport aux autres pays[37].

RĂ©ponses

MĂ©dias

Certains ont considéré que l'attention des médias aux auteurs des fusillades de masse était un facteur déclencheur de nouveaux attentats[38]. En réponse à cela, certains pays limitent la mention de l'identité des suspects dans les médias, afin d'éviter de leur donner de la notoriété[39].

Les effets des messages utilisés durant la couverture des fusillades de masse ont été étudiés. Les chercheurs ont étudié le rôle de cette couverture des évènements joue dans la perception publique des malades mentaux et dans le soutien du public au contrôle des armes[40].

Certains mĂ©dias ont pesĂ© sur le dĂ©bat pour le contrĂ´le des armes Ă  feu. Après la fusillade de San Bernardino en 2015, le New York Daily News a intitulĂ© sa une « Dieu ne va pas rĂ©gler ça Â», accompagnĂ© par des « images de tweets des principaux RĂ©publicains qui ont partagĂ© leurs "idĂ©es" et des "prières" pour les victimes Â»[41] - [42].

RĂ©forme du droit des armes

Les réponses à des fusillades de masse varient en fonction du pays et du climat politique.

Australie

Après le massacre de Port Arthur en Australie, le gouvernement a modifiĂ© la loi sur les armes. Comme aux États-Unis, les chiffres variaient en fonction de la dĂ©finition de « fusillade de masse Â» ; en 2006, une Ă©tude utilisa une dĂ©finition selon laquelle « une fusillade de masse est une fusillade dans laquelle au moins cinq homicides par arme Ă  feu sont commis par un ou deux auteurs dans un milieu civil, sans compter les auteurs Â». Entre 1981 et l'adoption de la loi en 1996, il y eut 13 fusillades de masse avec cinq victimes ou plus ; durant les dix ans et demi Ă©coulĂ©s entre l'adoption de la loi et la publication de l'article, il n'y avait plus eu de fusillades de masse. Il s'est produit quatre fusillades ne rĂ©pondant pas Ă  la dĂ©finition de « fusillade de masse Â» de 2006 entre 1996 et [43].

Royaume-Uni

À la suite du massacre de Hungerford en 1987 et de la tuerie de Dunblane en 1996, le Royaume-Uni a promulgué des lois restrictives quant aux armes et un programme de rachat pour réduire le nombre d'armes en circulation[44].

États-Unis

Aux États-Unis, le soutien Ă  une Ă©ventuelle rĂ©forme du droit des armes varie considĂ©rablement d'un parti politique Ă  l'autre, les dĂ©mocrates y Ă©tant en gĂ©nĂ©ral plutĂ´t favorables et les rĂ©publicains plutĂ´t opposĂ©s. Certaines personnes estiment que des lois restrictives sur les armes pourraient empĂŞcher de futures fusillades de masse[45]. Certains politiciens ont proposĂ© une loi pour que soient vĂ©rifiĂ©s les antĂ©cĂ©dents des futurs acquĂ©reurs d'une arme Ă  feu[46]. Une grande majoritĂ© des AmĂ©ricains soutient ce type de contrĂ´les prĂ©alables. « Selon un sondage [...] de l'universitĂ© de Quinnipiac, 93 % des Ă©lecteurs inscrits interrogĂ©s ont dit qu'ils seraient en faveur de la vĂ©rifications universelle des antĂ©cĂ©dents des acheteurs d'armes Ă  feu Â»[47].

D'autres soutiennent que les fusillades de masse ne doivent pas être l'objectif principal des réformes du droit, car ces fusillades représentent moins d'un pour cent des homicides et qu'elles sont difficiles à prévenir. Ils prétendent souvent que des civils armés seraient en mesure d'arrêter les fusillades[48].

