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Front populaire des îles Canaries

Le Front populaire des Ă®les Canaries ( espagnol : Frente Popular de las Islas Canarias espagnol : Frente Popular de las Islas Canarias Frente Popular de las Islas Canarias) ou FREPIC-AWAĂ‘AK est un parti politique de gauche marginal cherchant Ă  obtenir l'indĂ©pendance des Ă®les Canaries par l'Espagne.

Le drapeau MPAIAC a été adopté par le FREPIC avec de légères modifications

FREPIC-AWAĂ‘AK a Ă©tĂ© formĂ© par la fusion des organisations politiques canariennes minoritaires tels que l'Organisation des communistes canariens (OCC) et le PRAIC (Parti RĂ©volutionnaire Africain des Iles Canaries[1].

Objectifs politiques

Le Front populaire des Ă®les Canaries (FREPIC-AWAĂ‘AK) se dĂ©finit comme une «organisation populaire» dans la continuitĂ© du soutien du berbĂ©risme par Antonio Cubillo. Ses objectifs sont de:

  • Lutter contre les «erreurs» du parti autonomiste UniĂłn del Pueblo Canario en «refusant ouvertement toute proposition autonomiste, mĂŞme celles qui prĂ©tendent ĂŞtre un premier pas vers l'autodĂ©termination et l'indĂ©pendance».
  • Commencer un mouvement pour la crĂ©ation de la RepĂşblica Popular Canaria , une «RĂ©publique populaire des Ă®les Canaries» indĂ©pendante, en y associant «les Canariens opposĂ©s Ă  la domination coloniale et favorables Ă  l'indĂ©pendance politique totale.»

Histoire

Le PFCI (FREPIC-AWAĂ‘AK) n’a jamais Ă©tĂ© en mesure d’obtenir une reprĂ©sentation politique effective et est restĂ© un groupe minoritaire. Ses meilleurs rĂ©sultats Ă©lectoraux ont Ă©tĂ© enregistrĂ©s en 1996 lors des Ă©lections au SĂ©nat espagnol, oĂą il n’a pas obtenu suffisamment de voies[2]. Ă€ partir de ce moment, le FREPIC-AWAĂ‘AK n’a plus participĂ© Ă  aucune Ă©lection. Ses principes indĂ©pendantistes restent d'actualitĂ©, mais ce sont avant tout l'amitiĂ© marocaine et l'aide Ă  la coopĂ©ration qui priment, comme un moyen de dĂ©montrer que la pensĂ©e du golpe de fuerza (coup fort) est le meilleur moyen de susciter la peur contre l'Administration centrale et d'obtenir plus d'autonomie.

Ses dernières politiques (de 2000 à aujourd'hui), y compris ses critiques sévères sur le Front Polisario et la position du gouvernement espagnol sur la question du Sahara occidental, ainsi que ses louanges envers le Royaume du Maroc[3] - [4], suggèrent à beaucoup que le FREPIC se rapproche du gouvernement marocain et le Maroc financerait probablement le parti[5] - [6].

Actuellement, le FREPIC-AWAÑAK ne fonctionne que sur l’île de Grande Canarie. Son secrétaire général est Tomás Quintana[7].

Voir Ă©galement

Références

Liens externes

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