Notes et références

  1. Jeffrey Weiss, « Mass shootings in the U.S. this year? 353 — or 4, depending on your definition », Dallas Morning News, (consulté le )
  2. Jerome P. Bjelopera, « Public Mass Shootings in the United States: Selected Implications for Federal Public Health and Safety Policy », CRS Report for Congress, (consulté le )
  3. Mark Follman, « What Exactly Is A Mass Shooting », Mother Jones (consulté le )
  4. Robert J. Morton, « Serial Murder », FBI Updates, Reports and Publications (consulté le )
  5. « Behind the Bloodshed », USA Today (consulté le )
  6. Mark Follman, « No, There Has Not Been a Mass Shooting Every Day This Year », Mother Jones,
  7. Mark Follman, « How Many Mass Shootings Are There, Really? », New York Times, (consulté le )
  8. « PUBLIC LAW 112–265 », United States Congress, (consulté le )
  9. Jen Christensen, « Why the U.S. has the most mass shootings », CNN,
  10. « About the Mass Shooting Tracker », sur Mass Shooting Tracker (consulté le )
  11. Max Fisher, « A Land Without Guns: How Japan Has Virtually Eliminated Shooting Deaths », The Atlantic, (consulté le )
  12. « Tueries en Serbie : pourquoi tant d'armes à feu circulent dans le pays », France Info,‎ (lire en ligne)
  13. (en) « Belgrade school shooting: boy kills 9 in planned attack », Reuters,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  14. (en) « Factbox: Serbia school shooting: what are the country's gun laws? », Reuters,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  15. (sr) « Balkanski mentalitet: Srbija u vrhu po broju oružja na 100 stanovnika » [archive du ], 021.rs, (consulté le )
  16. « Serbie : huit morts dans une nouvelle fusillade, le tireur arrêté », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  17. (en-GB) « Second mass shooting in Serbia leaves eight dead », BBC News,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  18. Adam Lankford, « Public Mass Shooters and Firearms: A Cross-National Study of 171 Countries », Violence and Victims, vol. 31, no 2,‎ , p. 187–199 (ISSN 0886-6708, DOI 10.1891/0886-6708.VV-D-15-00093)
  19. Kyle Becker, « If You Look at This Chart of Top 10 Nations in the World for Mass Shootings – One Thing Jumps Out », Independent Journal Review ("social first, mobile first news company") (consulté le )
  20. (en) « International Mass Shooting Fatalities Continue to Climb » Accès payant, sur securitymagazine.com, (consulté le ).
  21. Mark Follman, Gavin Aronsen, and Deanna Pan, « A Guide to Mass Shootings in America », sur Motherjones.com, (consulté le )
  22. Mark Follman, Gavin Aronsen, and Deanna Pan, « US Mass Shootings, 1982-2016: Data From Mother Jones' Investigation », sur Motherjones.com (consulté le )
  23. « The San Bernardino shooting is the second mass shooting today and the 355th this year », Washington Post, (consulté le )
  24. Christopher Ingraham, « We’re now averaging more than one mass shooting per day in 2015 », Washington Post, (consulté le )
  25. « More than one mass shooting happens per day in the U.S., data shows », sur PBS NewsHour (consulté le )
  26. Elizabeth Stuart, « NUMBER OF U.S. MASS SHOOTINGS GREATLY EXAGGERATED IN MEDIA, ACCLAIMED RESEARCHER STATES », Phoenix New Times, (consulté le )
  27. David Frum, « Mass Shootings Are Preventable », The Atlantic, (consulté le )
  28. Holly Campbell, « Inside the mind of a mass murderer », WANE.com, (consulté le )
  29. Amy Wolf, « Mental Illness is the wrong scapegoat after mass shootings », Vanderbilt University, (consulté le )
  30. Angry young Men and Mass Killings.
  31. « Finally understand why. Dave Cullen's Edgar-winning Columbine book: the Columbine killers, shooting & myths », sur davecullen.com (consulté le )
  32. Dave Cullen, « Inside the Warped Mind of Vester Flanagan and Other Shooters », sur The New Republic, (consulté le )
  33. Victoria Bekiempis, « Meet Mass-Shooting Expert Mary Ellen O'Toole », Newsweek, (consulté le )
  34. James Alan Fox, « The real causes of mass murder », Boston.com, (consulté le )
  35. « James Alan Fox: In San Bernardino, focus on the murderous partnership », USA Today,
  36. Peter Squires, « Gun control could have prevented Cumbria shootings », sur The Guardian, (consulté le )
  37. Oren Dorell, « In Europe, fewer mass killings due to culture not guns », USA Today, (consulté le )
  38. Jenna Birch, « Does Media Coverage After a Mass Shooting Do More Harm Than Good? », Yahoo! News, (consulté le )
  39. Zusha Elinson et Alejandro Lazo, « More Police Decide Against Naming Mass-Shooting Suspects », Wall Street Journal, (consulté le )
  40. Emma McGinty, « Effects of News Media Messages About Mass Shootings on Attitudes Toward Persons With Serious Mental Illness and Public Support for Gun Control Policies », American Journal of Psychiatry, American Journal of Psychiatry, vol. 170, no 5,‎ , p. 494–501 (PMID 23511486, DOI 10.1176/appi.ajp.2013.13010014, lire en ligne, consulté le )
  41. Colin Campbell, « Hard-hitting Daily News cover blasts Republicans for offering only 'prayers' after latest shooting », Business Insider, (consulté le )
  42. Marina Fang, « New York Daily News Skewers Politicians Refusing to Act on Gun Violence: 'God Isn't Fixing This' », Huffington Post, (consulté le )
  43. Matthew Grimson, « Port Arthur Massacre: The Shooting Spree That Changed Australia's Gun Laws », NBC News, (consulté le )
  44. Margaret Hartmann, « How Australia and Britain Tackled Gun Violence », Daily Intelligencer, (consulté le )
  45. Sam Collins, « One Change To Our Gun Laws That Could Have Prevented The Last Mass Shooting », Think Progress, (consulté le )
  46. Ali Weinberg, « These 6 Stalled Bills Aimed at Mass Shootings Like Umpqua Flounder in Congress », ABC News, (consulté le )
  47. Becca Andrews, « An Overwhelming Majority of Americans Still Support Universal Background Checks », Mother Jones, (consulté le )
  48. Eugene Volokh, « Do civilians with guns ever stop mass shootings? », Washington Post, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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